"Je suis disposé à proposer une demande d'allongement aurpès de Bruxelles, je ne suis pas sûr d'obtenir gain de cause," selon Jean-Baptiste Lemoyne - DR
Après un déplacement dans le sud-ouest de la France, Jean-Baptiste Lemoyne a décidé de jouer à domicile, dans l'Yonne
"Je vous parle depuis le plus beau département de France, où j'ai échangé avec des professionnels du tourisme de la mise en place du pass sanitaire," introduit le secrétaire d'Etat au tourisme, élu sénateur de l'Yonne en juillet 2020.
Entrée en vigueur depuis le 21 juillet 2021, le "pass sanitaire" est obligatoire pour les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes. Perçu par certains comme un frein, le dispositif ferait selon le membre du gouvernement l'unanimité.
"Les personnes à l'accueil du château de Guédelon me disaient que 95% des visiteurs se présentaient avec des documents en règle, tout cela se passe bien depuis le 21 juillet. C'est en résonnance avec ce que nous disent les professionnels.
Le pli est pris, avec une prise de conscience des clients et des voyageurs," s'est félicité le responsable politique.
Derrière sa mise en place, les effets seraient plus que contrastés.
"Je vous parle depuis le plus beau département de France, où j'ai échangé avec des professionnels du tourisme de la mise en place du pass sanitaire," introduit le secrétaire d'Etat au tourisme, élu sénateur de l'Yonne en juillet 2020.
Entrée en vigueur depuis le 21 juillet 2021, le "pass sanitaire" est obligatoire pour les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes. Perçu par certains comme un frein, le dispositif ferait selon le membre du gouvernement l'unanimité.
"Les personnes à l'accueil du château de Guédelon me disaient que 95% des visiteurs se présentaient avec des documents en règle, tout cela se passe bien depuis le 21 juillet. C'est en résonnance avec ce que nous disent les professionnels.
Le pli est pris, avec une prise de conscience des clients et des voyageurs," s'est félicité le responsable politique.
Derrière sa mise en place, les effets seraient plus que contrastés.
Une 4e vague, un pass sanitaire et des conséquences sur le tourisme ?
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"Les professionnels se préparent sérieusement et méticuleusement, Roland Héguy (UMIH) s'est positionné en faveur du pass. Ce comité de filière tourisme est l'occasion de faire remonter des points pratico-pratiques avant la publication des décrets, suite à la loi.
J'ai entendu que l'espoir n'a pas disparu, de la part de Nicolas Dayot, le président de la Fédération Nationale de l’Hôtellerie de Plein Air (FNHPA). La mise en oeuvre du test lors du dernier week-end n'a pas été un problème, ce fut même un grand succès selon lui."
C'est presque un ouf de soulagement que nous aurions pu entendre, tant le secrétaire d'Etat a rappelé le peu d'impact de la mesure sur les vacances estivales et les infrastructures touristiques.
Les Français sont bien décidés à partir, avec ou sans le pass sanitaire.
Si la thalasso sera en hausse par rapport à 2019, des secteurs sont plus en difficultés comme les parcs de loisirs.
"Les gros porteurs s'en sortent bien (-10%), les plus petits vont de -20 à -76%, ce qui n'est pas seulement imputable au pass sanitaire. Du côté de l'événementiel, la commercialisation de septembre et octobre avait bien redémarré en juin," précise Jean-Baptiste Lemoyne.
Ce n'est pas tout, car selon Pablo Nakhlé Cerruti, le directeur général de Viparis, il y aura le même nombre d'événements au 2nd semestre 2021 qu'en 2019, mais à une nuance près.
"Toutefois, il y aura moins d'exposants et de surfaces louées sur les événements, de l'ordre de moins 50%."
Face à une reprise de l'épidémie que le secrétaire d'Etat n'a pas hésité à qualifier de 4e vague, les professionnels rencontrent des difficultés.
J'ai entendu que l'espoir n'a pas disparu, de la part de Nicolas Dayot, le président de la Fédération Nationale de l’Hôtellerie de Plein Air (FNHPA). La mise en oeuvre du test lors du dernier week-end n'a pas été un problème, ce fut même un grand succès selon lui."
C'est presque un ouf de soulagement que nous aurions pu entendre, tant le secrétaire d'Etat a rappelé le peu d'impact de la mesure sur les vacances estivales et les infrastructures touristiques.
Les Français sont bien décidés à partir, avec ou sans le pass sanitaire.
Si la thalasso sera en hausse par rapport à 2019, des secteurs sont plus en difficultés comme les parcs de loisirs.
"Les gros porteurs s'en sortent bien (-10%), les plus petits vont de -20 à -76%, ce qui n'est pas seulement imputable au pass sanitaire. Du côté de l'événementiel, la commercialisation de septembre et octobre avait bien redémarré en juin," précise Jean-Baptiste Lemoyne.
Ce n'est pas tout, car selon Pablo Nakhlé Cerruti, le directeur général de Viparis, il y aura le même nombre d'événements au 2nd semestre 2021 qu'en 2019, mais à une nuance près.
"Toutefois, il y aura moins d'exposants et de surfaces louées sur les événements, de l'ordre de moins 50%."
Face à une reprise de l'épidémie que le secrétaire d'Etat n'a pas hésité à qualifier de 4e vague, les professionnels rencontrent des difficultés.
Avoirs : "Je suis disposé à proposer une demande d'allongement auprès de Bruxelles"
"Le message adressé aux professionnels du tourisme a été clair. Nous avons été là pendant 15 mois, on ne vous lâchera pas. Nous allons travailler avec Bercy sous l'égide de Matignon pour trouver sur les meilleures solutions," a expliqué Jean-Baptiste Lemoyne.
Le secrétaire d'Etat est revenu aussi sur l'enjeu pour avoir des vacances et une saison sereine, à savoir la vaccination.
La campagne a connu un net regain depuis l'allocution présidentielle et les décisions prises pour contraindre les Français à la vaccination.
"Il est très intéressant de voir qu'en quelques jours, le centre de vaccination d'Auxerre est passé de 400 vaccinés quotidiens à 900 aujourd'hui.
L'appel du président a été entendu. Le Président vise 50 millions de vaccinés fin août."
Espérons alors que la France atteigne cet objectif qui permettra alors d’aborder plus sereinement l’automne à venir.
Surtout que dans le même temps, des signaux encourageants viennent du Royaume-Uni, où les cas de contaminations sont en forte diminution depuis quelques jours.
Malgré tout, l’actualité n’est pas à la fin de l’épidémie, mais bien tournée vers cette 4e vague, notamment pour les agents de voyages.
Pour ces dernières la reprise n’aura duré qu’un mois, il est déjà l’heure de s’inquiéter.
"Je me ferais l’avocat auprès du 1er ministre, pour trouver les dispositifs d’aides les plus adaptés pour les entreprises du voyage, parce que la mobilité internationale est entravée.
Valérie Boned et Jean-Pierre Mas sont revenus sur la crainte de l’échéance du remboursement des avoirs," dévoile le secrétaire d'Etat au Tourisme.
Cette dernière est prévue pour septembre, avec la peur de voir des agences devoir rembourser massivement, alors que l’argent envoyé aux fournisseurs ne reviendra pas toujours.
"Je suis disposé à proposer une demande d'allongement auprès de Bruxelles, je ne suis pas sûr d'obtenir gain de cause, car la Commission européenne est très pointilleuse là-dessus.
En tout état de cause, avec Bercy, nous travaillons aussi à des dispositifs du type prêts participatifs, pour leur permettre de maintenir la tête hors de l'eau."
Pas sûr que la proposition plaise aux agences de voyages. qui s'estiment déjà piégées par la situation actuelle.
Le secrétaire d'Etat est revenu aussi sur l'enjeu pour avoir des vacances et une saison sereine, à savoir la vaccination.
La campagne a connu un net regain depuis l'allocution présidentielle et les décisions prises pour contraindre les Français à la vaccination.
"Il est très intéressant de voir qu'en quelques jours, le centre de vaccination d'Auxerre est passé de 400 vaccinés quotidiens à 900 aujourd'hui.
L'appel du président a été entendu. Le Président vise 50 millions de vaccinés fin août."
Espérons alors que la France atteigne cet objectif qui permettra alors d’aborder plus sereinement l’automne à venir.
Surtout que dans le même temps, des signaux encourageants viennent du Royaume-Uni, où les cas de contaminations sont en forte diminution depuis quelques jours.
Malgré tout, l’actualité n’est pas à la fin de l’épidémie, mais bien tournée vers cette 4e vague, notamment pour les agents de voyages.
Pour ces dernières la reprise n’aura duré qu’un mois, il est déjà l’heure de s’inquiéter.
"Je me ferais l’avocat auprès du 1er ministre, pour trouver les dispositifs d’aides les plus adaptés pour les entreprises du voyage, parce que la mobilité internationale est entravée.
Valérie Boned et Jean-Pierre Mas sont revenus sur la crainte de l’échéance du remboursement des avoirs," dévoile le secrétaire d'Etat au Tourisme.
Cette dernière est prévue pour septembre, avec la peur de voir des agences devoir rembourser massivement, alors que l’argent envoyé aux fournisseurs ne reviendra pas toujours.
"Je suis disposé à proposer une demande d'allongement auprès de Bruxelles, je ne suis pas sûr d'obtenir gain de cause, car la Commission européenne est très pointilleuse là-dessus.
En tout état de cause, avec Bercy, nous travaillons aussi à des dispositifs du type prêts participatifs, pour leur permettre de maintenir la tête hors de l'eau."
Pas sûr que la proposition plaise aux agences de voyages. qui s'estiment déjà piégées par la situation actuelle.