Jacques Fantini, chercheur de Biochimie et Biologie Moléculaire à l'Université Aix-Marseille, a analysé le variant Omicron - Dépositphotos @KukiLadrondeGuevara
La dernière fois que le professeur Jacques Fantini a fait parler de lui, ce fut pour annoncer la création d'un traitement efficace contre Alzheimer.
Depuis ce chercheur et professeur de Biologie Moléculaire à l'Université Aix-Marseille, livre ses analyses sur l'épidémie du coronavirus.
Après avoir prédit que le variant Delta connaîtrait une expansion au niveau mondial dès avril 2021, le célèbre professeur a de nouveau passé le variant Omicron au crible.
Lors de l'étude de la précédente mutation, les équipes de Jacques Fantini ont défini un indice de transmissibilité (T-index) calculé à partir des paramètres de cinétique et d'affinité de la liaison du coronavirus aux cellules hôtes.
Celui-ci s'avérait être utile dans la "stratégie de surveillance sanitaire pour anticiper les futures épidémies de Covid-19," selon l'article paru dans Journal of infection.
Depuis ce chercheur et professeur de Biologie Moléculaire à l'Université Aix-Marseille, livre ses analyses sur l'épidémie du coronavirus.
Après avoir prédit que le variant Delta connaîtrait une expansion au niveau mondial dès avril 2021, le célèbre professeur a de nouveau passé le variant Omicron au crible.
Lors de l'étude de la précédente mutation, les équipes de Jacques Fantini ont défini un indice de transmissibilité (T-index) calculé à partir des paramètres de cinétique et d'affinité de la liaison du coronavirus aux cellules hôtes.
Celui-ci s'avérait être utile dans la "stratégie de surveillance sanitaire pour anticiper les futures épidémies de Covid-19," selon l'article paru dans Journal of infection.
Variant Omicron : "les mutations vont dans tous les sens, sans logique particulière"
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Pour savoir si le variant Omicron représente une menace pour le monde entier, le professeur Jacques Fantini a passé la mutation à l’analyse du T-index (index de transmissibilité).
Toujours selon le chercheur français, l'analyse a évalué le variant Delta avec un T-Index de 10,67, alors même que la souche initiale en possédait T-Index de 2,16, donc une transmissibilité 5 fois plus importante pour la mutation indienne.
Après avoir passé le variant Omicron au crible du T-Index, le résultat est plutôt étonnant, alors que tout le monde alerte sur sa très haute transmission.
"Le calcul effectué pour le variant Omicron donne un T-index = 3,90. Il est donc a priori moins transmissible que Delta, qui reste à ce jour le variant possédant le T-index le plus élevé," explique le professeur sur Linkedin.
En résumé, le variant Omicron serait presque 3 fois moins transmissible que le variant Delta.
Ce n'est pas tout, car les mutations qui inquiètent le monde notamment sur la protéine Spike, permettant au virus de pénétrer dans nos cellules, "n’obéissent à aucune logique de sélection."
Elles découleraient (les mutations) surtout d'une absence de contrôle immunologique ou à des traitements antiviraux pouvant favoriser l’apparition de mutations.
Pour rappel, le variant omicron a été développé par "une personne immunodéprimée".
Pire même, pour Omicron, les mutations vont dans tous les sens, sans logique particulière, certaines s’annihilent mutuellement, poursuit le chercheur de l'Université de Marseille.
Selon lui, le variant Omicron ne supplantera pas le Delta.
"Pour l'instant le vrai problème c'est Delta avec un nombre de contaminations record en Europe. Les gestes barrières sont indispensables," nous confiait Jacques Fantini.
Le monde jouerait-il à se faire peur ? En attendant la France a renouvelé l'interdiction des arrivées en provenances d'Afrique Australe.
Toujours selon le chercheur français, l'analyse a évalué le variant Delta avec un T-Index de 10,67, alors même que la souche initiale en possédait T-Index de 2,16, donc une transmissibilité 5 fois plus importante pour la mutation indienne.
Après avoir passé le variant Omicron au crible du T-Index, le résultat est plutôt étonnant, alors que tout le monde alerte sur sa très haute transmission.
"Le calcul effectué pour le variant Omicron donne un T-index = 3,90. Il est donc a priori moins transmissible que Delta, qui reste à ce jour le variant possédant le T-index le plus élevé," explique le professeur sur Linkedin.
En résumé, le variant Omicron serait presque 3 fois moins transmissible que le variant Delta.
Ce n'est pas tout, car les mutations qui inquiètent le monde notamment sur la protéine Spike, permettant au virus de pénétrer dans nos cellules, "n’obéissent à aucune logique de sélection."
Elles découleraient (les mutations) surtout d'une absence de contrôle immunologique ou à des traitements antiviraux pouvant favoriser l’apparition de mutations.
Pour rappel, le variant omicron a été développé par "une personne immunodéprimée".
Pire même, pour Omicron, les mutations vont dans tous les sens, sans logique particulière, certaines s’annihilent mutuellement, poursuit le chercheur de l'Université de Marseille.
Selon lui, le variant Omicron ne supplantera pas le Delta.
"Pour l'instant le vrai problème c'est Delta avec un nombre de contaminations record en Europe. Les gestes barrières sont indispensables," nous confiait Jacques Fantini.
Le monde jouerait-il à se faire peur ? En attendant la France a renouvelé l'interdiction des arrivées en provenances d'Afrique Australe.