La "Loi sur le tourisme de la République populaire de Chine" est devenue effective le 1er octobre - DR : © chungking - Fotolia.com
Les trois dernières années ont été marquées par deux événements largement passés inaperçus en France.
De l’autre côté de l’Atlantique, nos pragmatiques partenaires américains ont pris la mesure de l’enjeu économique, culturel et politique du tourisme.
Coup sur coup, par le Travel Promotion Act (mars 2010) puis l’Executive Order 13597 (janvier 2012), le gouvernement fédéral a mis en place les pièces décisives d’une vigoureuse politique du tourisme.
"Je veux qu'il y ait plus de touristes ici à l'avenir. Je veux que les Etats-Unis soient la première destination touristique au monde. (…)
Davantage d'argent dépensé par davantage de touristes veut dire que davantage d'entreprises peuvent embaucher davantage d'employés", déclarait le président Obama dans son discours d’Orlando.
On ne peut être plus clair, surtout lorsqu’on met en place un fonds de promotion du tourisme américain qui devrait atteindre 300 millions de dollars et qui a la sagesse de dédier 78% de son budget à la promotion et aux études de marché, les frais de personnel et de structure restant strictement limités.
De l’autre côté de l’Atlantique, nos pragmatiques partenaires américains ont pris la mesure de l’enjeu économique, culturel et politique du tourisme.
Coup sur coup, par le Travel Promotion Act (mars 2010) puis l’Executive Order 13597 (janvier 2012), le gouvernement fédéral a mis en place les pièces décisives d’une vigoureuse politique du tourisme.
"Je veux qu'il y ait plus de touristes ici à l'avenir. Je veux que les Etats-Unis soient la première destination touristique au monde. (…)
Davantage d'argent dépensé par davantage de touristes veut dire que davantage d'entreprises peuvent embaucher davantage d'employés", déclarait le président Obama dans son discours d’Orlando.
On ne peut être plus clair, surtout lorsqu’on met en place un fonds de promotion du tourisme américain qui devrait atteindre 300 millions de dollars et qui a la sagesse de dédier 78% de son budget à la promotion et aux études de marché, les frais de personnel et de structure restant strictement limités.
"Loi sur le tourisme de la République populaire de Chine"
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De l’autre côté de l’Eurasie, nos autres pragmatiques partenaires chinois ont aussi pris la mesure de l’enjeu économique, culturel et politique du tourisme.
Ils viennent d’adopter, en avril dernier, la « Loi sur le tourisme de la République populaire de Chine » qui est devenue effective le 1er octobre.
Bien plus qu’un texte normatif, il s’agit d’une impressionnante politique publique qui met en ordre de marche l’ensemble des acteurs publics et privés du secteur.
Ainsi, par exemple, tous les niveaux de l’administration nationale, du niveau national au niveau local, sont invités à définir une stratégie de développement du tourisme, à incorporer le tourisme dans leurs plans de développement, à prendre en compte les besoins d’espace et de terrains à bâtir pour le tourisme dans leurs plans d’urbanisme, à financer les infrastructures, les services et la promotion touristiques.
Il serait illusoire de penser que les deux énormes machines de guerre qui viennent de se mettre en branle seront sans effet sur les flux internationaux de touristes et, notamment, sur la fréquentation de la destination France.
Grâce aux avantages comparatifs qui ont fait sa fortune, le tourisme français a encore les moyens de relever le défi, de rester dans le peloton de tête du tourisme mondial et, à horizon de 10 ans, de créer plusieurs centaines de milliers d’emplois et de générer plusieurs milliards d’euros de revenus supplémentaires.
C’est possible.
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IV. Pourquoi la France perd-elle des parts de marché ?
Ils viennent d’adopter, en avril dernier, la « Loi sur le tourisme de la République populaire de Chine » qui est devenue effective le 1er octobre.
Bien plus qu’un texte normatif, il s’agit d’une impressionnante politique publique qui met en ordre de marche l’ensemble des acteurs publics et privés du secteur.
Ainsi, par exemple, tous les niveaux de l’administration nationale, du niveau national au niveau local, sont invités à définir une stratégie de développement du tourisme, à incorporer le tourisme dans leurs plans de développement, à prendre en compte les besoins d’espace et de terrains à bâtir pour le tourisme dans leurs plans d’urbanisme, à financer les infrastructures, les services et la promotion touristiques.
Il serait illusoire de penser que les deux énormes machines de guerre qui viennent de se mettre en branle seront sans effet sur les flux internationaux de touristes et, notamment, sur la fréquentation de la destination France.
Grâce aux avantages comparatifs qui ont fait sa fortune, le tourisme français a encore les moyens de relever le défi, de rester dans le peloton de tête du tourisme mondial et, à horizon de 10 ans, de créer plusieurs centaines de milliers d’emplois et de générer plusieurs milliards d’euros de revenus supplémentaires.
C’est possible.
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Né en 1953, Frédéric Pierret est actuellement Directeur exécutif de Programme et Coordination à l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), à Madrid (Espagne) où il occupe ce poste depuis janvier 2010.
Avant de rejoindre l’OMT, il était Directeur du tourisme au sein de l’Administration du tourisme française (de 2005 à 2007).
Frédéric Pierret a été en parallèle conseiller de l’OMT et présidé notamment le groupe de travail sur l’évaluation des risques et la gestion des crises (de 2005 à 2007).
Il a également travaillé comme consultant pour l’élaboration d’un manuel concernant la recherche de financements du tourisme en Afrique (en 2009).
Entre 1984 et 2004, il a occupé différents postes de Secrétaire général au sein du Ministère de l’intérieur français.
Il s’exprime ici à titre personnel.
Avant de rejoindre l’OMT, il était Directeur du tourisme au sein de l’Administration du tourisme française (de 2005 à 2007).
Frédéric Pierret a été en parallèle conseiller de l’OMT et présidé notamment le groupe de travail sur l’évaluation des risques et la gestion des crises (de 2005 à 2007).
Il a également travaillé comme consultant pour l’élaboration d’un manuel concernant la recherche de financements du tourisme en Afrique (en 2009).
Entre 1984 et 2004, il a occupé différents postes de Secrétaire général au sein du Ministère de l’intérieur français.
Il s’exprime ici à titre personnel.