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Tourcom demande la création d'une caisse de garantie

protéger les consommateurs et les agences en cas de faillite d’une compagnie


Suite au récent dépôt de bilan de la compagnie Air Bourbon et après la proposition du Ministre des transports de relancer le projet européen de protection des passagers, le Réseau réitère sa demande de créer, "en urgence, une caisse de garantie destinée à protéger les consommateurs et les agences de voyages en cas de faillite d’une compagnie aérienne."


le Mardi 14 Décembre 2004

"La démarche du Ministre des transports va dans le bon sens mais elle n’est pas suffisante explique Richard Vainopoulos. Cela fait plus de deux ans que le projet de l’Ectaa (Association européenne des agents de voyages) est dans l’impasse à cause de l’opposition de certaines compagnies. Puisque rien n’avance au niveau européen, la France doit montrer l’exemple".

"Après les tristes épisodes d’Air Littoral, d’Aéris, et maintenant d’Air Bourbon, la preuve de la fragilité financière des compagnies n’est plus à faire. Les difficultés rencontrées par Air France dans un passé encore très récent montrent qu’aucune compagnie, y compris parmi les majors, n’est à l’abri.

Maintenant que l’Etat se désengage de plus en plus d’Air France et que le ciel européen se libéralise, il faut absolument anticiper les difficultés qui peuvent résulter de ces évolutions en créant une caisse de garantie."

"Faire le ménage dans le maquis des taxes aériennes"

Selon le communiqué du réseau, le coût d’une telle assurance devrait être modique : dans son projet, l’Ectaa (Association européenne des agents de voyages) l’estime à 0,45$ par billet.

Pour Richard Vainopoulos, "le coût pourrait même être nul pour le consommateur si on décidait enfin à faire le ménage dans le maquis des taxes aériennes – et notamment les taxes d’aéroport prélevées par les Chambres de commerce qui atteignent des niveaux exorbitants".

S’agissant de la forme juridique du fonds de garantie, le Président de TourCom évoque deux possibilités : "Le BSP (organisme chargé de la centralisation du paiement des billets pour le compte des compagnies aériennes) pourrait s’en charger, à condition de modifier ses statuts. Ou alors, une structure pourrait être créée, par exemple sur le modèle de l’Association Professionnelle de Solidarité qui remplit cette fonction pour les agences de voyages."

La rédaction - redaction@tourmag.com

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Commentaires

1.Posté par Henri Marnet-Cornus le 15/12/2004 06:13 | Alerter
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La licence d’exploitation de transporteur aérien est attribuée sous la forme d’un arrêté au vu, en particulier, des garanties financières présentées par la compagnie.
Vous affirmez que la fragilité financières des compagnies aériennes n'est plus à faire. C'est une anomalie qui confirme que le ministre De Robien ne contrôle plus rien dans ce secteur d'activité. Le pouvoir politique a démissionné.

Vous voulez créer un fonds de garantie. Dans la Marine Marchande, on appelle ça le FIPOL, outil qui permet l'existence de bateaux poubelles. Persévérez dans cette voie et vous aurez la prolifération de "compagnies poubelles"
Exigez plutôt que le ministre des transports applique la réglementation
Henri Marnet-Cornus
ancien pilote de ligne

2.Posté par sydney Roturier le 15/12/2004 10:02 | Alerter
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à mr henri Marnet,
je ne vois le lien entre l'existence de la FIPOL et les bateaux poubelles, ni celui entre la marine marchande qui transporte de la marchandise et celui d'un transporteur de voyageurs, cela me parait des responsabilités bien differentes...

3.Posté par Rédaction le 15/12/2004 22:21 | Alerter
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Bonjour !
Nous pensons aussi qu'il ne faut pas tout mélanger. Chez les agents de voyage il existe une garantie (APS) de solidarité qui a fait ses preuves et fonctionne très bien depuis des années. Malgré les difficultés du réseau elle ne cesse de gagner des adhérents.
La Distribution n'a pas le choix : un fonds de garantie est aujourd'hui devenu indispensable car le client n'a pas à payer pour les avatars et les filous.
Cela n'empêche pas, bien sûr, un premier filtre au niveau des autorités aériennes. Mais dans tous les cas, le client n'a pas à être le dindon de la farce...

4.Posté par Henri Marnet-Cornus le 15/12/2004 23:29 | Alerter
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Le FIPOL est un fonds d'indemnisation plafonné qui permet aux armateurs peu scrupuleux de s'en tirer à bon compte!
L'existence des bateaux poubelles avec des équipages sous payés et sans protection sociale est une anomalie qui en découle, au bénéfice du business, tant pis pour la Mer Bleue...
Si la réglementation sur la validité des licences d'exploitation était appliquée partout, il n'y aurait que des compagnies de qualité, mais le prix des billets serait plus élevé. Il est "compréhensible" que personne ne veuille s'engager dans cette voie, en particulier les voyagistes, les grandes chaînes d'hôtels, etc...
Donc, le business a besoin de compagnies sans ressources financières et les passagers de fonds de garantie pour éponger les dégats. Tous les dégats ?

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