La guerre continue entre American Airlines et les GDS.
Dernier épisode en date, une décision judiciaire d’un tribunal texan ordonnant à Sabre de continuer à afficher les vols d’American Airlines au moins jusqu’au 24 janvier, date à laquelle une nouvelle audition aura lieu.
Petit retour en arrière : American Airlines décide, le 21 décembre de retirer son inventaire d’Orbitz, l’agence en ligne appartenant à Travelport qui gère également les GDS Galileo et Wordspan.
American est en négociation avec Travelport pour le renouvellement du contrat actuel et des fameux booking fees Le retrait des vols AA d’Orbitz apparaît donc comme un moyen de pression supplémentaire de la part de la compagnie sur Travelport.
Expedia qui n’apprécie guère l’attitude d’American décide, le 1er janvier, de retirer les vols AA de son site.
Dernier épisode en date, une décision judiciaire d’un tribunal texan ordonnant à Sabre de continuer à afficher les vols d’American Airlines au moins jusqu’au 24 janvier, date à laquelle une nouvelle audition aura lieu.
Petit retour en arrière : American Airlines décide, le 21 décembre de retirer son inventaire d’Orbitz, l’agence en ligne appartenant à Travelport qui gère également les GDS Galileo et Wordspan.
American est en négociation avec Travelport pour le renouvellement du contrat actuel et des fameux booking fees Le retrait des vols AA d’Orbitz apparaît donc comme un moyen de pression supplémentaire de la part de la compagnie sur Travelport.
Expedia qui n’apprécie guère l’attitude d’American décide, le 1er janvier, de retirer les vols AA de son site.
Le 5 janvier, Sabre fait également pression sur American
Le 5 janvier, Sabre fait également pression sur American en rendant l’affichage des vols AA moins accessible. Le GDS décide aussi que l’ensemble de l’inventaire sera retiré en août, soit un mois avant la fin du contrat qui le lie à AA.
La dernière décision en date permet donc à American Airlines de continuer à être distribuée normalement via Sabre mais la compagnie en a profité pour révéler l’envers du décor.
Par exemple que sur une période d’un an et jusqu’au 30 novembre dernier, sur les 18,95 milliards de ventes de billets d‘avion, 43% vient des quatre protagonistes Sabre, Travelport, Expedia et Orbitz. Et plus précisément 6,16 milliards pour Sabre, 1,02 milliard pour Expedia et 592 millions pour Orbitz.
Dans le même temps, les ventes directes d’American se sont élevées à 6,78 milliards soit 36%.
La dernière décision en date permet donc à American Airlines de continuer à être distribuée normalement via Sabre mais la compagnie en a profité pour révéler l’envers du décor.
Par exemple que sur une période d’un an et jusqu’au 30 novembre dernier, sur les 18,95 milliards de ventes de billets d‘avion, 43% vient des quatre protagonistes Sabre, Travelport, Expedia et Orbitz. Et plus précisément 6,16 milliards pour Sabre, 1,02 milliard pour Expedia et 592 millions pour Orbitz.
Dans le même temps, les ventes directes d’American se sont élevées à 6,78 milliards soit 36%.
Les AGV américains trouvent que la plaisanterie a assez duré
De son côté le booking fee de Sabre pour un segment domestique coûte 7,31 dollars et à partir de février, le segment international sera de 7,36 dollars. Ces nouveaux tarifs de Sabre coûteraient 157 millions de dollars supplémentaires à la compagnie.
Les agents de voyages américains commencent à trouver que la plaisanterie a assez duré.
Même si la solution de lien direct entre le distributeur et la compagnie a été développé par American pour éviter l’utilisation d’un GDS, et que son utilisation est totalement gratuite pour le distributeur, les agents de voyages, dans leur majorité, souhaitent garder leurs GDS.
Le modèle tripartite compagnie-GDS-distributeur qui prévaut depuis plus de 30 ans a-t-il vécu ? Pas sûr du tout.
Mais la bataille du booking fee bat son plein outre-Atlantique, et l’évocation d’une utilisation payante des GDS par la distribution refait surface…
Les agents de voyages américains commencent à trouver que la plaisanterie a assez duré.
Même si la solution de lien direct entre le distributeur et la compagnie a été développé par American pour éviter l’utilisation d’un GDS, et que son utilisation est totalement gratuite pour le distributeur, les agents de voyages, dans leur majorité, souhaitent garder leurs GDS.
Le modèle tripartite compagnie-GDS-distributeur qui prévaut depuis plus de 30 ans a-t-il vécu ? Pas sûr du tout.
Mais la bataille du booking fee bat son plein outre-Atlantique, et l’évocation d’une utilisation payante des GDS par la distribution refait surface…