Le feuilleton 737Max
Difficile d’être passé à côté. A la suite de deux crash de Boieng 737 Max de dernière génération, en octobre 2018 à Jakarta d’abord (189 morts) puis en Ethiopie ensuite (157 victimes), les autorités de l’aviation ont unanimement décidé d’interdire l’appareil dans les espaces aériens du monde entier.
Nous étions en mars et, depuis, le best-seller de Boeing n’a toujours pas pu revoler, plusieurs centaines d’avions restant jusqu’à aujourd’hui clouées au sol, alors que les enquêtes de sécurité se poursuivent. Pour nombre de transporteurs mondiaux, la galère financière se poursuit.
Un retour dans le ciel est espéré pour le début de l’année 2020 pour le 737 Max, qui pourrait bien pour l’occasion changer de nom…
A lire sur le sujet :
La DGAC interdit le Boeing 737 Max dans le ciel français
B737 Max 8 : routes annulées, pertes... la galère des compagnies se poursuit !
737 Max : le Bourget de tous les dangers pour Boeing
Boeing : les 737 Max pourrait-il changer de nom ?
Nous étions en mars et, depuis, le best-seller de Boeing n’a toujours pas pu revoler, plusieurs centaines d’avions restant jusqu’à aujourd’hui clouées au sol, alors que les enquêtes de sécurité se poursuivent. Pour nombre de transporteurs mondiaux, la galère financière se poursuit.
Un retour dans le ciel est espéré pour le début de l’année 2020 pour le 737 Max, qui pourrait bien pour l’occasion changer de nom…
A lire sur le sujet :
La DGAC interdit le Boeing 737 Max dans le ciel français
B737 Max 8 : routes annulées, pertes... la galère des compagnies se poursuit !
737 Max : le Bourget de tous les dangers pour Boeing
Boeing : les 737 Max pourrait-il changer de nom ?
Air France change de visage
Les grèves de pilotes, la démission de Jean-Marc Janaillac, l’arrivée de Benjamin Smith… On se souvient tous de l’année 2018 électrique chez Air France. Depuis son arrivée, le P-DG canadien du groupe Air France-KLM ne chôme pas pour imposer son projet et ne cache pas ses objectifs : « premiumiser » Air France et la faire devenir leader européen du transport aérien dans les 5 prochaines années.
Dans ce but, il a rapidement décidé la fin de Joon, que nous vous annoncions en exclusivité, mais a aussi acté le développement de Transavia et l’intégration de Hop, sa compagnie domestique, à la maison mère (mais aussi un plan de départ volontaire et une restructuration d’ampleur des activités court-courrier du groupe).
Le tout en simplifiant la gouvernance du groupe, en nommant Anne Rigail à la tête de la compagnie tricolore, et en comptant sur la bonne coopération des gouvernements français et néerlandais, qui ont connus plusieurs différends en ce début d’année.
Pour aller plus loin :
Benjamin Smith : « Air France a une valeur énorme »
Air France Hop : quelles lignes pourraient être amputées ?
Exclusif - Air France : Joon, c’est fini !
Air France : les PNC, grands gagnants de la fin de Joon
Dans ce but, il a rapidement décidé la fin de Joon, que nous vous annoncions en exclusivité, mais a aussi acté le développement de Transavia et l’intégration de Hop, sa compagnie domestique, à la maison mère (mais aussi un plan de départ volontaire et une restructuration d’ampleur des activités court-courrier du groupe).
Le tout en simplifiant la gouvernance du groupe, en nommant Anne Rigail à la tête de la compagnie tricolore, et en comptant sur la bonne coopération des gouvernements français et néerlandais, qui ont connus plusieurs différends en ce début d’année.
Pour aller plus loin :
Benjamin Smith : « Air France a une valeur énorme »
Air France Hop : quelles lignes pourraient être amputées ?
Exclusif - Air France : Joon, c’est fini !
Air France : les PNC, grands gagnants de la fin de Joon
Plane-bashing et éco-taxe
L’avion pollue trop, les vols domestiques n’ont plus lieu d’être, une nouvelle taxe doit être imposée aux compagnies aériennes… Ce début d’année 2019 aura surtout vu un emballement public et médiatique aussi aveugle que sans précédent autour de la pollution générée par le transport aérien.
L’ensemble des professionnels l’ont martelé : le secteur ne représente que 2 à 3% des émissions de CO2 de la planète, est en constante progression sur la consommation de kérosène des appareils et est déjà sur-taxé, surtout en France.
Mais rien n’y a fait, dès 2020, le gouvernement mettra en place une écotaxe allant de 1,50 à 18 euros par billet d’avion émis sur les vols au départ de la France. Une mesure franco-française qui aura surtout pour conséquences de réduire toujours plus la compétitivité des compagnies françaises face à la concurrence étrangère. D’une voix, les secteurs du tourisme et de l’aérien se déchaînent.
A lire aussi :
« Plane bashing » : les patrons de l’aérien se rebiffent...
Ecotaxe sur le transport aérien : les secteurs du tourisme et de l'aérien se déchaînent
La case de l’Oncle Dom : Aérien, il est interdit… d’interdire !
L’ensemble des professionnels l’ont martelé : le secteur ne représente que 2 à 3% des émissions de CO2 de la planète, est en constante progression sur la consommation de kérosène des appareils et est déjà sur-taxé, surtout en France.
Mais rien n’y a fait, dès 2020, le gouvernement mettra en place une écotaxe allant de 1,50 à 18 euros par billet d’avion émis sur les vols au départ de la France. Une mesure franco-française qui aura surtout pour conséquences de réduire toujours plus la compétitivité des compagnies françaises face à la concurrence étrangère. D’une voix, les secteurs du tourisme et de l’aérien se déchaînent.
A lire aussi :
« Plane bashing » : les patrons de l’aérien se rebiffent...
Ecotaxe sur le transport aérien : les secteurs du tourisme et de l'aérien se déchaînent
La case de l’Oncle Dom : Aérien, il est interdit… d’interdire !
Low cost : entre faillites et ouvertures de base
Le modèle du low-cost long-courrier tâtonne encore et la liste de transporteurs en faillite a continué de s’allonger cette année. Dernière en date : la compagnie islandaise Wow Air, qui a annoncé fin mars la fin de ses activités, important encore une fois tour-opérateurs et passagers.
Dans le même temps, les low-cost européennes continuent de se livrer une bataille acharnée, en se concentrant plus particulièrement sur les provinces françaises. Ryanair après Marseille et Bordeaux, devrait poursuivre son retour en France avec deux autres bases prévues à Toulouse et peut-être à Beauvais.
De son côté, EasyJet est venue s’installer à Nantes, et ambitionne de représenter 25% du trafic de l’aéroport dès cette année…
A lire aussi :
WOW Air arrête ses vols, les TO et les passagers sur le carreau
French Bee, Level, Norwegian : le low cost long-courrier a-t-il un avenir ?
Nantes, Bordeaux, Marseille : la guerre des bases low-cost s'intensifie
Dans le même temps, les low-cost européennes continuent de se livrer une bataille acharnée, en se concentrant plus particulièrement sur les provinces françaises. Ryanair après Marseille et Bordeaux, devrait poursuivre son retour en France avec deux autres bases prévues à Toulouse et peut-être à Beauvais.
De son côté, EasyJet est venue s’installer à Nantes, et ambitionne de représenter 25% du trafic de l’aéroport dès cette année…
A lire aussi :
WOW Air arrête ses vols, les TO et les passagers sur le carreau
French Bee, Level, Norwegian : le low cost long-courrier a-t-il un avenir ?
Nantes, Bordeaux, Marseille : la guerre des bases low-cost s'intensifie
ADP, CDG express et T4
C’est enfin le temps des grands chantiers à Paris. A commencer par le nouveau terminal de Roissy-Charles de Gaulle, attendu à partir de 2024. D’une capacité de 30 à 40 millions de passagers, soit la dimension actuelle d’Orly, l’arrivée de ce terminal devrait générer entre 40 et 45 000 emplois directs.
Elisabeth Borne, ministre des Transports et désormais de l’Ecologie, a également décidé le report du CDG Express, le projet, très contesté, de liaison ferroviaire directe entre la gare de l’Est à Paris et CDG. Il ne devrait pas voir le jour avant la fin de l’année 2025 et ne sera donc pas prêt à temps pour les Jeux olympiques de Paris-2024, comme le gouvernement l’avait initialement prévu.
Enfin, chez ADP, le feuilleton de la privatisation se poursuit. Cette dernière prend du retard, après que plusieurs députés et sénateurs ont permis l’ouverture d’un processus de référendum d’initiative partagé. Le site internet mis en place par le gouvernement compte actuellement 560 000 signatures pour qu’un référendum se tiennent sur la quetion, soit près de 12% du total nécessaire (4,7 millions).
Pour aller plus loin :
ADP : vers l’abandon de la privatisation ?
Aéroport de Roissy : le terminal 4 devrait créer plus de 40 000 emplois
Le CDG Express ne se fera pas avant … fin 2025 !
Elisabeth Borne, ministre des Transports et désormais de l’Ecologie, a également décidé le report du CDG Express, le projet, très contesté, de liaison ferroviaire directe entre la gare de l’Est à Paris et CDG. Il ne devrait pas voir le jour avant la fin de l’année 2025 et ne sera donc pas prêt à temps pour les Jeux olympiques de Paris-2024, comme le gouvernement l’avait initialement prévu.
Enfin, chez ADP, le feuilleton de la privatisation se poursuit. Cette dernière prend du retard, après que plusieurs députés et sénateurs ont permis l’ouverture d’un processus de référendum d’initiative partagé. Le site internet mis en place par le gouvernement compte actuellement 560 000 signatures pour qu’un référendum se tiennent sur la quetion, soit près de 12% du total nécessaire (4,7 millions).
Pour aller plus loin :
ADP : vers l’abandon de la privatisation ?
Aéroport de Roissy : le terminal 4 devrait créer plus de 40 000 emplois
Le CDG Express ne se fera pas avant … fin 2025 !