"La démarche du Ministre des transports va dans le bon sens mais elle n’est pas suffisante explique Richard Vainopoulos. Cela fait plus de deux ans que le projet de l’Ectaa (Association européenne des agents de voyages) est dans l’impasse à cause de l’opposition de certaines compagnies. Puisque rien n’avance au niveau européen, la France doit montrer l’exemple".
"Après les tristes épisodes d’Air Littoral, d’Aéris, et maintenant d’Air Bourbon, la preuve de la fragilité financière des compagnies n’est plus à faire. Les difficultés rencontrées par Air France dans un passé encore très récent montrent qu’aucune compagnie, y compris parmi les majors, n’est à l’abri.
Maintenant que l’Etat se désengage de plus en plus d’Air France et que le ciel européen se libéralise, il faut absolument anticiper les difficultés qui peuvent résulter de ces évolutions en créant une caisse de garantie."
"Faire le ménage dans le maquis des taxes aériennes"
Selon le communiqué du réseau, le coût d’une telle assurance devrait être modique : dans son projet, l’Ectaa (Association européenne des agents de voyages) l’estime à 0,45$ par billet.
Pour Richard Vainopoulos, "le coût pourrait même être nul pour le consommateur si on décidait enfin à faire le ménage dans le maquis des taxes aériennes – et notamment les taxes d’aéroport prélevées par les Chambres de commerce qui atteignent des niveaux exorbitants".
S’agissant de la forme juridique du fonds de garantie, le Président de TourCom évoque deux possibilités : "Le BSP (organisme chargé de la centralisation du paiement des billets pour le compte des compagnies aériennes) pourrait s’en charger, à condition de modifier ses statuts. Ou alors, une structure pourrait être créée, par exemple sur le modèle de l’Association Professionnelle de Solidarité qui remplit cette fonction pour les agences de voyages."
La rédaction - redaction@tourmag.com
"Après les tristes épisodes d’Air Littoral, d’Aéris, et maintenant d’Air Bourbon, la preuve de la fragilité financière des compagnies n’est plus à faire. Les difficultés rencontrées par Air France dans un passé encore très récent montrent qu’aucune compagnie, y compris parmi les majors, n’est à l’abri.
Maintenant que l’Etat se désengage de plus en plus d’Air France et que le ciel européen se libéralise, il faut absolument anticiper les difficultés qui peuvent résulter de ces évolutions en créant une caisse de garantie."
"Faire le ménage dans le maquis des taxes aériennes"
Selon le communiqué du réseau, le coût d’une telle assurance devrait être modique : dans son projet, l’Ectaa (Association européenne des agents de voyages) l’estime à 0,45$ par billet.
Pour Richard Vainopoulos, "le coût pourrait même être nul pour le consommateur si on décidait enfin à faire le ménage dans le maquis des taxes aériennes – et notamment les taxes d’aéroport prélevées par les Chambres de commerce qui atteignent des niveaux exorbitants".
S’agissant de la forme juridique du fonds de garantie, le Président de TourCom évoque deux possibilités : "Le BSP (organisme chargé de la centralisation du paiement des billets pour le compte des compagnies aériennes) pourrait s’en charger, à condition de modifier ses statuts. Ou alors, une structure pourrait être créée, par exemple sur le modèle de l’Association Professionnelle de Solidarité qui remplit cette fonction pour les agences de voyages."
La rédaction - redaction@tourmag.com