Certes, le nouvel attelage n'a plus grand chose à voir avec les ambitions affichées par ses anciens actionnaires. Et, dérision, la survie et le rétablissement de l'entreprise, fragile, passera même par un gentlemen's agreement avec sa principale concurrente...
Autre souci pour la profession qui a soufflé le chaud et le froid : le retard notoire des commandes en début de saison. Allait-on payer cash l'euphorie constatée lors des (nombreux) ponts de mai ? RTT aidant, le printemps et ses ponts avaient alors propulsé les Français vers une consommation effrénée de week ends et courts séjours.
Fort heureusement, il n'en a rien été et malgré un retard conséquent (et opportuniste) "à l'allumage", les candidats au voyage ont fini par (re) prendre le chemin des agences. Les producteurs ont eu une belle frayeur et on pouvait trouver à peu près partout, des places au beau milieu du mois de juillet. Du jamais vu !
Il n'empêche : le phénomène n'a plus rien de conjoncturel. Il est devenu, vente en ligne aidant, une solide habitude dont le développement ira croissant. Les "Dernières minutes", considérées comme très "tendance", sont l'expression d'un comportement consumériste induit par le nouveau canal de vente qu'est devenu internet.
Un problème qui devra être sérieusement pris en compte par les producteurs. En effet, beaucoup d'entre eux ne disposent pas d'une gestion informatique permettant aux agences de répondre séance tenante aux coups de coeur d'un client. Ce dernier ira alors faire son marché sur la Toile, même si celle-ci ne lui permet pas d'assouvir tout à fait ses desiderata.
En effet, pour une question de rentabilité, les agences en ligne disposent rarement des moyens humains pour bâtir une extension à partir d'un produit standard. C'est trop compliqué et ça revient cher. Une aubaine pour les agences traditionnelles, dont c'est (pas pour toutes) la force. Encore faut-il qu'en face le tour opérateur fasse preuve de réactivité... ce qui reste à démontrer pour certains !
Jean DA LUZ - 1er septembre 2001
redaction@tourmag.com
Autre souci pour la profession qui a soufflé le chaud et le froid : le retard notoire des commandes en début de saison. Allait-on payer cash l'euphorie constatée lors des (nombreux) ponts de mai ? RTT aidant, le printemps et ses ponts avaient alors propulsé les Français vers une consommation effrénée de week ends et courts séjours.
Fort heureusement, il n'en a rien été et malgré un retard conséquent (et opportuniste) "à l'allumage", les candidats au voyage ont fini par (re) prendre le chemin des agences. Les producteurs ont eu une belle frayeur et on pouvait trouver à peu près partout, des places au beau milieu du mois de juillet. Du jamais vu !
Il n'empêche : le phénomène n'a plus rien de conjoncturel. Il est devenu, vente en ligne aidant, une solide habitude dont le développement ira croissant. Les "Dernières minutes", considérées comme très "tendance", sont l'expression d'un comportement consumériste induit par le nouveau canal de vente qu'est devenu internet.
Un problème qui devra être sérieusement pris en compte par les producteurs. En effet, beaucoup d'entre eux ne disposent pas d'une gestion informatique permettant aux agences de répondre séance tenante aux coups de coeur d'un client. Ce dernier ira alors faire son marché sur la Toile, même si celle-ci ne lui permet pas d'assouvir tout à fait ses desiderata.
En effet, pour une question de rentabilité, les agences en ligne disposent rarement des moyens humains pour bâtir une extension à partir d'un produit standard. C'est trop compliqué et ça revient cher. Une aubaine pour les agences traditionnelles, dont c'est (pas pour toutes) la force. Encore faut-il qu'en face le tour opérateur fasse preuve de réactivité... ce qui reste à démontrer pour certains !
Jean DA LUZ - 1er septembre 2001
redaction@tourmag.com