Michelle Peluso, Pdte & CEO de Travelocity
Voilà déjà quelques années que la rumeur enflait sur l’arrivée de Travelocity en France. Alors que le site américain détenu par Sabre était déjà présent au Royaume Uni, en Allemagne, en Suède, en Norvège et au Danemark, la France se faisait attendre.
Cette fois c’est fait : Travelocity attaque le marché français, épaulé par le VPCiste allemand Otto avec qui le groupe forme une joint venture à 50-50.
Première étape de cette offensive : Travelocity annonce le rachat du groupe VFinances, qui détient le TO Boomerang et les réseaux de distribution Usit Connections et Travel Club. « Ce rachat constitue une excellente base pour construire notre implantation en France car cela nous permet de proposer une offre multi-canal, à la fois sur le web, dans des agences physiques et via un call center », se félicite Jeffrey Lavender, DG de Travelocity France.
Les 10 agences du groupe VFinances (dont 4 à Paris) deviendront ainsi, outre leur rôle de vente classique, des vitrines du nouveau site. « La présence d’agences constitue un outil marketing intéressant : nous avons constaté en Allemagne que le trafic sur le site web est plus fort là où nous disposons d’une agence physique », avance Jeffrey Lavender, qui n’exclue pas d’ouvrir ou de racheter d’autres agences en France.
La concurrence ne fait pas peur à Travelocity
Le patron de Travelocity compte aussi sur le contenu : avec Boomerang, Travelocity met la main sur une production étoffée et sur un acteur important sur Monaco. « Nous comptons piocher dans la production de Boomerang pour la mettre à disposition des autres sites Travelocity en Europe », explique Jeffrey Lavender.
Seconde étape de l’installation de Travelocity en France : le lancement du site web proprement dit. Cela sera fait d’ici la fin de l’année mais Jeffrey Lavender ne veut donner aucune date précise.
Une chose est sûre toutefois : même si le nom travelocitry.fr a été déposé par précaution, le site ne logera pas à cette enseigne « Les tests auprès du grand public ont montré que ce nom n’était pas très évocateur de notre métier », explique Jeffrey Lavender qui affirme être en pleine réflexion sur le nouveau nom.
A moins de retenir une invention propre, Sabre pourrait bien décider de reprendre l’une des deux marques dans lesquelles le groupe a déjà investi, à savoir Karavel ou Promovacances. L’entrée sur le marché français serait alors grandement facilité et épargnerait une coûteuse campagne pour installer la marque.
Quelque soit le nom retenu, Jeffrey Lavender compte également mettre à profit son partenaire allemand. Actionnaire des 3 Suisses, Otto devrait par exemple permettre à Travelocity de tisser des liens avec le site des 3 Suisses.
Reste que l’arrivée de Travelocity semble bien tardive au moment où les Opodo, Expedia, Voyages SNCF ou Lastminute se disputent le marché. Mais la présence de concurrents déjà bien implantés n’inquiète pas Jeffrey Lavender : « de nouvelles marques arrivent tout le temps. Ce n’est jamais trop tard ! », lance-t-il.
La bataille s’annonce passionnante !
Légende photo : Michelle Peluso, Pdte & CEO de Travelocity
(*) Click & mortar : agence virtuelle sur le net et agence "normale" en dur.
Cette fois c’est fait : Travelocity attaque le marché français, épaulé par le VPCiste allemand Otto avec qui le groupe forme une joint venture à 50-50.
Première étape de cette offensive : Travelocity annonce le rachat du groupe VFinances, qui détient le TO Boomerang et les réseaux de distribution Usit Connections et Travel Club. « Ce rachat constitue une excellente base pour construire notre implantation en France car cela nous permet de proposer une offre multi-canal, à la fois sur le web, dans des agences physiques et via un call center », se félicite Jeffrey Lavender, DG de Travelocity France.
Les 10 agences du groupe VFinances (dont 4 à Paris) deviendront ainsi, outre leur rôle de vente classique, des vitrines du nouveau site. « La présence d’agences constitue un outil marketing intéressant : nous avons constaté en Allemagne que le trafic sur le site web est plus fort là où nous disposons d’une agence physique », avance Jeffrey Lavender, qui n’exclue pas d’ouvrir ou de racheter d’autres agences en France.
La concurrence ne fait pas peur à Travelocity
Le patron de Travelocity compte aussi sur le contenu : avec Boomerang, Travelocity met la main sur une production étoffée et sur un acteur important sur Monaco. « Nous comptons piocher dans la production de Boomerang pour la mettre à disposition des autres sites Travelocity en Europe », explique Jeffrey Lavender.
Seconde étape de l’installation de Travelocity en France : le lancement du site web proprement dit. Cela sera fait d’ici la fin de l’année mais Jeffrey Lavender ne veut donner aucune date précise.
Une chose est sûre toutefois : même si le nom travelocitry.fr a été déposé par précaution, le site ne logera pas à cette enseigne « Les tests auprès du grand public ont montré que ce nom n’était pas très évocateur de notre métier », explique Jeffrey Lavender qui affirme être en pleine réflexion sur le nouveau nom.
A moins de retenir une invention propre, Sabre pourrait bien décider de reprendre l’une des deux marques dans lesquelles le groupe a déjà investi, à savoir Karavel ou Promovacances. L’entrée sur le marché français serait alors grandement facilité et épargnerait une coûteuse campagne pour installer la marque.
Quelque soit le nom retenu, Jeffrey Lavender compte également mettre à profit son partenaire allemand. Actionnaire des 3 Suisses, Otto devrait par exemple permettre à Travelocity de tisser des liens avec le site des 3 Suisses.
Reste que l’arrivée de Travelocity semble bien tardive au moment où les Opodo, Expedia, Voyages SNCF ou Lastminute se disputent le marché. Mais la présence de concurrents déjà bien implantés n’inquiète pas Jeffrey Lavender : « de nouvelles marques arrivent tout le temps. Ce n’est jamais trop tard ! », lance-t-il.
La bataille s’annonce passionnante !
Légende photo : Michelle Peluso, Pdte & CEO de Travelocity
(*) Click & mortar : agence virtuelle sur le net et agence "normale" en dur.