TourMaG.com : On parle du renouveau du tourisme camerounais. Cela passe par quoi ?
A-B Bilak Garka : C’est avant toute chose un renouveau en terme communication, le Cameroun était jusqu’ici peu connu en matière de tourisme, c’était beaucoup plus le football. Aujourd’hui, on se rend compte qu’on a aussi autre chose que le sport à présenter. Il y a toute une diversité écologique, humaine et culturelle à faire connaître, à valoriser, de sorte à réaffirmer ce slogan des années 60 : « le Cameroun, c’est l’Afrique en miniature.
TM.com : C’est en quelque sorte une politique de grands travaux qui s’amorce ?
A-B Bilak Garka : Oui, de grands programmes sont lancés depuis bientôt deux ans, sous l’impulsion de son Excellence, El Hadj Baba Hamadou, Ministre du Tourisme. Ils concernent en particulier l’assainissement, le réaménagement, la privatisation et l’extension du parc hôtelier.
On va s’atteler par ailleurs à améliorer l’accès à nos sites touristiques, ainsi qu’à renforcer la qualité de l’accueil et la formation des personnels. C’est autour des trois principales villes du pays (Yaoundé, Douala et Garoua) que les investissements seront, dans un premier temps, les plus importants.
A-B Bilak Garka : C’est avant toute chose un renouveau en terme communication, le Cameroun était jusqu’ici peu connu en matière de tourisme, c’était beaucoup plus le football. Aujourd’hui, on se rend compte qu’on a aussi autre chose que le sport à présenter. Il y a toute une diversité écologique, humaine et culturelle à faire connaître, à valoriser, de sorte à réaffirmer ce slogan des années 60 : « le Cameroun, c’est l’Afrique en miniature.
TM.com : C’est en quelque sorte une politique de grands travaux qui s’amorce ?
A-B Bilak Garka : Oui, de grands programmes sont lancés depuis bientôt deux ans, sous l’impulsion de son Excellence, El Hadj Baba Hamadou, Ministre du Tourisme. Ils concernent en particulier l’assainissement, le réaménagement, la privatisation et l’extension du parc hôtelier.
On va s’atteler par ailleurs à améliorer l’accès à nos sites touristiques, ainsi qu’à renforcer la qualité de l’accueil et la formation des personnels. C’est autour des trois principales villes du pays (Yaoundé, Douala et Garoua) que les investissements seront, dans un premier temps, les plus importants.
Armand-Blaise Bilak Garka, directeur de la promotion au Ministère du Tourisme
b[TM.com : Qu’en est-il des dessertes aériennes ?
A-B Bilak Garka :]i b[C’est facile de se rendre au Cameroun. Nous possédons trois aéroports internationaux et que les liaisons aériennes sont fréquentes, à l’image d’Air France, qui propose des vols tous les jours depuis Paris. Deux autres compagnies européennes desservent le pays, ce sont Swissair et SN Brussels.]i
TM.com : Quelle enveloppe est accordée au ministère ?
A-B Bilak Garka : Cette année, pour la première fois, le budget a été doublé, on est passé de 2 milliards de francs CFA l’an dernier à plus de 4 milliards pour l’exercice 2007. Un compte a été alloué spécifiquement à la promotion, ce qui traduit encore la volonté d’agir du gouvernement.
TM.com : Le tourisme, passage obligé pour poursuivre le développement ?
A-B Bilak Garka : En effet, le tourisme, actuellement cinquième secteur de l’économie, constitue un rôle capital pour l’avenir, non seulement pour la lutte contre la pauvreté, pour le bien être des Camerounais, mais aussi pour la lutte en faveur du développement durable. L’objectif, d’ici la fin du mandat présidentiel de Paul Biya, en 2011, est d’en faire l’un des trois secteurs clés, avec notamment en tête de doubler la fréquentation, qui est de 450 000 visiteurs actuellement.
A-B Bilak Garka :]i b[C’est facile de se rendre au Cameroun. Nous possédons trois aéroports internationaux et que les liaisons aériennes sont fréquentes, à l’image d’Air France, qui propose des vols tous les jours depuis Paris. Deux autres compagnies européennes desservent le pays, ce sont Swissair et SN Brussels.]i
TM.com : Quelle enveloppe est accordée au ministère ?
A-B Bilak Garka : Cette année, pour la première fois, le budget a été doublé, on est passé de 2 milliards de francs CFA l’an dernier à plus de 4 milliards pour l’exercice 2007. Un compte a été alloué spécifiquement à la promotion, ce qui traduit encore la volonté d’agir du gouvernement.
TM.com : Le tourisme, passage obligé pour poursuivre le développement ?
A-B Bilak Garka : En effet, le tourisme, actuellement cinquième secteur de l’économie, constitue un rôle capital pour l’avenir, non seulement pour la lutte contre la pauvreté, pour le bien être des Camerounais, mais aussi pour la lutte en faveur du développement durable. L’objectif, d’ici la fin du mandat présidentiel de Paul Biya, en 2011, est d’en faire l’un des trois secteurs clés, avec notamment en tête de doubler la fréquentation, qui est de 450 000 visiteurs actuellement.