Les violents affrontements confessionnels qui ont mené à la mise en place d’un couvre-feu au Caire inciteront-ils le gouvernement de transition égyptien à assurer davantage de sécurité ? / photo dr Al Masry Al Youm
Les violents affrontements confessionnels qui ont mené à la mise en place d’un couvre-feu au Caire dans la nuit de dimanche à lundi ont-ils été l’événement de trop qui va inciter le gouvernement de transition égyptien à assurer davantage de sécurité ?
D’ores et déjà dans la journée de lundi, les autorités égyptiennes ont multiplié les gestes comme la décision d’appliquer la peine de mort au meurtrier qui s’en était pris à la communauté copte l’année dernière.
La protection des églises sera également renforcée. De son côté, le chef de l’église copte d’Egypte, le patriarche Chenouda III a appelé sa communauté à ne plus organiser de manifestation, de façon à ce qu’elle ne soit accusée d’aucune provocation.
Pendant ce temps, la ville du Caire a repris hier un fonctionnement habituel avec l’ouverture du musée, des pyramides et un programme de vols normal à l’aéroport.
A l’office de tourisme égyptien à Paris, Nahed Rizk, sa directrice n’entend pas arrêter ou repousser la campagne de promotion en cours actuellement.
« Cet incident du Caire peut provoquer une nouvelle hésitation chez les clients intéressés par un voyage en Egypte. C’est bien dommage car les réservations reprenaient doucement mais sûrement chez les tour-opérateurs », estime-t-elle.
D’ores et déjà dans la journée de lundi, les autorités égyptiennes ont multiplié les gestes comme la décision d’appliquer la peine de mort au meurtrier qui s’en était pris à la communauté copte l’année dernière.
La protection des églises sera également renforcée. De son côté, le chef de l’église copte d’Egypte, le patriarche Chenouda III a appelé sa communauté à ne plus organiser de manifestation, de façon à ce qu’elle ne soit accusée d’aucune provocation.
Pendant ce temps, la ville du Caire a repris hier un fonctionnement habituel avec l’ouverture du musée, des pyramides et un programme de vols normal à l’aéroport.
A l’office de tourisme égyptien à Paris, Nahed Rizk, sa directrice n’entend pas arrêter ou repousser la campagne de promotion en cours actuellement.
« Cet incident du Caire peut provoquer une nouvelle hésitation chez les clients intéressés par un voyage en Egypte. C’est bien dommage car les réservations reprenaient doucement mais sûrement chez les tour-opérateurs », estime-t-elle.
La tendance à la reprise était très nette
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Du côté du Ceto, les producteurs étaient appelés dès lundi matin à indiquer tous les renseignements pratiques concernant les changements de programme éventuels dans l’espace B2B qui leur est réservé sur le site de l’association.
Mais Jurgen Backman, le secrétaire général de l'association ne prévoyait pas de communication globale sur la destination.
Lundi après-midi, Tewfik Ghattas, le gérant de STI, spécialiste de la destination, attendait de croiser les informations en provenance Égypte pour diffuser ses conseils aux distributeurs sur le site du Ceto.
Il constatait aussi que les clients déjà inscrits ne cédaient pas non plus à la panique. Les individuels et groupes inscrits pour les vacances de Toussaint n'ont pas cherché pas à annuler leurs voyages ou à le reporter.
« Cette tragédie qui est arrivée au Caire hier tombe au moment où la destination Egypte est en pleine phase de redémarrage chez nous avec une moyenne d’une trentaine d’inscriptions individuelles par jour pour les mois de novembre et décembre et surtout pour les vacances de février.
Les groupes reviennent de la même façon. Et cette tendance à la reprise est constatée chez les autres producteurs aussi », explique Tewfik Ghattas.
Même si les producteurs savent gérer les situations de crise, ils savent aussi que c’est le retour au calme qui est une condition sine qua non à la reprise du tourisme égyptien.
A suivre, donc, sur le site du Ceto...
Mais Jurgen Backman, le secrétaire général de l'association ne prévoyait pas de communication globale sur la destination.
Lundi après-midi, Tewfik Ghattas, le gérant de STI, spécialiste de la destination, attendait de croiser les informations en provenance Égypte pour diffuser ses conseils aux distributeurs sur le site du Ceto.
Il constatait aussi que les clients déjà inscrits ne cédaient pas non plus à la panique. Les individuels et groupes inscrits pour les vacances de Toussaint n'ont pas cherché pas à annuler leurs voyages ou à le reporter.
« Cette tragédie qui est arrivée au Caire hier tombe au moment où la destination Egypte est en pleine phase de redémarrage chez nous avec une moyenne d’une trentaine d’inscriptions individuelles par jour pour les mois de novembre et décembre et surtout pour les vacances de février.
Les groupes reviennent de la même façon. Et cette tendance à la reprise est constatée chez les autres producteurs aussi », explique Tewfik Ghattas.
Même si les producteurs savent gérer les situations de crise, ils savent aussi que c’est le retour au calme qui est une condition sine qua non à la reprise du tourisme égyptien.
A suivre, donc, sur le site du Ceto...