La plus vieille agence de voyages au monde est à bout de souffle... /crédit photo Thomas Cook
C’est un dimanche qui n’est pas de tout repos pour le voyagiste Thomas Cook.Ses dirigeants négocient au couteau la recapitalisation de l’entreprise qui doit trouver 200 millions de livres d'ici la fin de la journée pour pouvoir poursuivre son activité.
Le Gouvernement anglais a d’ores et déjà pris ses précautions : un méga plan de rapatriement a été conclu avec différents transporteurs aériens pour pouvoir rapatrier les 150 000 clients britanniques de Thomas Cook éparpillés dans le monde.
10 000 touristes français pourraient rester aussi bloqués à l'étranger selon les estimations de Jean-Pierre Mas, le président des Entreprises de voyage cité par le Figaro.
Le Guardian estime que ce dispositif représenterait une facture de 600 millions de livres sterling.
Cette entreprise emblématique du voyage, créée il y a 178 ans, emploie aujourd’hui plus de 21 000 personnes dans le monde dont 9000 en GB et possède un réseau de distribution de 544 agences de voyages.
Le Gouvernement anglais a d’ores et déjà pris ses précautions : un méga plan de rapatriement a été conclu avec différents transporteurs aériens pour pouvoir rapatrier les 150 000 clients britanniques de Thomas Cook éparpillés dans le monde.
10 000 touristes français pourraient rester aussi bloqués à l'étranger selon les estimations de Jean-Pierre Mas, le président des Entreprises de voyage cité par le Figaro.
Le Guardian estime que ce dispositif représenterait une facture de 600 millions de livres sterling.
Cette entreprise emblématique du voyage, créée il y a 178 ans, emploie aujourd’hui plus de 21 000 personnes dans le monde dont 9000 en GB et possède un réseau de distribution de 544 agences de voyages.
Tour de table pour d'injecter 900 millions de £
Les négociations en cours sont dures et "complexes" selon la presse britannique et les précautions mises en place par les Pouvoirs publics ne laissent pas augurer d'une issue favorable.
Pourtant, les syndicats de l'entreprise font le forcing et n'imaginent pas que l'on puisse barrer d'un trait de plume cette vénérable entreprise en laissant le champ libre à son concurrent TUI qui se retrouverait de fait en position quasiment monopolistique.
Il est vrai qu'entre les 200 millions nécessaires pour faire repartir l'entreprise et les 600 requis pour le pont aérien de rapatriement, il n'y a pas photo... mais ce n'est pas aussi simple.
En effet, l'argent public peut difficilement servir à renflouer une entreprise privée sauf à la nationaliser, ce qui cadre mal avec la tradition libéraliste de la perfide Albion.
Par ailleurs, la Grande-Bretagne est toujours dans l'Europe et celle-ci voit d'un très mauvais œil ce type de soutien financier. La position du Gouvernement est par conséquent très délicate et sa marge de manœuvre réduite.
Pourtant, les syndicats de l'entreprise font le forcing et n'imaginent pas que l'on puisse barrer d'un trait de plume cette vénérable entreprise en laissant le champ libre à son concurrent TUI qui se retrouverait de fait en position quasiment monopolistique.
Il est vrai qu'entre les 200 millions nécessaires pour faire repartir l'entreprise et les 600 requis pour le pont aérien de rapatriement, il n'y a pas photo... mais ce n'est pas aussi simple.
En effet, l'argent public peut difficilement servir à renflouer une entreprise privée sauf à la nationaliser, ce qui cadre mal avec la tradition libéraliste de la perfide Albion.
Par ailleurs, la Grande-Bretagne est toujours dans l'Europe et celle-ci voit d'un très mauvais œil ce type de soutien financier. La position du Gouvernement est par conséquent très délicate et sa marge de manœuvre réduite.
Comme nous l'écrivions il y a quelques jours, le tour de table financier qui devait permettre d'injecter 900 millions de £ pour éventuel atteindre 1,1 milliard, a du plomb dans l'aile.
Le conglomérat chinois qui avait envisagé en août dernier d'investir 450 millions de livres sterling pour acquérir au moins 75% des fonds propres du voyagiste et 25% de la compagnie aérienne, a fait marche arrière.
Une reculade qui a refroidi aussi les créanciers de Thomas Cook, notamment ses banques et les actionnaires qui doivent contribuer à hauteur de 450 millions de livres et convertir leur dette afin d'acheter 75% de la compagnie aérienne et 25% de l'activité de tour-opérateur.
Le conglomérat chinois qui avait envisagé en août dernier d'investir 450 millions de livres sterling pour acquérir au moins 75% des fonds propres du voyagiste et 25% de la compagnie aérienne, a fait marche arrière.
Une reculade qui a refroidi aussi les créanciers de Thomas Cook, notamment ses banques et les actionnaires qui doivent contribuer à hauteur de 450 millions de livres et convertir leur dette afin d'acheter 75% de la compagnie aérienne et 25% de l'activité de tour-opérateur.
Des clients priés de régler la note en Tunisie
#DailyMail #bbcnews #skynews !!!PLEASE SHARE!!! Because of Thomas Cook situation, all UK tourist including myself and my partner have been held in Tunisia in the hotel Les Oranges beach hotel. Guests are being charged extortionate rates and the hotel keeping guests imprisoned!!! pic.twitter.com/XyEQEb4hFa
— Ivana (@Ivana83556697) September 21, 2019
Des clients "pris en otage " ?
Des vacanciers qui séjournaient à Les Orangers à Hammamet, auraient été empêchés de quitter le complexe hôtelier jusqu'au paiement des sommes dues par le tour opérateur britannique.
Les clients (Tweet) ont signalé que l'hôtel demandait de régler un supplément craignant de ne pas être payés par le voyagiste qui a fait les réservations.
Ryan Farmer, de Leicestershire, un client, a déclaré à BBC Radio 5 Live que l'hôtel exigeait que tous les clients qui devaient partir se rendent au préalable à la réception "pour s'acquitter de frais supplémentaires...".
Les clients n'ayant pas obtempéré, la sécurité a fermé les portes de l'hôtel, a affirmé M. Farmer qui a déclaré à l'émission : "Je dirais que c'est exactement la même chose que d'être pris en otage..."
Les clients (Tweet) ont signalé que l'hôtel demandait de régler un supplément craignant de ne pas être payés par le voyagiste qui a fait les réservations.
Ryan Farmer, de Leicestershire, un client, a déclaré à BBC Radio 5 Live que l'hôtel exigeait que tous les clients qui devaient partir se rendent au préalable à la réception "pour s'acquitter de frais supplémentaires...".
Les clients n'ayant pas obtempéré, la sécurité a fermé les portes de l'hôtel, a affirmé M. Farmer qui a déclaré à l'émission : "Je dirais que c'est exactement la même chose que d'être pris en otage..."
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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