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V. FRAM : une marque repère « en déficit d’image » 🔑

La saga FRAM


En janvier 2012, dans un marché du tourisme très atomisé, FRAM demeure une marque repère qui s’engage dans les régions, avec 36 villes de départ. Selon une enquête réalisée par notre confrère Tour Hebdo auprès des réseaux de distribution, l’entreprise créée voici plus de 60 ans à Toulouse bénéficie d’une belle cote de popularité. Elle arriverait même en tête des tour-opérateurs généralistes.


Rédigé par Michèle SANI le Jeudi 12 Février 2015

Fin 2011, Comme beaucoup de professionnels du voyage, l’entreprise FRAM souffre. Elle est victime des conséquences d’une crise qui s’éternise.   Au contexte économique et social s’ajoute l’impact négatif qu’ont provoqué sur les ventes les révolutions de Tunisie et d’Egypte - DR
Fin 2011, Comme beaucoup de professionnels du voyage, l’entreprise FRAM souffre. Elle est victime des conséquences d’une crise qui s’éternise. Au contexte économique et social s’ajoute l’impact négatif qu’ont provoqué sur les ventes les révolutions de Tunisie et d’Egypte - DR
Le taux de satisfaction des clients fidélisés est excellent. « Encore faut-il le faire savoir auprès du grand public » souligne à l’occasion d’une conférence de presse, Olivier de Nicola.

L’ancien patron de Thomas Cook est, depuis le 16 décembre 2011, le nouveau président du directoire de FRAM. Il dit être frappé par le déficit d’image dont souffre l’entreprise.

Les réserves s’épuisent. L’argent manque et les résultats sont négatifs. Georges Colson, président du Conseil de Surveillance, est au pied du mur.

Il déclare : « La maison Fram connaît des difficultés, mais elle n'est pas en danger. Elle n'est pas endettée... Elle a un confortable patrimoine immobilier évalué à 165 M€ ».

Il dit qu’il a traversé d’autres épreuves et que FRAM aurait pu disparaître après ce terrible 4 janvier 2004.



C’est le crash de Sharm el Sheik, 133 victimes, clientes de FRAM et 13 membres d’équipage.

Épreuve terrible pour l’entreprise et ses collaborateurs, épreuve où Georges Colson est seul, en première ligne, devant les familles.

Victime d’une crise qui s’éternise

Olivier de Nicola - DR
Olivier de Nicola - DR
Comme beaucoup de professionnels du voyage, l’entreprise FRAM souffre. Elle est victime des conséquences d’une crise qui s’éternise.

Au contexte économique et social s’ajoute l’impact négatif qu’ont provoqué sur les ventes les révolutions de Tunisie et d’Egypte.

Sur ces destinations - ainsi qu’au Maroc, indirectement touché - le voyagiste a de lourds engagements. Il a, de plus, avancé de l’argent à ses filiales étrangères en difficulté.

FRAM manque de volume d’affaires, de trésorerie. Elle a un urgent besoin d’oxygène.

En octobre 2012, Georges Colson se sépare d'Olivier de Nicola pour « divergence de politique et perte de confiance ».

A 75 ans, il quitte la présidence du Conseil de Surveillance pour prendre celle, opérationnelle, du Directoire.

Marges peau de chagrin, réserves épuisées, le dernier grand voyagiste généraliste français indépendant se tourne vers les banquiers.

L’entreprise a du "bien" comme on dit, évalué fin 2012 à 90 M€ d’actifs immobiliers. Quant à la marque FRAM, grâce à sa forte notoriété, elle a une valeur estimée de 25 à 30 M€.

Georges Colson se dit prêt à ouvrir le capital à d’autres partenaires.




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