La « professionnalisation » voulue de Top Resa, avec une formule revue et corrigée dans le temps et dans l’espace, n’a pas fait recette, si l’on en croît les avis mitigés des exposants.
Il est vrai que coller un emplâtre sur une jambe de bois n’a jamais fait marcher les canards boîteux…
Top Resa et Deauville c’était au départ une liaison contre nature. Une liaison devenue mariage fusionnel entre cette petite station balnéaire de la côté normande et les professionnels du tourisme français.
Quasiment 30 ans de vie commune qui ont fait la réussite d’un des plus beaux salons professionnels qui soient.
Un salon qui a su imposer un quasi-monopole et surfer sur les années fastes qui ont fait sa fortune. Un salon strass et paillettes, avec des mètres carrés qui valent de l’or. Un salon où l’on cause mais où, de l’avis général, on ne fait pas beaucoup d’affaires.
Bref, un salon show bizz où se pavanent les « stars » de la profession et où il faut être vu pour montrer qu’on va bien et qu’on est toujours là.
Mais la nostalgie n’est plus ce qu’elle était. Les 5 dernières années ont profondément bouleversé les métiers du tourisme. La montée en puissance des nouvelles technologies a fait fondre les marges et remis en cause les business models. Des mutations qui ont laissé de marbre les organisateurs mais pas les exposants.
Aujourd’hui les fonds d’investissement détenus par les ténors sont soucieux de pay back et scrutent la traçabilité de chaque penny dépensé. Exit les dépenses somptuaires, bienvenue au reality business !
Quel est le retour sur investissement de 80 000 euros dépensés pour une présence sur Top Resa ? Poser la question c’est un peu y répondre…
Il est vrai que coller un emplâtre sur une jambe de bois n’a jamais fait marcher les canards boîteux…
Top Resa et Deauville c’était au départ une liaison contre nature. Une liaison devenue mariage fusionnel entre cette petite station balnéaire de la côté normande et les professionnels du tourisme français.
Quasiment 30 ans de vie commune qui ont fait la réussite d’un des plus beaux salons professionnels qui soient.
Un salon qui a su imposer un quasi-monopole et surfer sur les années fastes qui ont fait sa fortune. Un salon strass et paillettes, avec des mètres carrés qui valent de l’or. Un salon où l’on cause mais où, de l’avis général, on ne fait pas beaucoup d’affaires.
Bref, un salon show bizz où se pavanent les « stars » de la profession et où il faut être vu pour montrer qu’on va bien et qu’on est toujours là.
Mais la nostalgie n’est plus ce qu’elle était. Les 5 dernières années ont profondément bouleversé les métiers du tourisme. La montée en puissance des nouvelles technologies a fait fondre les marges et remis en cause les business models. Des mutations qui ont laissé de marbre les organisateurs mais pas les exposants.
Aujourd’hui les fonds d’investissement détenus par les ténors sont soucieux de pay back et scrutent la traçabilité de chaque penny dépensé. Exit les dépenses somptuaires, bienvenue au reality business !
Quel est le retour sur investissement de 80 000 euros dépensés pour une présence sur Top Resa ? Poser la question c’est un peu y répondre…
En cause le fondement et la lisibilité même de la manifestation
Certes, au cours des dernières éditions, l’équipe de Top Resa a essayé de redresser la barre. On a rajouté une pincée de nouvelles technologies par ci, un soupçon de contenu par là avec des ateliers formation, des conférences et une grosse louche de tourisme d’affaires… Mais ces ingrédients, un peu rapportés, ne font pas recette.
Aujourd’hui, ce qui est en cause c’est le fondement et la lisibilité même de cette manifestation. A qui s’adresse-t-elle exactement ? Aux producteurs qui parlent aux distributeurs, aux producteurs qui parlent aux producteurs ? Aux réceptifs qui parlent aux producteurs ? Bien malin qui saurait y répondre...
Une chose est certaine : le modèle actuel de Top Resa ne correspond manifestement plus à ce que recherchent des patrons en quête de rentabilité et d’équilibre budgétaire.
La défection (remarquée) de quatre grandes marques qui avaient choisi délibérement de boycotter la manifestation, marque un tournant dans l’histoire de Top Resa.
Il en va de même pour Interfaces Tourism, l’un des plus gros pourvoyeurs de mètres carrés du Salon qui, au lendemain de la fermeture, annonce son intention de jeter l’éponge pour l’édition 2008.
Le Salon qui aura affaire à un nouveau concurrent (*) en mars prochain, devra revoir ses fondamentaux (lieu, modèle économique, cible…) sous peine de disparaître purement et simplement.
LIRE AUSSI LES INTERVIEWS DE VINCENT LHOST (lire) ET DE GAEL de la PORTE DUTHEIL (lire)
(*) Marmara, Kuoni, Donatello, Asia
(*) MAP (Le Monde à Paris)
Aujourd’hui, ce qui est en cause c’est le fondement et la lisibilité même de cette manifestation. A qui s’adresse-t-elle exactement ? Aux producteurs qui parlent aux distributeurs, aux producteurs qui parlent aux producteurs ? Aux réceptifs qui parlent aux producteurs ? Bien malin qui saurait y répondre...
Une chose est certaine : le modèle actuel de Top Resa ne correspond manifestement plus à ce que recherchent des patrons en quête de rentabilité et d’équilibre budgétaire.
La défection (remarquée) de quatre grandes marques qui avaient choisi délibérement de boycotter la manifestation, marque un tournant dans l’histoire de Top Resa.
Il en va de même pour Interfaces Tourism, l’un des plus gros pourvoyeurs de mètres carrés du Salon qui, au lendemain de la fermeture, annonce son intention de jeter l’éponge pour l’édition 2008.
Le Salon qui aura affaire à un nouveau concurrent (*) en mars prochain, devra revoir ses fondamentaux (lieu, modèle économique, cible…) sous peine de disparaître purement et simplement.
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(*) Marmara, Kuoni, Donatello, Asia
(*) MAP (Le Monde à Paris)