Cette année, les engagements TO sont moindres sur l'été mais la baisse est compensée par l'arrivée des groupes MICE - DR
Une flotte de 18 Boeing 757 pour une population d'un peu plus de 320 000 Islandais, l'équation touche au déraisonnable.
Et c'est sans compter avec les compagnies low cost qui viennent, à la belle saison, mordre une belle part des liaisons points à points.
C'est que, depuis 75 ans, Icelandair table sur des clients internationaux pour remplir ses avions. Et le pont qu'elle propose est jeté entre l'Europe et l'Amérique du Nord.
"Notre situation géographique permet aux appareils de faire des rotations en 24 heures, aussi bien sur les 25 destinations européennes que sur les 10 destinations d'Amérique du Nord", assure Einar Pall Tomasson, le directeur Europe continentale.
Longtemps considérée comme un outsider bon marché, "the hippy airline", la compagnie se classe aujourd'hui parmi celles qui offrent du service, avec, notamment, l'incontournable touche islandaise.
Mais le passage obligé par le hub de Reykjavik incite évidemment à tirer les prix, notamment sur les lignes les plus concurrencées.
Et c'est sans compter avec les compagnies low cost qui viennent, à la belle saison, mordre une belle part des liaisons points à points.
C'est que, depuis 75 ans, Icelandair table sur des clients internationaux pour remplir ses avions. Et le pont qu'elle propose est jeté entre l'Europe et l'Amérique du Nord.
"Notre situation géographique permet aux appareils de faire des rotations en 24 heures, aussi bien sur les 25 destinations européennes que sur les 10 destinations d'Amérique du Nord", assure Einar Pall Tomasson, le directeur Europe continentale.
Longtemps considérée comme un outsider bon marché, "the hippy airline", la compagnie se classe aujourd'hui parmi celles qui offrent du service, avec, notamment, l'incontournable touche islandaise.
Mais le passage obligé par le hub de Reykjavik incite évidemment à tirer les prix, notamment sur les lignes les plus concurrencées.
Cet hiver, la progression MICE a été en moyenne de 170%
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La compagnie dispose d'autres atouts comme celui de proposer un stop over gratuit jusqu'à 7 jours en Islande. "La demande de stopover est augmentation depuis deux ou trois ans", constate Bryndis Philibert, la directrice commerciale France.
Est ce à cause du volcan qui a bloqué l'aviation commerciale pendant plusieurs jours de suite et dirigé toutes les télévisions du monde vers cette terre du monde, toujours est-il que la fréquentation touristique internationale est en forte hausse.
Sur le marché français, les tour-opérateurs spécialistes de l'Islande remplissaient jusqu'à un tiers des sièges des trois vols quotidiens qu'opère la compagnie pendant l'été.
Cette année, les engagements TO sont moindres sur l'été mais la baisse est compensée par l'arrivée des groupes MICE.
"Cet hiver, la progression MICE a été en moyenne de 170%", prévoit Bryndis Philibert. Un engouement qui tombe on ne peut mieux au moment où la compagnie maintiendra un vol quotidien.
"En 2005, nous n'avions que deux vols hebdomadaires pendant l'hiver. La progression de trafic dépasse nos prévisions", constate-t-elle.
Est ce à cause du volcan qui a bloqué l'aviation commerciale pendant plusieurs jours de suite et dirigé toutes les télévisions du monde vers cette terre du monde, toujours est-il que la fréquentation touristique internationale est en forte hausse.
Sur le marché français, les tour-opérateurs spécialistes de l'Islande remplissaient jusqu'à un tiers des sièges des trois vols quotidiens qu'opère la compagnie pendant l'été.
Cette année, les engagements TO sont moindres sur l'été mais la baisse est compensée par l'arrivée des groupes MICE.
"Cet hiver, la progression MICE a été en moyenne de 170%", prévoit Bryndis Philibert. Un engouement qui tombe on ne peut mieux au moment où la compagnie maintiendra un vol quotidien.
"En 2005, nous n'avions que deux vols hebdomadaires pendant l'hiver. La progression de trafic dépasse nos prévisions", constate-t-elle.
Nouveautés : Zurich et Saint Petersbourg
L'autre fond de commerce d'Icelandair c'est l'Amérique du Nord. Certes, Anchorage est une destination de niche mais elle était suffisamment demandée en continuation du vol de Seattle avec Alaska Airlines pour tenter une liaison directe.
Sur le marché français, les lignes les plus demandées cet été sont Seattle et Denver, des lignes qui, avec Orlando, ont été ouvertes ces dernières années, même si Boston et New York restent des valeurs sûres.
La commercialisation des vols transatlantiques d'Icelandair est réalisée à 80% par les agences en ligne.
Et forte de ses deux spécialités, Icelandair a transporté ainsi deux millions de passagers l'année dernière et constate une progression de trafic entre 10 et 15% par an depuis cinq ans.
Pourtant, le réseau ne grandit que très progressivement. Cette année, se rajoute Zurich et Saint Petersbourg, côté Europe. Il n'est cependant pas question d'aller plus loin à l'Est pour chercher les clients asiatiques.
"Les Japonais et les Chinois commencent à s'intéresser à l'Islande mais nous gardons nos accords avec Finnair pour les faire venir en Europe", explique Einar Pall Tomasson.
La compagnie dispose d'autres accords commerciaux avec d'autres compagnies : JetBlue et Frontier aux Etats-Unis et Westjet au Canada. Ceux d'Alaska Airlines ne sont pas d'actualité.
Sur le marché français, les lignes les plus demandées cet été sont Seattle et Denver, des lignes qui, avec Orlando, ont été ouvertes ces dernières années, même si Boston et New York restent des valeurs sûres.
La commercialisation des vols transatlantiques d'Icelandair est réalisée à 80% par les agences en ligne.
Et forte de ses deux spécialités, Icelandair a transporté ainsi deux millions de passagers l'année dernière et constate une progression de trafic entre 10 et 15% par an depuis cinq ans.
Pourtant, le réseau ne grandit que très progressivement. Cette année, se rajoute Zurich et Saint Petersbourg, côté Europe. Il n'est cependant pas question d'aller plus loin à l'Est pour chercher les clients asiatiques.
"Les Japonais et les Chinois commencent à s'intéresser à l'Islande mais nous gardons nos accords avec Finnair pour les faire venir en Europe", explique Einar Pall Tomasson.
La compagnie dispose d'autres accords commerciaux avec d'autres compagnies : JetBlue et Frontier aux Etats-Unis et Westjet au Canada. Ceux d'Alaska Airlines ne sont pas d'actualité.