Du coté des destinations, près de 70% des personnes interrogées comptent rester en France, contre 30% qui partiraient à l'étranger. Un ratio qui reste stable.
On s'en doutait, les Français ne sont pas prêts à sacrifier leurs sacro-saintes vacances d'été, et ceci en dépit de la crise.
Une observation révélée par une étude Benchmark, réalisée du 27 janvier au 15 février dernier auprès de 1321 personnes.
En revanche, si 40% des sondés estiment qu'ils dépenseront autant que l'année dernière, 20% affirment qu'ils diminueront un peu leur budget, un chiffre en hausse de 10 points par rapport à 2010.
« Les Français ont la sensation que leur pouvoir d'achat s'effrite » explique Gilles Blanc, le directeur d'études. «Mais ils ne sont pas prêts à faire des concessions sur la destination ».
Les voyageurs vont donc limiter leurs dépenses quotidiennes, mais également la part de l'hébergement.
En effet, loger chez des amis et de la famille arrive désormais en seconde position, derrière la location saisonnière. L'engouement pour le camping, particulièrement fort ces dernières années, devrait désormais se stabiliser.
Quant aux réservations, près d'un tiers des sondés avaient déjà acheté leur séjour mi-février. «Les catégories les plus populaires savent que plus elles réservent tôt, plus elles pourront bénéficier de tarifs intéressants » détaille Gilles Blanc.
A contrario, dans les catégories CSP+, c'est la dernière minute prévaut. Une tendance qui n'est pas pour arranger les hôteliers.
Pour ce qui est de la durée de séjour, elle reste stable, s'élevant à 16,7 jours en 2010 à 17,1 cette année.
Une observation révélée par une étude Benchmark, réalisée du 27 janvier au 15 février dernier auprès de 1321 personnes.
En revanche, si 40% des sondés estiment qu'ils dépenseront autant que l'année dernière, 20% affirment qu'ils diminueront un peu leur budget, un chiffre en hausse de 10 points par rapport à 2010.
« Les Français ont la sensation que leur pouvoir d'achat s'effrite » explique Gilles Blanc, le directeur d'études. «Mais ils ne sont pas prêts à faire des concessions sur la destination ».
Les voyageurs vont donc limiter leurs dépenses quotidiennes, mais également la part de l'hébergement.
En effet, loger chez des amis et de la famille arrive désormais en seconde position, derrière la location saisonnière. L'engouement pour le camping, particulièrement fort ces dernières années, devrait désormais se stabiliser.
Quant aux réservations, près d'un tiers des sondés avaient déjà acheté leur séjour mi-février. «Les catégories les plus populaires savent que plus elles réservent tôt, plus elles pourront bénéficier de tarifs intéressants » détaille Gilles Blanc.
A contrario, dans les catégories CSP+, c'est la dernière minute prévaut. Une tendance qui n'est pas pour arranger les hôteliers.
Pour ce qui est de la durée de séjour, elle reste stable, s'élevant à 16,7 jours en 2010 à 17,1 cette année.
La Tunisie rétrograde de la 3e à la 10e place
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Du coté des destinations, près de 70% des personnes interrogées comptent rester en France, contre 30% qui partiraient à l'étranger. Un ratio qui reste stable.
Dans l'Hexagone, la mer arrive comme toujours en tête du classement, avec plus de 60% des intentions de départ.
Les préférences vont à la Méditerranée, mais aussi à la Corse, l'Aquitaine et le Pays Basque en forte croissance. Par contre, la Bretagne et l'Atlantique devront accuser en léger recul.
A l'étranger, les intentions de départ sont bien entendu corrélées avec l'actualité. Alors que la Tunisie se classait en troisième position l'année dernière, elle est aujourd'hui rétrogradée à la 10e place des pays choisis par les vacanciers.
Cet effondrement profite aux autres destinations du pourtour méditerranéen, comme la Grèce et la Turquie. Concernant le long-courrier, les États-Unis et le Canada recueillent 10% des suffrages et les intentions pour l'Asie ont été multipliées par deux.
« Mais toutes ces tendances pourront évoluer en fonction des surcharges de pétrole et de la situation au Maghreb » déclare Gilles Blanc.
Dans l'Hexagone, la mer arrive comme toujours en tête du classement, avec plus de 60% des intentions de départ.
Les préférences vont à la Méditerranée, mais aussi à la Corse, l'Aquitaine et le Pays Basque en forte croissance. Par contre, la Bretagne et l'Atlantique devront accuser en léger recul.
A l'étranger, les intentions de départ sont bien entendu corrélées avec l'actualité. Alors que la Tunisie se classait en troisième position l'année dernière, elle est aujourd'hui rétrogradée à la 10e place des pays choisis par les vacanciers.
Cet effondrement profite aux autres destinations du pourtour méditerranéen, comme la Grèce et la Turquie. Concernant le long-courrier, les États-Unis et le Canada recueillent 10% des suffrages et les intentions pour l'Asie ont été multipliées par deux.
« Mais toutes ces tendances pourront évoluer en fonction des surcharges de pétrole et de la situation au Maghreb » déclare Gilles Blanc.