Vacances Bleues souffle ses 40 bougies en 2011 et pour éviter la fameuse crise de la quarantaine, le groupe marseillais a décidé de se rajeunir et de bouleverser quelques unes de ses habitudes.
Le siège marseillais va déménager. "Nous vendons les locaux de la rue Saint Jacques à Marseille, pour louer ceux de deux bâtiments au 32, rue Edmond Rostand -2 rues plus loin", a annoncé jeudi 27 janvier 2011, Jean-Louis Largeteau, le président du directoire de Vacances Bleues lors d’une conférence de presse.
Le voyagiste entend gagner ainsi en superficie, en efficacité -en regroupant toutes ses équipes en un même lieu et surtout en rentabilité. "Une partie de l’argent obtenu grâce à cette vente va être réinvestie dans nos hôtels", explique Jean-Louis Largeteau.
Car, c’est bien connu, la quarantaine rime avec embonpoint, et de ce côté-là, on peut dire que Vacances Bleues s’élargit ces dernières années.
Le groupe s’est développé en gérant des résidences de vacances, propriété des caisses de retraite. Durant trois décennies, il s’est adressé à une clientèle de seniors, qui n’avait pas accès aux vacances.
"Mais aujourd’hui, la situation change, les seniors n’hésitent plus à partir en vacances et les caisses de retraite préfèrent revendre leurs résidences pour investir dans le très grand âge et les maisons de retraite, explique Jean-Louis Largeteau.
Et nous, nous ne voulons pas perdre notre outil de travail".
Le siège marseillais va déménager. "Nous vendons les locaux de la rue Saint Jacques à Marseille, pour louer ceux de deux bâtiments au 32, rue Edmond Rostand -2 rues plus loin", a annoncé jeudi 27 janvier 2011, Jean-Louis Largeteau, le président du directoire de Vacances Bleues lors d’une conférence de presse.
Le voyagiste entend gagner ainsi en superficie, en efficacité -en regroupant toutes ses équipes en un même lieu et surtout en rentabilité. "Une partie de l’argent obtenu grâce à cette vente va être réinvestie dans nos hôtels", explique Jean-Louis Largeteau.
Car, c’est bien connu, la quarantaine rime avec embonpoint, et de ce côté-là, on peut dire que Vacances Bleues s’élargit ces dernières années.
Le groupe s’est développé en gérant des résidences de vacances, propriété des caisses de retraite. Durant trois décennies, il s’est adressé à une clientèle de seniors, qui n’avait pas accès aux vacances.
"Mais aujourd’hui, la situation change, les seniors n’hésitent plus à partir en vacances et les caisses de retraite préfèrent revendre leurs résidences pour investir dans le très grand âge et les maisons de retraite, explique Jean-Louis Largeteau.
Et nous, nous ne voulons pas perdre notre outil de travail".
Rachat, gestion et enrichissement du catalogue
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Alors, pour rester concurrentiel, Vacances Bleues investit. "Nous allons racheter le Royal, à Nice, propriété de Premalliance et du groupe Vauban, pour un montant entre 15 et 20 millions d’euros. Il s’agit du seul hôtel 3 étoiles sur la Promenade des Anglais. L’acte définitif sera signé en juillet 2011", confie Jean-Louis Largeteau.
Et le groupe pourrait racheter 2 autres hôtels cette année. "Nous sommes en discussion avec deux établissements : l'un à Serre Chevalier et l'autre qui appartient au Club Med, en Drôme Provençale, poursuit Jean-Louis Largeteau. Mais nous comptons également consolider notre patrimoine en créant une foncière".
A noter que le groupe Vacances Bleues possède 5 hôtels, ajoutés aux 20 hôtels qu’il a en gestion.
"Nous avons également 35 sites partenaires", complète Marianne Yung, la directrice marketing et communication. Des partenariats qui permettent au groupe d’élargir son catalogue.
"Nous avons doublé notre offre par rapport à l’année dernière, notamment en développant les destinations hivernales. Cela nous permet donc de proposer une trentaine de sites d’été et une trentaine en hiver", commente Jean Louis Largeteau.
3 sites supplémentaires ont fait leur entrée en Bretagne, mais aussi des destinations en Charente, en Normandie ou encore en Provence pour l’été 2011.
"Et nous avons envisageons d’élargir notre offre hiver 2011-2012 avec 12 destinations de plus, confie Jean-Louis Largeteau. Ce sont les clients qui ont demandé à ce que nous étoffions notre catalogue. Et ceci nous permet de rester compétitifs face à notre concurrent direct, Belambra".
D’ailleurs, Vacances Bleues envisage de prendre plus d’hôtels en gestion, en mettant en place une cellule développement de 6 personnes.
Et le groupe pourrait racheter 2 autres hôtels cette année. "Nous sommes en discussion avec deux établissements : l'un à Serre Chevalier et l'autre qui appartient au Club Med, en Drôme Provençale, poursuit Jean-Louis Largeteau. Mais nous comptons également consolider notre patrimoine en créant une foncière".
A noter que le groupe Vacances Bleues possède 5 hôtels, ajoutés aux 20 hôtels qu’il a en gestion.
"Nous avons également 35 sites partenaires", complète Marianne Yung, la directrice marketing et communication. Des partenariats qui permettent au groupe d’élargir son catalogue.
"Nous avons doublé notre offre par rapport à l’année dernière, notamment en développant les destinations hivernales. Cela nous permet donc de proposer une trentaine de sites d’été et une trentaine en hiver", commente Jean Louis Largeteau.
3 sites supplémentaires ont fait leur entrée en Bretagne, mais aussi des destinations en Charente, en Normandie ou encore en Provence pour l’été 2011.
"Et nous avons envisageons d’élargir notre offre hiver 2011-2012 avec 12 destinations de plus, confie Jean-Louis Largeteau. Ce sont les clients qui ont demandé à ce que nous étoffions notre catalogue. Et ceci nous permet de rester compétitifs face à notre concurrent direct, Belambra".
D’ailleurs, Vacances Bleues envisage de prendre plus d’hôtels en gestion, en mettant en place une cellule développement de 6 personnes.
Nouvelles clientèles, nouvelles stratégies
Le groupe s’élargit mais veut prouver qu’il a les reins solides. "Le résultat opérationnel pour 2010 est de 1,2 million d’euros. C’est plus que nos prévisions, car il se trouve que la fin de l’automne a été une très bonne saison, commente Jean-Louis Largeteau.
C’est surtout le tourisme d’affaires qui a bien marché en 2010. En effet, il représente 13% de notre chiffre d’affaires total".
Et c’est principalement ce secteur que Vacances Bleues envisage de développer. "Le château de Montvillargenne, à Chantilly, en région parisienne, accueille beaucoup plus de séminaires que de vacanciers. Tout comme notre hôtel à Megève".
En tout, Vacances Bleues propose 16 hôtels destinés à ce type de tourisme et compte bien en trouver d’autres, principalement en région parisienne. Et le groupe vient de lancer sa marque "Classe Affaires".
La deuxième cible reste les familles intergénérationnelles. "Les vacances sont devenues un moment pour se ressourcer en famille, de recréer le lien social. Les seniors ne veulent plus partir entre eux, mais bien profiter des leurs, et recherchent les mêmes prestations", commente Jean-Louis Largeteau.
Entendez par là, non seulement un hôtel tout confort, mais aussi les animations qui vont avec.
Alors que la fréquentation des hôtels-clubs traditionnels baisse, les hôtels clubs-familles, avec animations, sont de plus en plus demandés, par les familles en période de vacances scolaires et hors-saison par les seniors.
"16% de nos clients en séjours sont des enfants, commente Marianne Yung. Alors nous développons les clubs d’animation pour eux, mais aussi pour les ados. A l’hôtel-club de Chorges, une formule tout compris à 210 euros par enfant et par semaine leur donne un accès à tous les services pendant les vacances scolaires".
Vacances Bleues investit également dans le mécénat de jeunes artistes, enrichit sa collection d’œuvres d’art et la décoration de ses hôtels.
Enfin, le voyagiste mise sur Internet, dans une moindre mesure. Les objectifs sont multiples : améliorer le référencement vers le site et les sites partenaires, développer les flux vers les comparateurs de prix, créer plus de services en ligne comme les codes promo pour les clients qui arrivent par les partenaires -Macif, Camif.
L’objectif étant, qu’en 2013, 10% des ventes soient effectuées sur Internet. Sans prendre un coup de vieux…
C’est surtout le tourisme d’affaires qui a bien marché en 2010. En effet, il représente 13% de notre chiffre d’affaires total".
Et c’est principalement ce secteur que Vacances Bleues envisage de développer. "Le château de Montvillargenne, à Chantilly, en région parisienne, accueille beaucoup plus de séminaires que de vacanciers. Tout comme notre hôtel à Megève".
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Entendez par là, non seulement un hôtel tout confort, mais aussi les animations qui vont avec.
Alors que la fréquentation des hôtels-clubs traditionnels baisse, les hôtels clubs-familles, avec animations, sont de plus en plus demandés, par les familles en période de vacances scolaires et hors-saison par les seniors.
"16% de nos clients en séjours sont des enfants, commente Marianne Yung. Alors nous développons les clubs d’animation pour eux, mais aussi pour les ados. A l’hôtel-club de Chorges, une formule tout compris à 210 euros par enfant et par semaine leur donne un accès à tous les services pendant les vacances scolaires".
Vacances Bleues investit également dans le mécénat de jeunes artistes, enrichit sa collection d’œuvres d’art et la décoration de ses hôtels.
Enfin, le voyagiste mise sur Internet, dans une moindre mesure. Les objectifs sont multiples : améliorer le référencement vers le site et les sites partenaires, développer les flux vers les comparateurs de prix, créer plus de services en ligne comme les codes promo pour les clients qui arrivent par les partenaires -Macif, Camif.
L’objectif étant, qu’en 2013, 10% des ventes soient effectuées sur Internet. Sans prendre un coup de vieux…