La direction d'Air Antilles ne cessait de le répéter aux salariés depuis de nombreux mois, cette fois-ci le drame serait en passe de se réaliser.
Alors que le SNPL n'a pas cédé aux sirènes de la faillite agitée à chaque négociation sociale, par Eric Koury, le groupe Caire regroupant Air Antilles et Air Guyane devrait se placer en cessation de paiements, à en croire les informations relayées par Boursorama.
Une information confirmant la rumeur qui bruissait depuis de nombreux jours et qui se faisait de plus en plus persistante ces dernières heures. L'actionnaire de l'entreprise passerait donc à l'acte dans les heures à venir.
Le principale intéressé nous a confirmé l'information.
"A l'heure où nous parlons ce mardi soir, je n'ai pas encore déposé, c'est imminent, une question d'heures ou de jours. Nous ne pouvons pas continuer ainsi, il n'est pas possible de poursuivre sans pilote," nous a expliqué Eric Koury.
Une démarche qui fait suite à la recommandation publiée par l'administrateur en charge de redresser la société Caire.
Dans un mail ayant largement circulé dans l'équipes et que nous avons pu consulter, la mandataire ad hoc déploie à l'actionnaire majoritaire la marche à suivre pour une entreprise se trouvant dans une situation financière qualifiée "d'extrêmement fragile".
Il n'y avait alors que 7 jours de grève.
"Je vous rappelle que cette situation vous oblige à déposer dans les meilleurs délais une déclaration de cessation de paiements auprès du greffe du Tribunal de commerce compétent," explique le message électronique.
Le 11e jour de grève aura donc été de trop.
Alors que le SNPL n'a pas cédé aux sirènes de la faillite agitée à chaque négociation sociale, par Eric Koury, le groupe Caire regroupant Air Antilles et Air Guyane devrait se placer en cessation de paiements, à en croire les informations relayées par Boursorama.
Une information confirmant la rumeur qui bruissait depuis de nombreux jours et qui se faisait de plus en plus persistante ces dernières heures. L'actionnaire de l'entreprise passerait donc à l'acte dans les heures à venir.
Le principale intéressé nous a confirmé l'information.
"A l'heure où nous parlons ce mardi soir, je n'ai pas encore déposé, c'est imminent, une question d'heures ou de jours. Nous ne pouvons pas continuer ainsi, il n'est pas possible de poursuivre sans pilote," nous a expliqué Eric Koury.
Une démarche qui fait suite à la recommandation publiée par l'administrateur en charge de redresser la société Caire.
Dans un mail ayant largement circulé dans l'équipes et que nous avons pu consulter, la mandataire ad hoc déploie à l'actionnaire majoritaire la marche à suivre pour une entreprise se trouvant dans une situation financière qualifiée "d'extrêmement fragile".
Il n'y avait alors que 7 jours de grève.
"Je vous rappelle que cette situation vous oblige à déposer dans les meilleurs délais une déclaration de cessation de paiements auprès du greffe du Tribunal de commerce compétent," explique le message électronique.
Le 11e jour de grève aura donc été de trop.
Air Antilles : des pertes de 80 à 120 000 euros par jour
Il faut dire que les pertes s'accumulent dans les comptes déjà très fragilisés d'Air Antilles.
A en croire son propriétaire avec qui nous avons pu échanger durant la journée du 25 juillet 2023, avant de ne plus pouvoir le joindre, le mouvement social couterait entre "80 et 120 000 euros par jour."
A lire : Air Antilles : une grève illimitée aux graves conséquences ?
Dans le même temps, "les encaissements ont baissé de l'ordre de 50% depuis le début de la grève... Je vous confirme qu'aucune compagnie aérienne ne peut supporter en pleine période de pointe une grève longue de ses pilotes après avoir subi de plein fouet pendant plus de 2 ans la crise du Covid," nous confiait l'actionnaire majoritaire.
Il nous confirmait aussi alors que l'entreprise en pleine restructuration, les pertes générées par le mouvement social font que "les actionnaires ne suivent plus."
Un accord était en vue avec le CIRI, avec une recapitalisation que "nous pensions boucler en septembre ou octobre," nous explique Eric Koury.
Le Groupe Caire, chapeautant Air Antilles et Air Guyane, s'est retrouvé avec un trou de plus de 30 millions d'euros au sortir de la crise. Une situation financière qui semble avoir été insurmontable pour l'entreprise.
Dans le même temps et face à l'absence de dialogue social, le SNPNC-FO a déposé un préavis de grève, rejoignant donc les pilotes.
A en croire son propriétaire avec qui nous avons pu échanger durant la journée du 25 juillet 2023, avant de ne plus pouvoir le joindre, le mouvement social couterait entre "80 et 120 000 euros par jour."
A lire : Air Antilles : une grève illimitée aux graves conséquences ?
Dans le même temps, "les encaissements ont baissé de l'ordre de 50% depuis le début de la grève... Je vous confirme qu'aucune compagnie aérienne ne peut supporter en pleine période de pointe une grève longue de ses pilotes après avoir subi de plein fouet pendant plus de 2 ans la crise du Covid," nous confiait l'actionnaire majoritaire.
Il nous confirmait aussi alors que l'entreprise en pleine restructuration, les pertes générées par le mouvement social font que "les actionnaires ne suivent plus."
Un accord était en vue avec le CIRI, avec une recapitalisation que "nous pensions boucler en septembre ou octobre," nous explique Eric Koury.
Le Groupe Caire, chapeautant Air Antilles et Air Guyane, s'est retrouvé avec un trou de plus de 30 millions d'euros au sortir de la crise. Une situation financière qui semble avoir été insurmontable pour l'entreprise.
Dans le même temps et face à l'absence de dialogue social, le SNPNC-FO a déposé un préavis de grève, rejoignant donc les pilotes.
Air Antilles : Une liquidation judiciaire avec une poursuite de l'activité ?
Le préavis doit commencer le 27 juillet à 00h et pour une durée illimitée.
A mesure de la multiplication des signaux alarmants, le syndicat a adressé une lettre ouverte à l'attention de Philippe Vigier.
Les salariés préoccupés par le comportement de Monsieur Koury ont demandé au ministre délégué en charge des Outre-mer, la désignation d'un médiateur afin de trouver une solution équitable et assurer la pérennité de l'entreprise.
Un communiqué envoyé avant l'annonce faite par le propriétaire d'Air Antilles.
Dorénavant deux cas de figure se présentent aux salariés et clients de la compagnie.
Comme le rappelle la mandataire judiciaire au "regard de la faiblesse de la trésorerie" soit "une liquidation judiciaire avec poursuite d'activité très courte en vue d'une cession" soit une liquidation sans maintien de l'activité.
"Ce n'est plus de mon ressort. Nous souhaitons qu'il y ait une poursuite de l'activité, car il y a encore des billets en circulation," souffle le propriétaire du groupe.
Pour l'heure, les salariés n'ont pas été informés de la nouvelle et de la suite des évènements.
Ils vont demander dans les prochaines heures la tenue d'un CSE extraordinaire et dénoncent par la même occasion la violence du dialogue social dans l'entreprise.
Pour les passagers, alors que la haute saison débute, nous ne savons pas si l'activité se poursuivra dans les prochains jours.
A mesure de la multiplication des signaux alarmants, le syndicat a adressé une lettre ouverte à l'attention de Philippe Vigier.
Les salariés préoccupés par le comportement de Monsieur Koury ont demandé au ministre délégué en charge des Outre-mer, la désignation d'un médiateur afin de trouver une solution équitable et assurer la pérennité de l'entreprise.
Un communiqué envoyé avant l'annonce faite par le propriétaire d'Air Antilles.
Dorénavant deux cas de figure se présentent aux salariés et clients de la compagnie.
Comme le rappelle la mandataire judiciaire au "regard de la faiblesse de la trésorerie" soit "une liquidation judiciaire avec poursuite d'activité très courte en vue d'une cession" soit une liquidation sans maintien de l'activité.
"Ce n'est plus de mon ressort. Nous souhaitons qu'il y ait une poursuite de l'activité, car il y a encore des billets en circulation," souffle le propriétaire du groupe.
Pour l'heure, les salariés n'ont pas été informés de la nouvelle et de la suite des évènements.
Ils vont demander dans les prochaines heures la tenue d'un CSE extraordinaire et dénoncent par la même occasion la violence du dialogue social dans l'entreprise.
Pour les passagers, alors que la haute saison débute, nous ne savons pas si l'activité se poursuivra dans les prochains jours.