Avec le plan « Transform 2015 », Alexandre de Juniac est confronté à son premier mouvement de grève - DR
Reconduit dans ses fonctions pour 4 ans, Alexandre de Juniac met en place son plan de transformation et de redressement « Transform 2015 ».
Basé sur la productivité et la réduction des coûts, il vise à améliorer l'efficacité économique du groupe, dont la dette culmine alors à 6,5 milliards d’euros.
Avec ce plan, Alexandre de Juniac est confronté à son premier mouvement de grève.
Les efforts donnent des résultats. Si le plan « Transform 2015 » commence à réduire les écarts, il n’en demeure pas moins que la pression concurrentielle (compagnies low cost en Europe, compagnies du Golfe à l’Est) et conjoncturelle (baisse du revenu par passager) incite Air France à poursuivre et à amplifier ses efforts.
Le 4 mai 2015, Alexandre de Juniac présente « Perform 2020 » devant le Comité Central d’Entreprise.
Ce second plan veut agir sur les grands leviers : la compétitivité avec une amélioration de la performance opérationnelle et des coûts ; l’amélioration des services clients (salons, nouvelles cabines, divertissements à bord, repas au sol et à bord, digital) ; la façon de travailler et les modes d’organisation.
L’ambition est de renforcer une position de géant mondial à ancrage européen.
Pour soutenir ses efforts de transformation, Air France-KLM mise sur plusieurs atouts : l’innovation, l’ouverture, l’esprit de conquête, la relation attentionnée et la fiabilité qui sont au cœur de sa culture et de son histoire.
Son réseau international, qu’il continue à consolider, et ses alliances existantes et futures, doivent lui permettre de relever ces nouveaux défis.
Ces plans, accompagnés de suppressions d’emplois, se traduiront par d’importants mouvements sociaux.
Basé sur la productivité et la réduction des coûts, il vise à améliorer l'efficacité économique du groupe, dont la dette culmine alors à 6,5 milliards d’euros.
Avec ce plan, Alexandre de Juniac est confronté à son premier mouvement de grève.
Les efforts donnent des résultats. Si le plan « Transform 2015 » commence à réduire les écarts, il n’en demeure pas moins que la pression concurrentielle (compagnies low cost en Europe, compagnies du Golfe à l’Est) et conjoncturelle (baisse du revenu par passager) incite Air France à poursuivre et à amplifier ses efforts.
Le 4 mai 2015, Alexandre de Juniac présente « Perform 2020 » devant le Comité Central d’Entreprise.
Ce second plan veut agir sur les grands leviers : la compétitivité avec une amélioration de la performance opérationnelle et des coûts ; l’amélioration des services clients (salons, nouvelles cabines, divertissements à bord, repas au sol et à bord, digital) ; la façon de travailler et les modes d’organisation.
L’ambition est de renforcer une position de géant mondial à ancrage européen.
Pour soutenir ses efforts de transformation, Air France-KLM mise sur plusieurs atouts : l’innovation, l’ouverture, l’esprit de conquête, la relation attentionnée et la fiabilité qui sont au cœur de sa culture et de son histoire.
Son réseau international, qu’il continue à consolider, et ses alliances existantes et futures, doivent lui permettre de relever ces nouveaux défis.
Ces plans, accompagnés de suppressions d’emplois, se traduiront par d’importants mouvements sociaux.
Situation sociale tendue comme cadeau de bienvenue à Jean-Marc Janaillac
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En quittant le groupe, Alexandre de Juniac dresse un bilan positif de son activité et de ses « Plans ». Il laisse en revanche à son successeur une situation sociale très tendue.
Jean-Marc Janaillac entre en fonction le 4 juillet 2016.
Avant même son entrée en fonction, il a signé en juin 2016, un moratoire sur la grève des pilotes d'Air France.
Ces derniers s'engagent à ne pas se mettre en grève avant le 1er novembre, afin de lui laisser du temps pour présenter un énième plan de redressement.
« Jean-Marc Janaillac devra s'attaquer au volet social et créer de l’enthousiasme pour montrer un nouveau cap. Ce ne sera pas partie facile, d’autant que la compagnie est encore plombée par une dette nette considérable…
Air France devra faire face à la concurrence farouche des compagnies du Golfe et des low cost… Le danger vient de deux côtés : le haut de gamme tiré par les compagnies du Golfe et le bas de gamme par les vraies low costs », observe l’expert aérien Jean-Louis Baroux dans TourMaG.com du 5 septembre 2016.
Et il ajoute : « Air France est une marque formidable et elle est le premier acteur de la représentation de notre pays dans le monde. Or, la compagnie reflète l’état d’esprit de nos concitoyens ».
Jean-Marc Janaillac entre en fonction le 4 juillet 2016.
Avant même son entrée en fonction, il a signé en juin 2016, un moratoire sur la grève des pilotes d'Air France.
Ces derniers s'engagent à ne pas se mettre en grève avant le 1er novembre, afin de lui laisser du temps pour présenter un énième plan de redressement.
« Jean-Marc Janaillac devra s'attaquer au volet social et créer de l’enthousiasme pour montrer un nouveau cap. Ce ne sera pas partie facile, d’autant que la compagnie est encore plombée par une dette nette considérable…
Air France devra faire face à la concurrence farouche des compagnies du Golfe et des low cost… Le danger vient de deux côtés : le haut de gamme tiré par les compagnies du Golfe et le bas de gamme par les vraies low costs », observe l’expert aérien Jean-Louis Baroux dans TourMaG.com du 5 septembre 2016.
Et il ajoute : « Air France est une marque formidable et elle est le premier acteur de la représentation de notre pays dans le monde. Or, la compagnie reflète l’état d’esprit de nos concitoyens ».
Elle s’appelait Joon
Jean-Marc Janaillac, PDG d'Air France - KLM avec les hôtesses et stewards de Joon - photo Twitter
Le 3 novembre 2016, Jean-Marc Janaillac, PDG d’Air France-KLM, présente son nouveau plan stratégique "Trust Together".
Basé sur 9 axes stratégiques, il prévoit notamment la création d'une compagnie court et long-courrier.
Ce projet nommé "Boost" a mission de reconquérir des parts de marché sur le moyen-courrier et le long-courrier asiatique, trusté par les compagnies du Golfe aux coûts d'exploitation moindres.
Son objectif : atteindre en 2020 un chiffre d’affaires d’environ 28 milliards d’euros, pour 100 millions de passagers transportés et une flotte de 435 appareils.
Sa création annoncée le 3 novembre avec le plan de développement « Trust Together » est approuvée à l'issue d'un référendum organisé par le Syndicat national des pilotes de ligne, dont les résultats sont publiés le 20 février 2017.
Le démarrage des lignes exploitées en son nom est prévu à l'hiver 2017. Le 20 juillet 2017, la dernière née du groupe est baptisée "Joon".
Plus jeune, plus connectée, moins chère, Joon est présentée dans le détail le lundi 25 septembre 2017. Elle proposera des vols moyen-courriers à partir de 39 euros.
Plus tard, elle s'envolera vers le Brésil ou les Seychelles, avec l’objectif pour Air France de reprendre l'offensive sur des routes déficitaires.
Le 10 janvier 2019, treize mois à peine après son lancement par l'ancien P-DG d'Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac, Joon mettra fin à sa carrière.
La nouvelle direction, avec à sa tête le Canadien Benjamin Smith, venu d’Air Canada, a décidé de l'intégrer au sein de la maison-mère.
Basé sur 9 axes stratégiques, il prévoit notamment la création d'une compagnie court et long-courrier.
Ce projet nommé "Boost" a mission de reconquérir des parts de marché sur le moyen-courrier et le long-courrier asiatique, trusté par les compagnies du Golfe aux coûts d'exploitation moindres.
Son objectif : atteindre en 2020 un chiffre d’affaires d’environ 28 milliards d’euros, pour 100 millions de passagers transportés et une flotte de 435 appareils.
Sa création annoncée le 3 novembre avec le plan de développement « Trust Together » est approuvée à l'issue d'un référendum organisé par le Syndicat national des pilotes de ligne, dont les résultats sont publiés le 20 février 2017.
Le démarrage des lignes exploitées en son nom est prévu à l'hiver 2017. Le 20 juillet 2017, la dernière née du groupe est baptisée "Joon".
Plus jeune, plus connectée, moins chère, Joon est présentée dans le détail le lundi 25 septembre 2017. Elle proposera des vols moyen-courriers à partir de 39 euros.
Plus tard, elle s'envolera vers le Brésil ou les Seychelles, avec l’objectif pour Air France de reprendre l'offensive sur des routes déficitaires.
Le 10 janvier 2019, treize mois à peine après son lancement par l'ancien P-DG d'Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac, Joon mettra fin à sa carrière.
La nouvelle direction, avec à sa tête le Canadien Benjamin Smith, venu d’Air Canada, a décidé de l'intégrer au sein de la maison-mère.
Le référendum perdu de Jean-Marc Janaillac
L’année 2018, qui célèbre ses 85 ans, réserve à Air France son lot de grèves, de démissions, de nominations et de changements de stratégie.
Les crises et les conflits persistent. Pour sortir de l’impasse, Jean-Marc Janaillac lance un référendum auprès de l’ensemble des troupes d’Air France.
« Pour mettre fin au désastre et réengager l’ensemble de la compagnie dans la dynamique de croissance, j’appelle chacun à faire entendre sa voix ».
Lors de la présentation de son référendum, il conditionne son maintien en poste au résultat du vote.
Accord rejeté le 4 mai 2018 par 55,44 % du personnel d’Air France (taux de participation de 80,33%). Ce refus le conduit à annoncer sa démission.
Après une période de transition, le conseil d'administration d'Air France-KLM officialise, le 16 août 2015, la nomination de Benjamin Smith, numéro deux d'Air Canada, au poste de directeur général du groupe, avec le soutien de l'État français.
Il prend ses fonctions le 17 septembre 2018.
Les crises et les conflits persistent. Pour sortir de l’impasse, Jean-Marc Janaillac lance un référendum auprès de l’ensemble des troupes d’Air France.
« Pour mettre fin au désastre et réengager l’ensemble de la compagnie dans la dynamique de croissance, j’appelle chacun à faire entendre sa voix ».
Lors de la présentation de son référendum, il conditionne son maintien en poste au résultat du vote.
Accord rejeté le 4 mai 2018 par 55,44 % du personnel d’Air France (taux de participation de 80,33%). Ce refus le conduit à annoncer sa démission.
Après une période de transition, le conseil d'administration d'Air France-KLM officialise, le 16 août 2015, la nomination de Benjamin Smith, numéro deux d'Air Canada, au poste de directeur général du groupe, avec le soutien de l'État français.
Il prend ses fonctions le 17 septembre 2018.
2019 sous de bons auspices
Benjamin Smith, actuel PDG d'Air France-KLM amorce 2019 sous de bons auspices. L’horizon est dégagé, et le groupe sur la bonne voie - Photo Air France Corporate
L’année 2018 s’est terminée sur une embellie.
Le 20 février 2019, lors de sa très attendue - et première conférence de presse depuis son arrivée à la tête du groupe - Benjamin Smith dévoile les résultats 2018.
En dépit d’une année compliquée par les grèves du personnel, le contexte social en France et la hausse du prix du pétrole, ils sont très encourageants.
Le groupe a réalisé un bénéfice net de 409 millions d’euros en 2018, soit plus du double qu'en 2017. Le seuil des 100 millions de passagers transportés a été franchi (101 millions, soit +2,8%), le résultat opérationnel s’élève à 1,3 milliard d’euros et le résultat d’exploitation à 266 millions d’euros.
Transavia, la compagnie low cost du Groupe, a présenté la plus forte progression - 15,8 millions de passagers soit plus d'un million de plus qu’en 2017 - et réalisé son meilleur résultat d’exploitation depuis son lancement.
Le chiffre d’affaires total du groupe s’élève, lui, à 26,5 milliards d’euros, en augmentation de 2,5%, quand la marge d’exploitation indique 5%. Air France-KLM reste leader européen sur le long-courrier.
Sans perdre de temps, le nouveau directeur général a procédé à des ajustements stratégiques majeurs (intégration de Joon à la maison mère, changement de nom pour Hop!). Il a apaisé le climat social et mis fin à près d’un an de conflit.
Le SNPL, puissant syndicat de pilotes de la compagnie tricolore, a approuvé à 85,42% ses propositions salariales (avec un taux de participation de 70,51%).
Le conseil d’administration d’Air France-KLM a par ailleurs approuvé à l’unanimité son projet de simplification et d’amélioration de la gouvernance.
Benjamin Smith amorce 2019 sous de bons auspices. L’horizon est dégagé, et le groupe sur la bonne voie.
Le 20 février 2019, lors de sa très attendue - et première conférence de presse depuis son arrivée à la tête du groupe - Benjamin Smith dévoile les résultats 2018.
En dépit d’une année compliquée par les grèves du personnel, le contexte social en France et la hausse du prix du pétrole, ils sont très encourageants.
Le groupe a réalisé un bénéfice net de 409 millions d’euros en 2018, soit plus du double qu'en 2017. Le seuil des 100 millions de passagers transportés a été franchi (101 millions, soit +2,8%), le résultat opérationnel s’élève à 1,3 milliard d’euros et le résultat d’exploitation à 266 millions d’euros.
Transavia, la compagnie low cost du Groupe, a présenté la plus forte progression - 15,8 millions de passagers soit plus d'un million de plus qu’en 2017 - et réalisé son meilleur résultat d’exploitation depuis son lancement.
Le chiffre d’affaires total du groupe s’élève, lui, à 26,5 milliards d’euros, en augmentation de 2,5%, quand la marge d’exploitation indique 5%. Air France-KLM reste leader européen sur le long-courrier.
Sans perdre de temps, le nouveau directeur général a procédé à des ajustements stratégiques majeurs (intégration de Joon à la maison mère, changement de nom pour Hop!). Il a apaisé le climat social et mis fin à près d’un an de conflit.
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Benjamin Smith amorce 2019 sous de bons auspices. L’horizon est dégagé, et le groupe sur la bonne voie.
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