« L’UPAV a pris connaissance de la composition du Steering Committee chargé de l’organisation et de la remise des TRAVEL AWARDS le 14 novembre prochain, indique cet organisme dans un communiqué.
L’UPAV regrette la sous-représentation francophone de ce comité, puisque seuls deux francophones représentent le secteur..."
L’UPAV invite donc les responsables de l’organisation des TRAVEL AWARDS à faire en sorte que le poids économique des agences francophones soit à l’avenir mieux représenté.
De plus, pour assurer une présence francophone plus importante lors des prochaines éditions, l’UPAV invite les responsables de l’organisation à choisir un endroit plus central qu’Antwerpen… (ndlr : Anvers) Il existe bien évidemment quantité d’autres salles capables d’accueillir une telle manifestation ».
60 % des touristes sont d’origine flamande
L’idée des Travel Awards est venue du magazine professionnel Travel Magazine. L’éditeur et la rédaction de ce média se situent en Flandre, plus exactement à Malines. Journal qui édite deux éditions distinctes, une francophone et une néerlandophone. Or, plus de 85 % des tours opérateurs belges ont leur siège social en Flandre.
La population francophone et donc le marché francophone représentent environ 40 % du marché et donc 60 % des touristes sont d’origine flamande. Conséquence logique : la répartition géographique des AGV est la même.
En dehors de l’organisation du premier Travel Awards en 1998, la localisation de la cérémonie a traditionnellement lieu à Anvers. Ceci pour des raisons logistiques.
Le Hilton d’Anvers en plus d’avoir une salle pouvant accueillir un dîner assis pour plus de 650 couverts jouxtant un espace cocktail, a l’avantage d’être bien situé et de disposer d’un parking aisé pouvant accueillir plusieurs centaines de voitures.
Or en Belgique, on ne compte que quelques hôtels ayant les mêmes capacités et facilités d’accueil.
Cette critique se justifie-t-elle ?
Il est exact que le nombre de francophones est largement sous-représenté dans le comité d’organisation. Mais il serait très difficile de faire autrement. Il n’existe en effet que deux organisations professionnelles 100 % francophone : l’UPAV et FAVI.
Quant à la communauté de langue allemande, elle n’a aucune fédération professionnelle sectoriel propre. Toutes les autres fédérations sont soit nationales (BTO, ABTO, FBAA) soit régionale (VVR). Si l’on prend les présidents de ces associations le nombre de francophones ne serait que 3 (le président de l’ABTO actuel est un francophone).
La situation d’Anvers n’est, certes, centrale que pour la région flamande et donc pour des AGV d’Arlon ou de Dinant difficile d’accès. Mais si l’on devait tenir compte de ce type d’argument, il faudrait déplacer le festival de Cannes puisque celui-ci a lieu dans une ville qui n’est pas au centre de la France, et Top Resa devrait quitter Deauville.
Conclusion : pour une fois qu’il y a un truc national qui marche plus ou moins bien en douce Belgique et dont les politiciens ne sont pas parvenus à rendre obligatoire la régionalisation, pourquoi changer de lieu ?
De plus c’est l’une des rares occasions qui permettent aux professionnels des trois communautés de se rencontrer et de montrer que le tourisme est au-dessus des querelles linguistiques.
Par contre, il est exact que toutes les organisations professionnelles du secteur devraient être représentées au sein du comité organisateur de l’événement.
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - 13 octobre 2003
michel.ghesquiere@euronet.be
L’UPAV regrette la sous-représentation francophone de ce comité, puisque seuls deux francophones représentent le secteur..."
L’UPAV invite donc les responsables de l’organisation des TRAVEL AWARDS à faire en sorte que le poids économique des agences francophones soit à l’avenir mieux représenté.
De plus, pour assurer une présence francophone plus importante lors des prochaines éditions, l’UPAV invite les responsables de l’organisation à choisir un endroit plus central qu’Antwerpen… (ndlr : Anvers) Il existe bien évidemment quantité d’autres salles capables d’accueillir une telle manifestation ».
60 % des touristes sont d’origine flamande
L’idée des Travel Awards est venue du magazine professionnel Travel Magazine. L’éditeur et la rédaction de ce média se situent en Flandre, plus exactement à Malines. Journal qui édite deux éditions distinctes, une francophone et une néerlandophone. Or, plus de 85 % des tours opérateurs belges ont leur siège social en Flandre.
La population francophone et donc le marché francophone représentent environ 40 % du marché et donc 60 % des touristes sont d’origine flamande. Conséquence logique : la répartition géographique des AGV est la même.
En dehors de l’organisation du premier Travel Awards en 1998, la localisation de la cérémonie a traditionnellement lieu à Anvers. Ceci pour des raisons logistiques.
Le Hilton d’Anvers en plus d’avoir une salle pouvant accueillir un dîner assis pour plus de 650 couverts jouxtant un espace cocktail, a l’avantage d’être bien situé et de disposer d’un parking aisé pouvant accueillir plusieurs centaines de voitures.
Or en Belgique, on ne compte que quelques hôtels ayant les mêmes capacités et facilités d’accueil.
Cette critique se justifie-t-elle ?
Il est exact que le nombre de francophones est largement sous-représenté dans le comité d’organisation. Mais il serait très difficile de faire autrement. Il n’existe en effet que deux organisations professionnelles 100 % francophone : l’UPAV et FAVI.
Quant à la communauté de langue allemande, elle n’a aucune fédération professionnelle sectoriel propre. Toutes les autres fédérations sont soit nationales (BTO, ABTO, FBAA) soit régionale (VVR). Si l’on prend les présidents de ces associations le nombre de francophones ne serait que 3 (le président de l’ABTO actuel est un francophone).
La situation d’Anvers n’est, certes, centrale que pour la région flamande et donc pour des AGV d’Arlon ou de Dinant difficile d’accès. Mais si l’on devait tenir compte de ce type d’argument, il faudrait déplacer le festival de Cannes puisque celui-ci a lieu dans une ville qui n’est pas au centre de la France, et Top Resa devrait quitter Deauville.
Conclusion : pour une fois qu’il y a un truc national qui marche plus ou moins bien en douce Belgique et dont les politiciens ne sont pas parvenus à rendre obligatoire la régionalisation, pourquoi changer de lieu ?
De plus c’est l’une des rares occasions qui permettent aux professionnels des trois communautés de se rencontrer et de montrer que le tourisme est au-dessus des querelles linguistiques.
Par contre, il est exact que toutes les organisations professionnelles du secteur devraient être représentées au sein du comité organisateur de l’événement.
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - 13 octobre 2003
michel.ghesquiere@euronet.be