"La vraie bonne nouvelle, indique le communiqué, c’est que nos concitoyens pourraient revenir dans nos établissements dans les départements verts à compter du 2 juin et qu’ils pourraient réserver leurs vacances en France et en Outre-mer. (...)
Observons cependant que dans l’Hexagone, les établissements touristiques ont été fermés en Basse Saison, et qu’ils espèrent rouvrir en Haute Saison. C’est bien l’inverse de ce qui se passe dans les Outre-mer ou les entreprises ont été vidées de leurs clients en pleine Haute saison, suite à décision unilatérale.
En outre nos territoires sont en bout de ligne : spécificités, aérien imposé... coût de la masse salariale plus important etc.. On ne peut pas dans nos régions ultramarines être logé raisonnablement à la même enseigne que dans l’hexagone et appliquer les mêmes remèdes.
Alors que dans l’Hexagone, le train et la voiture pourront permettre un redémarrage de la fréquentation touristique malgré des baisses indiscutables de pouvoir d’achat, comment se rendre dans les Outre-mer sans emprunter un transport aérien plus coûteux, assorti de certaines mesures sanitaires résolument dissuasives ?
Parler des Outre-mer sans lever les contraintes qui pèsent actuellement, cela ressemblerait alors à un simple effet d’annonce déconnecté de la réalité. Le Premier Ministre l’a annoncé : « Les Français pourront aller en vacances en juillet et août, en France et dans l’Outre-mer ». (...) Encore faudra-t-il que l’on accepte de libérer le trafic aérien, d’ouvrir nos restaurants et piscine, d’autoriser la baignade, car nos touristes ne prennent pas l’avion pour venir simplement coucher dans un de nos hébergements.
Observons cependant que dans l’Hexagone, les établissements touristiques ont été fermés en Basse Saison, et qu’ils espèrent rouvrir en Haute Saison. C’est bien l’inverse de ce qui se passe dans les Outre-mer ou les entreprises ont été vidées de leurs clients en pleine Haute saison, suite à décision unilatérale.
En outre nos territoires sont en bout de ligne : spécificités, aérien imposé... coût de la masse salariale plus important etc.. On ne peut pas dans nos régions ultramarines être logé raisonnablement à la même enseigne que dans l’hexagone et appliquer les mêmes remèdes.
Alors que dans l’Hexagone, le train et la voiture pourront permettre un redémarrage de la fréquentation touristique malgré des baisses indiscutables de pouvoir d’achat, comment se rendre dans les Outre-mer sans emprunter un transport aérien plus coûteux, assorti de certaines mesures sanitaires résolument dissuasives ?
Parler des Outre-mer sans lever les contraintes qui pèsent actuellement, cela ressemblerait alors à un simple effet d’annonce déconnecté de la réalité. Le Premier Ministre l’a annoncé : « Les Français pourront aller en vacances en juillet et août, en France et dans l’Outre-mer ». (...) Encore faudra-t-il que l’on accepte de libérer le trafic aérien, d’ouvrir nos restaurants et piscine, d’autoriser la baignade, car nos touristes ne prennent pas l’avion pour venir simplement coucher dans un de nos hébergements.
L’État a créé un préjudice certain
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Nos professionnels déjà très endettés attendaient une autre réponse que celle consistant à encore augmenter leurs dettes pour rembourser des pertes dont ils ne sont pas responsables. La dette ne peut pas être la réponse majeure du gouvernement.
L’État a créé un préjudice certain et nous autorise à emprunter nos pertes, sans assumer pleinement ses responsabilités qui consisteraient à compenser le préjudice qu’il a créé par un confinement spécifique, alors que d’autres ont choisi des voies différentes.
Dans le même temps, l’État prend en charge partiellement des salariés du privé par la mise en place du chômage partiel, tout en maintenant à 100 % les salaires de la fonction publique, en adoptant ainsi un comportement inégalitaire.
Certes des mesures d’aides sont annoncées. (...) On nous annonce une enveloppe de 1,3 Milliards d’€ pour l’investissement public en fonds propres auxquels vont s’ajouter des investissements privés faisant monter l’enveloppe à 7 milliards : à quoi cette enveloppe correspond-elle ?
Des investissements concernant des établissements à capitaux d’État, via la Caisse des Dépôts, comme l’environnement du Futuroscope ou de la Compagnie des Alpes, sont-ils envisagés dans cette enveloppe ?
Si cela était le cas, cela restreindrait considérablement l’enveloppe réelle destinée aux entreprises privées du secteur touristique.
(...) D’autres mesures dépendront du bon vouloir des maires et des présidents de communautés de communes, comme la remise de la CFE ou de la taxe de séjour, jusqu’au 2/3 compensée à 50 % par le Gouvernement.
Cela permettrait d’alléger le fardeau des charges pesant sur les entreprises, car il vaudrait mieux pour les communautés de communes, en 2020, perdre 33 % de ces charges (50 % de 66 %) que de perdre définitivement 100 % de leur recettes, si les entreprises ferment pour ne pas avoir reçues l’aide qu’elles auraient dû recevoir au plan local par esprit de solidarité.
L’État a créé un préjudice certain et nous autorise à emprunter nos pertes, sans assumer pleinement ses responsabilités qui consisteraient à compenser le préjudice qu’il a créé par un confinement spécifique, alors que d’autres ont choisi des voies différentes.
Dans le même temps, l’État prend en charge partiellement des salariés du privé par la mise en place du chômage partiel, tout en maintenant à 100 % les salaires de la fonction publique, en adoptant ainsi un comportement inégalitaire.
Certes des mesures d’aides sont annoncées. (...) On nous annonce une enveloppe de 1,3 Milliards d’€ pour l’investissement public en fonds propres auxquels vont s’ajouter des investissements privés faisant monter l’enveloppe à 7 milliards : à quoi cette enveloppe correspond-elle ?
Des investissements concernant des établissements à capitaux d’État, via la Caisse des Dépôts, comme l’environnement du Futuroscope ou de la Compagnie des Alpes, sont-ils envisagés dans cette enveloppe ?
Si cela était le cas, cela restreindrait considérablement l’enveloppe réelle destinée aux entreprises privées du secteur touristique.
(...) D’autres mesures dépendront du bon vouloir des maires et des présidents de communautés de communes, comme la remise de la CFE ou de la taxe de séjour, jusqu’au 2/3 compensée à 50 % par le Gouvernement.
Cela permettrait d’alléger le fardeau des charges pesant sur les entreprises, car il vaudrait mieux pour les communautés de communes, en 2020, perdre 33 % de ces charges (50 % de 66 %) que de perdre définitivement 100 % de leur recettes, si les entreprises ferment pour ne pas avoir reçues l’aide qu’elles auraient dû recevoir au plan local par esprit de solidarité.
Outre-mer l’activité touristique ne reprendra pas avant fin 2020
D’autres mesures, encore, sèment le trouble, comme la révision des modalités du chômage partiel à compter de la fin septembre 2020 alors que certaines entreprises seront toujours dans l’incapacité de rouvrir.
Dans les Outre-mer l’activité touristique ne reprendra pas avant fin 2020 et n’atteindra pas son niveau antérieur avant 2022. (...)
Enfin, des mesures sont totalement absentes comme celles relatives aux loyers ou aux assurances, ainsi que la réouverture d’Orly, aéroport naturel de desserte de la clientèle de l’espace Schengen ou encore la libération de la reprise sans contrainte de la desserte aérienne de nos destinations. Nos attentes légitimes ont été déçues.
Dans ces conditions, tous les professionnels de la filière, que ce soit l’aérien, les aéroports, transporteurs, hébergeurs, restaurateurs, animateurs, acteurs de l’événementiel, etc… restent très inquiets ! Beaucoup d’acteurs constatent que leurs particularités ne sont pas suffisamment prises en compte.
Nous espérons qu’après avoir été informées des précisions que nous attendions, nos entreprises se verront donner les moyens véritables et concrets de tenir et de reprendre leur activité après une fermeture décidée et prononcée unilatéralement par le gouvernement.
Nous considérons que ce plan esquissé n’est pas achevé et qu’il n’est qu’un plan d’étape. Pour nos organisations, le compte n’y est pas. Nombre de nos propositions n’ont pas été abordées.
Ce plan doit être complété, il en va de la survie de nos établissements ! La prochaine étape est fixée au 25 mai.
Nous connaîtrons alors la date et les modalités de réouverture de nos établissements. D’ici là, il est indispensable que des mesures concrètes soient annoncées pour que nous puissions reprendre confiance… Le 18 Mai 2020
Pour nos Organisations Touristiques, Guadeloupe, Guyane, Martinique, Saint-Martin
Dans les Outre-mer l’activité touristique ne reprendra pas avant fin 2020 et n’atteindra pas son niveau antérieur avant 2022. (...)
Enfin, des mesures sont totalement absentes comme celles relatives aux loyers ou aux assurances, ainsi que la réouverture d’Orly, aéroport naturel de desserte de la clientèle de l’espace Schengen ou encore la libération de la reprise sans contrainte de la desserte aérienne de nos destinations. Nos attentes légitimes ont été déçues.
Dans ces conditions, tous les professionnels de la filière, que ce soit l’aérien, les aéroports, transporteurs, hébergeurs, restaurateurs, animateurs, acteurs de l’événementiel, etc… restent très inquiets ! Beaucoup d’acteurs constatent que leurs particularités ne sont pas suffisamment prises en compte.
Nous espérons qu’après avoir été informées des précisions que nous attendions, nos entreprises se verront donner les moyens véritables et concrets de tenir et de reprendre leur activité après une fermeture décidée et prononcée unilatéralement par le gouvernement.
Nous considérons que ce plan esquissé n’est pas achevé et qu’il n’est qu’un plan d’étape. Pour nos organisations, le compte n’y est pas. Nombre de nos propositions n’ont pas été abordées.
Ce plan doit être complété, il en va de la survie de nos établissements ! La prochaine étape est fixée au 25 mai.
Nous connaîtrons alors la date et les modalités de réouverture de nos établissements. D’ici là, il est indispensable que des mesures concrètes soient annoncées pour que nous puissions reprendre confiance… Le 18 Mai 2020
Pour nos Organisations Touristiques, Guadeloupe, Guyane, Martinique, Saint-Martin