Top 5 : Boeing, Joon et les visas en Chine sur le podium cette semaine

Pour l'éducation nationale, professeurs mais aussi élèves, ce vendredi 5 juillet 2019 sonne l'heure des vacances scolaires !

Pour l'industrie du tourisme, il n'est pas encore temps de fermer boutique et à regarder de plus prés la fréquentation de TourMaG.com, on peut vous le dire, les professionnels n'ont pas encore fait leurs valises !

Pour s'en convaincre il suffit de regarder les scores des articles. Parmi ceux qui ont explosé les compteurs : l'analyse de Christophe Hardin, notre expert aérien qui est revenu sur la surprenante commande de 200 B737Max par le groupe IAG à l'occasion du salon du Bourget.

L'appareil toujours cloué au sol depuis les deux crashs de Lion Air et d'Ethiopian Airlines ne semble pas prêt de revoler. Et pourtant le groupe dirigé par Willie Walsh a signé une lettre d'intention pour l'achat de 200 exemplaires du B737 Max.

Le malin patron de IAG serait-il en fait en train de réaliser un petit tour de passe-passe ? Willie Walsh va t-il obtenir la palme du meilleur négociateur, du meilleur visionnaire, ou bien du meilleur soutien à Boeing… On vous laisse en décider !

Lire : Les dessous de la surprenante commande de 200 B737Max par le groupe IAG

Aérien toujours, avec la fin officielle de Joon, la compagnie "jeans et baskets" créée sous l'ère de Jean-Marc Janaillac, ex-PDG d'Air France- KLM. Désormais toutes les activités sont transférées chez sa maison-mère.

Pour les PNC, hôtesses et stewards, ce transfert est une une bonne nouvelle puisqu'ils rejoignent les rangs d'Air France, avec de nouvelles conditions de travail. Dans nos colonnes nous les avions évoqué du temps de Joon...

Aujourd'hui ils semblent satisfaits de leur sort : « Les conditions sont nettement meilleures que chez Joon. La très grande majorité des PNC sont heureux d'accéder à Air France », confiait un ancien responsable syndical de chez Joon.

Pour les pilotes en revanche pas de changement puisqu'ils avaient négocié leurs embauches sous contrat Air France, à l'issue d'un long bras de fer avec la direction...

Lire : Air France : les PNC, grands gagnants de la fin de Joon

Autre sujet brûlant, la décision par la Chine d'imposer l'enregistrement des empreintes digitales des demandeurs de visas dans 4 centres à Paris, Lyon, Marseille et Strasbourg !

Annoncée le 28 juin 2019 pour une mise en place le 15 juillet 2019, cette mesure impose aux voyageurs de se déplacer physiquement dans l'une de ces 4 villes pour obtenir leur précieux sésame.

Autant vous dire que pour les Français qui partent cet été, il va falloir prévoir un déplacement d'au moins une journée : je pense notamment aux personnes habitant l'Ouest de la France.

Si les tour-opérateurs avaient eu vent d'un changement à venir, la proximité de l'officialisation et de la mise en application a pris tout le monde de court. Alors pour en savoir davantage sur toutes les modalités, n'hésitez pas à lire l'article ci-dessous.

Lire : Chine : saisie des empreintes digitales obligatoire pour l'obtention du visa

Aérien, visas et emploi forment le trio gagnant des articles les plus consultés.

Après les Boeings, Joon et la Chine, voici donc un zoom sur les recrutements dans le business travel.

Dynamiques, les agences spécialisées dans le voyage d'affaires recherchent des talents. Et comme tout secteur sous tension, les entreprises sortent le grand jeu pour séduire les candidats.

Création de centre de formation interne, développement du télétravail, programme d'intégration... on tente d'attirer les profils les plus intéressants.

De nombreux postes sont à pourvoir, et la concurrence est rude !

A bon entendeur...

Lire : Business travel : le boom du recrutement des professionnels

Enfin pour terminer la semaine, retour sur Airbnb qui se déploie de plus en plus dans le secteur des voyages !

Et la réglementation dans tout ça ?!

Airbnb n'est pas immatriculée au registre d'Atout France mais les représentants de la profession ont décidé de se pencher sur le dossier.

"Cette situation n'est pas sans rappeler celle d'Evaneos il y a quelques années, qui a fini par s'immatriculer", rappelle Me Emmanuelle Llop, avocat à la cour pour le cabinet Equinoxe Avocats.

De leur côté, les Entreprises du Voyage (EDV) surveillent de près cette évolution. "A partir du moment où l'on vend sur la plateforme, on doit être immatriculé, rappelle Valérie Boned, Secrétaire générale du syndicat.

Nous travaillons actuellement sur les plateformes du type Booking.com ou Airbnb, et nous venons de rencontrer la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) en ce sens".

La fin de la récré a peut-être sonné !

Lire : Packages "Aventures", luxe... faut-il exiger l'immatriculation d'Airbnb ?

- Les dessous de la surprenante commande de 200 B737Max par le groupe IAG

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