"nous tablions sur une activité de 60 millions en 2022 et à s'approcher des 80 millions dans 3 ou 4 ans" selon Eric Journiat (Vacancéole) - Crédit photo : Vacancéole
TourMaG.com - Avant de parler de la montagne et de Vacancéole, je voudrais recueillir vos impressions suite aux annonces du gouvernement. L'exécutif a pour la première fois pointé du doigt le tourisme, en interdisant les voyages à l'étranger, comment interprétez-vous cette mesure ?
Eric Journiat : Cela fait maintenant un an, que le virus circule dans le monde, et nous ne nous habituons pas du tout à lui.
Malheureusement les parades en termes de business nous ne les avons pas trouvées, car nous subissons la situation. Nous sommes, des professionnels du tourisme, soumis à un certain nombre d'aléas, en permanence.
Nous passons notre temps à envisager des scénarios d'ouverture, pour finalement les reporter et finalement ne pas ouvrir du tout. Nous allons d'espoirs en espoirs, en essayant de garder les équipes mobilisées.
Notre énergie est essentiellement dépensée là, sans être mobilisée dans la création de campagnes de commercialisation, mais plutôt dans la gestion de la dernière minute.
Celle-ci concerne aussi bien les réservations, comme cela a été le cas l'été dernier, que les annulations, ce que nous vivons actuellement.
TourMaG.com - Comment vivez-vous avec le flou qui entoure la montagne ?
Eric Journiat : Nous n'avons pas d'annonce, mais plutôt des reports d'information. Donc, depuis mi-décembre, nous en déduisons que nous devons reporter nos ouvertures.
C'est à peu près ce que nous vivons depuis un an. Tant bien que mal nous nous adaptons, du mieux possible. C'est à la fois dur et enthousiasmant, car il y aura un "après".
Nous sommes en train de vivre une expérience qui nous permet d'appréhender l'évolution du comportement des consommateurs.
Les changements nous les connaissions, mais ils se sont accélérés. La période est malgré tout enrichissante. Au-delà du circuit court, du plein air qui connaîtra un engouement durable, nous avons noté une véritable appétence sur la préservation de l'environnement.
Nous associons, cette crise sanitaire, à une maltraitance de l'environnement. Et finalement, chacun a une partie de la solution en soit.
A côté, nous avons une clientèle qui est restée par obligation en France durant l'été, et qui a posé quelques problèmes au niveau du comportement.
Eric Journiat : Cela fait maintenant un an, que le virus circule dans le monde, et nous ne nous habituons pas du tout à lui.
Malheureusement les parades en termes de business nous ne les avons pas trouvées, car nous subissons la situation. Nous sommes, des professionnels du tourisme, soumis à un certain nombre d'aléas, en permanence.
Nous passons notre temps à envisager des scénarios d'ouverture, pour finalement les reporter et finalement ne pas ouvrir du tout. Nous allons d'espoirs en espoirs, en essayant de garder les équipes mobilisées.
Notre énergie est essentiellement dépensée là, sans être mobilisée dans la création de campagnes de commercialisation, mais plutôt dans la gestion de la dernière minute.
Celle-ci concerne aussi bien les réservations, comme cela a été le cas l'été dernier, que les annulations, ce que nous vivons actuellement.
TourMaG.com - Comment vivez-vous avec le flou qui entoure la montagne ?
Eric Journiat : Nous n'avons pas d'annonce, mais plutôt des reports d'information. Donc, depuis mi-décembre, nous en déduisons que nous devons reporter nos ouvertures.
C'est à peu près ce que nous vivons depuis un an. Tant bien que mal nous nous adaptons, du mieux possible. C'est à la fois dur et enthousiasmant, car il y aura un "après".
Nous sommes en train de vivre une expérience qui nous permet d'appréhender l'évolution du comportement des consommateurs.
Les changements nous les connaissions, mais ils se sont accélérés. La période est malgré tout enrichissante. Au-delà du circuit court, du plein air qui connaîtra un engouement durable, nous avons noté une véritable appétence sur la préservation de l'environnement.
Nous associons, cette crise sanitaire, à une maltraitance de l'environnement. Et finalement, chacun a une partie de la solution en soit.
A côté, nous avons une clientèle qui est restée par obligation en France durant l'été, et qui a posé quelques problèmes au niveau du comportement.
"Nous tablons sur une ouverture d'une bonne partie du parc, même en cas de fermeture des remontées"
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TourMaG.com - Alors que l'on s'achemine vers une fermeture des remontées, votre parc de résidences est-il fermé ?
Eric Journiat : Actuellement, 40% de notre parc est situé à la neige.
Face aux décisions du gouvernement, nous avons pris le parti d'ouvrir la plupart de nos résidences lors des vacances scolaires, en dehors de celles situées dans les stations dépendantes de l'activité ski.
En revanche dans les stations de moyenne altitude et village, nous avons fait le plein sur quelques dates. Nous avons révisé nos tarifs à la baisse et nous avons fait le plein avec une clientèle familiale, sur des périodes courtes, de seulement 2 ou 3 jours.
Globalement le taux d'occupation nous a surpris positivement, mais nous n'avons pas du tout le chiffre d'affaires que nous faisions en temps normal.
Dans l'ensemble nous sommes insatisfaits, mais cela aurait pu être pire. Depuis janvier, la grande majorité du parc est fermé, si ce n'est à quelques rares exceptions.
Concernant les prochaines vacances, nous tablons sur une ouverture d'une bonne partie du parc, même en cas de fermeture des remontées mécaniques.
Février ressemblera, pour Vacancéole, somme toute aux vacances de Noël, avec des prix qui n'ont rien à voir avec ceux pratiqués habituellement.
TourMaG.com - Les résidences sur le littoral permettent-elles de compenser le manque d'activité de la montagne ?
Eric Journiat : Les destinations mer à proximité des grandes métropoles se sont remplies, c'est une activité supplémentaire par rapport à une année classique.
Après, il faut bien savoir que cette activité aux prix à laquelle nous la vendons en hiver, reste marginale. Nous sommes dans un contexte, où il faut faire feu de tout bois et ne rien négliger, c'est ce que nous avons fait.
TourMaG.com - Pourquoi ouvrir en cassant les prix ? Cela répond à un besoin de visibilité ?
Eric Journiat : A partir du moment, où nous considérons avoir payé les charges variables et que nous attaquons les charges fixes, alors cela vaut le coup de le faire.
Dans nos calculs nous ne prenons pas en compte les éventuelles aides que nous pourrions toucher, car nous n'avons aucune visibilité dessus, si ce n'est le chômage partiel, et nous ne pouvons pas nous contenter de cela.
Il faut maintenir, la relation avec la clientèle et si les conditions économiques sont acceptables, je pense qu'il faut le faire et ouvrir.
Eric Journiat : Actuellement, 40% de notre parc est situé à la neige.
Face aux décisions du gouvernement, nous avons pris le parti d'ouvrir la plupart de nos résidences lors des vacances scolaires, en dehors de celles situées dans les stations dépendantes de l'activité ski.
En revanche dans les stations de moyenne altitude et village, nous avons fait le plein sur quelques dates. Nous avons révisé nos tarifs à la baisse et nous avons fait le plein avec une clientèle familiale, sur des périodes courtes, de seulement 2 ou 3 jours.
Globalement le taux d'occupation nous a surpris positivement, mais nous n'avons pas du tout le chiffre d'affaires que nous faisions en temps normal.
Dans l'ensemble nous sommes insatisfaits, mais cela aurait pu être pire. Depuis janvier, la grande majorité du parc est fermé, si ce n'est à quelques rares exceptions.
Concernant les prochaines vacances, nous tablons sur une ouverture d'une bonne partie du parc, même en cas de fermeture des remontées mécaniques.
Février ressemblera, pour Vacancéole, somme toute aux vacances de Noël, avec des prix qui n'ont rien à voir avec ceux pratiqués habituellement.
TourMaG.com - Les résidences sur le littoral permettent-elles de compenser le manque d'activité de la montagne ?
Eric Journiat : Les destinations mer à proximité des grandes métropoles se sont remplies, c'est une activité supplémentaire par rapport à une année classique.
Après, il faut bien savoir que cette activité aux prix à laquelle nous la vendons en hiver, reste marginale. Nous sommes dans un contexte, où il faut faire feu de tout bois et ne rien négliger, c'est ce que nous avons fait.
TourMaG.com - Pourquoi ouvrir en cassant les prix ? Cela répond à un besoin de visibilité ?
Eric Journiat : A partir du moment, où nous considérons avoir payé les charges variables et que nous attaquons les charges fixes, alors cela vaut le coup de le faire.
Dans nos calculs nous ne prenons pas en compte les éventuelles aides que nous pourrions toucher, car nous n'avons aucune visibilité dessus, si ce n'est le chômage partiel, et nous ne pouvons pas nous contenter de cela.
Il faut maintenir, la relation avec la clientèle et si les conditions économiques sont acceptables, je pense qu'il faut le faire et ouvrir.
Annonces de Castex : "Les résidences de vacances sont les grandes oubliées de la crise..."
TourMaG.com - Rejoignez-vous le coup de gueule du patron du Club Med ?
Eric Journiat : Bien sûr que je le rejoins.
Ce qui pose problème, dans les mesures prises, même si je comprends le contexte sanitaire et la difficulté à laquelle fait face le gouvernement, c'est l'injustice.
Nous voyons en même temps qu'une fermeture des remontées mécaniques, des lieux saturés de monde comme les transports en commun ou des centres commerciaux.
Nous parlons là de vacances en plein air et c'est incompréhensible pour les professionnels de la montagne. Le paradoxe étant que nous ne sommes pas sous le coup d'une fermeture, nous pouvons ouvrir, mais dans ces conditions, ce n'est pas optimal.
Les résidences de vacances sont les grandes oubliées de la crise, car nous subissons la fermeture des remontées. C'est déjà la 3e phase que nous vivons ainsi et cela devient extrêmement compliqué.
Nous devons être fixés et savoir, comment le gouvernement envisage de venir en soutien de la profession.
TourMaG.com - Malgré tout, cela n'empêche pas Vacancéole de se développer. Quelles sont vos ambitions ?
Eric Journiat : Nous avons fait le choix dès le début de la crise sanitaire de continuer à nous développer, tout en s'en donnant les moyens.
Nous nous développons aussi bien sur notre cœur d'activité que dans d'autres domaines.
Il y aura dans tous les cas une fin à cette crise et nous devons être prêts, en maintenant le programme que nous nous étions fixés. Il y a des sujets d'extension qui se sont finalisés, dans le courant de l'année 2020 et d'autres qui le seront prochainement.
Cela va de la reprise d'établissements, en relation avec les propriétaires et les copropriétaires, mais aussi la création de nouvelles structures.
Nous voulons aussi nous diversifier, en essayant de transformer les lits froids dans les stations en lits chauds, c'est l'un de nos objectifs de l'année.
Puis nous devons lancer une filiale, Silveréole, sur la gestion de résidences séniors, un projet qui est actuellement reporté, en raison du contexte.
TourMaG.com - En 2021 que représente Vacancéole ?
Eric Journiat : Notre parc représente 80 résidences vacances, avec une perspective de volume d'activité autour de 56 millions d'euros, mais ça ne sera pas le cas.
Puis nous tablions sur une activité de 60 millions en 2022 et à s'approcher des 80 millions dans 3 ou 4 ans. Dans le même temps, nous souhaitons étendre notre parc à 100 résidences en 2024 et c'est bien parti.
L'objectif est de rééquilibrer notre activité entre l'hiver et l'été, pour des raisons de gestion de la trésorerie. Nous avons pas mal de projets sur la montagne et quelques-uns à la campagne ou à la mer.
Nous souhaitons accélérer sur la montagne et des produits qui se gèrent à l'année.
Eric Journiat : Bien sûr que je le rejoins.
Ce qui pose problème, dans les mesures prises, même si je comprends le contexte sanitaire et la difficulté à laquelle fait face le gouvernement, c'est l'injustice.
Nous voyons en même temps qu'une fermeture des remontées mécaniques, des lieux saturés de monde comme les transports en commun ou des centres commerciaux.
Nous parlons là de vacances en plein air et c'est incompréhensible pour les professionnels de la montagne. Le paradoxe étant que nous ne sommes pas sous le coup d'une fermeture, nous pouvons ouvrir, mais dans ces conditions, ce n'est pas optimal.
Les résidences de vacances sont les grandes oubliées de la crise, car nous subissons la fermeture des remontées. C'est déjà la 3e phase que nous vivons ainsi et cela devient extrêmement compliqué.
Nous devons être fixés et savoir, comment le gouvernement envisage de venir en soutien de la profession.
TourMaG.com - Malgré tout, cela n'empêche pas Vacancéole de se développer. Quelles sont vos ambitions ?
Eric Journiat : Nous avons fait le choix dès le début de la crise sanitaire de continuer à nous développer, tout en s'en donnant les moyens.
Nous nous développons aussi bien sur notre cœur d'activité que dans d'autres domaines.
Il y aura dans tous les cas une fin à cette crise et nous devons être prêts, en maintenant le programme que nous nous étions fixés. Il y a des sujets d'extension qui se sont finalisés, dans le courant de l'année 2020 et d'autres qui le seront prochainement.
Cela va de la reprise d'établissements, en relation avec les propriétaires et les copropriétaires, mais aussi la création de nouvelles structures.
Nous voulons aussi nous diversifier, en essayant de transformer les lits froids dans les stations en lits chauds, c'est l'un de nos objectifs de l'année.
Puis nous devons lancer une filiale, Silveréole, sur la gestion de résidences séniors, un projet qui est actuellement reporté, en raison du contexte.
TourMaG.com - En 2021 que représente Vacancéole ?
Eric Journiat : Notre parc représente 80 résidences vacances, avec une perspective de volume d'activité autour de 56 millions d'euros, mais ça ne sera pas le cas.
Puis nous tablions sur une activité de 60 millions en 2022 et à s'approcher des 80 millions dans 3 ou 4 ans. Dans le même temps, nous souhaitons étendre notre parc à 100 résidences en 2024 et c'est bien parti.
L'objectif est de rééquilibrer notre activité entre l'hiver et l'été, pour des raisons de gestion de la trésorerie. Nous avons pas mal de projets sur la montagne et quelques-uns à la campagne ou à la mer.
Nous souhaitons accélérer sur la montagne et des produits qui se gèrent à l'année.
"Nous sommes quelque part un enfant de la crise, nous entendons des signaux que d'autres n'entendent pas"
TourMaG.com - En septembre dernier vous avez finalisé une levée de fonds, l'objectif étant de soutenir le développement de l'entreprise ?
Eric Journiat : Ce n'est pas tout, car il y a tout un travail de fond sur l'amélioration du service client à travers des outils digitaux, mais aussi des outils de vente, en investissement dans la technologie.
La levée de fonds, auprès de Garibaldi participations et du Crédit Agricole Alpes Développement, représente au global 3,7 millions d'euros, pour 10% du capital.
Ce sont deux institutionnels présents dans la région Auvergne Rhône Alpes, c'est aussi notre choix. Cela nous permet de nous offrir plus de visibilité au niveau local et de nous appuyer sur des acteurs très actifs dans les stations.
TourMaG.com - Le secteur des résidences, surtout à la montagne, est en pleine effervescence. Il y a encore une place à se faire ?
Eric Journiat : Ce que j'ai appris, depuis 2013 et l'émergence de Vacancéole, c'est que personne ne nous attendait et qu'il y avait malgré tout une place à prendre.
Nous sommes arrivés, nous avons pris une place et nous nous sommes développés, plutôt rapidement, tout en restant structurés et organisés.
Si nous gardons le même état d'esprit, je pense qu'il y a la possibilité pour Vacancéole de devenir encore plus grand, sans que cela se face au détriment d'autres opérateurs.
Nous sommes spécialistes du diffus et je pense qu'il n'y a pas d'autres opérateurs qui ont ressenti le besoin d'aller sur ce marché là.
Nous sommes quelque part un enfant de la crise, puisque nous avons créé l'entreprise en 2009, nous entendons des signaux que d'autres n'entendent pas. Sur le diffus, il y a encore beaucoup à faire, tout comme les résidences séniors.
Après vous avez raison, le marché est extrêmement concurrentiel, il se renouvelle en permanence, à une vitesse encore jamais inégalée.
Finalement, celui qui s'en sortira le mieux dans ce secteur, ce n'est pas celui qui ira nécessairement trop vite, mais celui qui saura faire ce qu'il faut à la bonne vitesse.
Eric Journiat : Ce n'est pas tout, car il y a tout un travail de fond sur l'amélioration du service client à travers des outils digitaux, mais aussi des outils de vente, en investissement dans la technologie.
La levée de fonds, auprès de Garibaldi participations et du Crédit Agricole Alpes Développement, représente au global 3,7 millions d'euros, pour 10% du capital.
Ce sont deux institutionnels présents dans la région Auvergne Rhône Alpes, c'est aussi notre choix. Cela nous permet de nous offrir plus de visibilité au niveau local et de nous appuyer sur des acteurs très actifs dans les stations.
TourMaG.com - Le secteur des résidences, surtout à la montagne, est en pleine effervescence. Il y a encore une place à se faire ?
Eric Journiat : Ce que j'ai appris, depuis 2013 et l'émergence de Vacancéole, c'est que personne ne nous attendait et qu'il y avait malgré tout une place à prendre.
Nous sommes arrivés, nous avons pris une place et nous nous sommes développés, plutôt rapidement, tout en restant structurés et organisés.
Si nous gardons le même état d'esprit, je pense qu'il y a la possibilité pour Vacancéole de devenir encore plus grand, sans que cela se face au détriment d'autres opérateurs.
Nous sommes spécialistes du diffus et je pense qu'il n'y a pas d'autres opérateurs qui ont ressenti le besoin d'aller sur ce marché là.
Nous sommes quelque part un enfant de la crise, puisque nous avons créé l'entreprise en 2009, nous entendons des signaux que d'autres n'entendent pas. Sur le diffus, il y a encore beaucoup à faire, tout comme les résidences séniors.
Après vous avez raison, le marché est extrêmement concurrentiel, il se renouvelle en permanence, à une vitesse encore jamais inégalée.
Finalement, celui qui s'en sortira le mieux dans ce secteur, ce n'est pas celui qui ira nécessairement trop vite, mais celui qui saura faire ce qu'il faut à la bonne vitesse.
"Les vacanciers n'identifient pas clairement le positionnement de Vacancéole"
TourMaG.com - Pourriez-vous définir le diffus ?
Eric Journiat : Le monde des résidences de tourisme a permis à de grands acteurs de se développer, en relation directe avec les promoteurs.
Nous parlons dans ce cas de résidences neuves, le propriétaire confie la gestion de son bien à un Pierre & Vacances par exemple, son bien était engagé pour une période courte, généralement pour une durée de 9 ans.
Après un premier renouvellement de contrat, le produit n'intéresse plus le gestionnaire ou le propriétaire et cela devient des résidences non gérées.
Le problème, c'est que des dizaines de milliers d'appartements ne sont plus gérés et viennent modifier de manière structurelle l'équilibre économique d'une station.
En proposant des solutions de réintégration dans l'économie de ces appartements, nous venons inverser une tendance qui est inexorablement à la baisse de l'activité.
Ils sont généralement éparpillés dans la station et de qualité diverse, nous devons travailler sur la remise en tourisme et de confort.
C'est notre métier. Nous donnons de la cohérence au niveau de la gestion de ces appartements, grâce notamment à un service de conciergerie.
TourMaG.com - Avec une telle stratégie, quelle image de marque aimeriez-vous donner à Vacancéole ?
Eric Journiat : Je pense que l'image est actuellement excellente du moins chez ceux qui nous ont confié leurs appartements ou résidences.
Après nous devons positionner la marque sur la réalité du marché et des produits proposés. Les vacanciers n'identifient pas clairement le positionnement de Vacancéole, donc nous venons de travailler sur une plateforme de marque.
Nous pouvons être aussi bien positionnés sur du très haut de gamme que de l'entrée de gamme, nous devons donner du sens. Finalement, le lien commun entre tous nos produits est la valorisation du territoire et des acteurs locaux.
Les vacances chez Vacancéole, c'est une véritable expérience, permettant de s'imprégner de l'authenticité d'un territoire.
Certains vont s'appuyer sur l'hébergement, pour nous ce n'est pas cela qui caractérise Vacancéole, nous parlons de services et de proximité avec le territoire.
Eric Journiat : Le monde des résidences de tourisme a permis à de grands acteurs de se développer, en relation directe avec les promoteurs.
Nous parlons dans ce cas de résidences neuves, le propriétaire confie la gestion de son bien à un Pierre & Vacances par exemple, son bien était engagé pour une période courte, généralement pour une durée de 9 ans.
Après un premier renouvellement de contrat, le produit n'intéresse plus le gestionnaire ou le propriétaire et cela devient des résidences non gérées.
Le problème, c'est que des dizaines de milliers d'appartements ne sont plus gérés et viennent modifier de manière structurelle l'équilibre économique d'une station.
En proposant des solutions de réintégration dans l'économie de ces appartements, nous venons inverser une tendance qui est inexorablement à la baisse de l'activité.
Ils sont généralement éparpillés dans la station et de qualité diverse, nous devons travailler sur la remise en tourisme et de confort.
C'est notre métier. Nous donnons de la cohérence au niveau de la gestion de ces appartements, grâce notamment à un service de conciergerie.
TourMaG.com - Avec une telle stratégie, quelle image de marque aimeriez-vous donner à Vacancéole ?
Eric Journiat : Je pense que l'image est actuellement excellente du moins chez ceux qui nous ont confié leurs appartements ou résidences.
Après nous devons positionner la marque sur la réalité du marché et des produits proposés. Les vacanciers n'identifient pas clairement le positionnement de Vacancéole, donc nous venons de travailler sur une plateforme de marque.
Nous pouvons être aussi bien positionnés sur du très haut de gamme que de l'entrée de gamme, nous devons donner du sens. Finalement, le lien commun entre tous nos produits est la valorisation du territoire et des acteurs locaux.
Les vacances chez Vacancéole, c'est une véritable expérience, permettant de s'imprégner de l'authenticité d'un territoire.
Certains vont s'appuyer sur l'hébergement, pour nous ce n'est pas cela qui caractérise Vacancéole, nous parlons de services et de proximité avec le territoire.