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Après une période d’incertitude et un exercice 2018 qui devrait terminer dans le rouge, XL Airways vire de bord.
Alors que la compagnie française basée à CDG se cherche toujours un second souffle financier via de nouveaux investisseurs, elle s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire. Avec, comme première décision : une ouverture vers le marché chinois.
Lire aussi : XL Airways en quête d'un second souffle et d'un nouveau business model
Alors que la compagnie française basée à CDG se cherche toujours un second souffle financier via de nouveaux investisseurs, elle s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire. Avec, comme première décision : une ouverture vers le marché chinois.
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La Chine : « l’ultra-priorité »
Depuis juillet 2018, la compagnie française vole déjà vers Jinan, une « petite » ville chinoise de 8 millions d’habitants capitale de la province du Shandong. Mais Laurent Magnin ne compte pas s’arrêter là.
« Nous sommes la deuxième compagnie française de l’histoire à relier la Chine, après Air France dans les années 1950 », se plait-il à rappeler.
« Maintenant le but est d’aller plus loin et de faire de la Chine, où chaque ville fait au moins la taille de Paris, notre ultra-priorité », nous explique le P-DG d’XL, évoquant une stratégie de contournement des hubs et de point à point entre les régions.
Et ses objectifs sont clairs. « D’abord, doubler le nombre de vols vers Jinan d’ici 2020, en passant à deux vols par semaine », glisse-t-il.
« Ensuite, ouvrir deux nouvelles villes chinoises en plus de Jinan également avant 2020. Clairement, c’est notre priorité numéro 1 ».
« Nous sommes la deuxième compagnie française de l’histoire à relier la Chine, après Air France dans les années 1950 », se plait-il à rappeler.
« Maintenant le but est d’aller plus loin et de faire de la Chine, où chaque ville fait au moins la taille de Paris, notre ultra-priorité », nous explique le P-DG d’XL, évoquant une stratégie de contournement des hubs et de point à point entre les régions.
Et ses objectifs sont clairs. « D’abord, doubler le nombre de vols vers Jinan d’ici 2020, en passant à deux vols par semaine », glisse-t-il.
« Ensuite, ouvrir deux nouvelles villes chinoises en plus de Jinan également avant 2020. Clairement, c’est notre priorité numéro 1 ».
Avions neufs et réseau recomposé
Pour cela, XL Airways s’appuiera sur les deux A330-900 Neo dont la commande a été signée cette semaine et dont la compagnie sera l’opérateur de lancement.
D’ici à 2020, le transporteur spécialiste des vols à bas coûts recevra ses nouveaux avions long-courriers capables de voler plus de 13 000 km sans escale et en économisant 15% de carburant.
« En termes clairs, cet avion est capable de desservir la totalité de la Chine, et nous le dédierons uniquement au programme chinois », précise le P-DG.
« On se bat entre compagnies aériennes sur les Antilles, sur New-York… Je suis persuadé qu’il faut faire autre chose. Desservir en direct de nouvelles villes chinoises est une priorité pour le tourisme français ! », poursuit Laurent Magnin.
Et pour cause, sur ses vols vers la Chine, la compagnie compte quasiment exclusivement sur les tour-opérateurs chinois pour lui remplir ses avions, comme c’est déjà le cas sur la ligne vers Jinan.
Dans les prochaines semaines, plusieurs annonces concernant plus globalement la recomposition du réseau d’XL devraient intervenir.
Un retrait des Antilles ou de certaines destinations américaines ? S’il est trop tôt pour en parler, le P-DG annonce déjà un « redéploiement sur les Etats-Unis », ou encore la fermeture des vols Marseille-La Réunion ce début d’année, l’ouverture d’une ligne Paris-La Réunion et un doublement des fréquences entre Lyon et l’île de l’océan Indien.
D’ici à 2020, le transporteur spécialiste des vols à bas coûts recevra ses nouveaux avions long-courriers capables de voler plus de 13 000 km sans escale et en économisant 15% de carburant.
« En termes clairs, cet avion est capable de desservir la totalité de la Chine, et nous le dédierons uniquement au programme chinois », précise le P-DG.
« On se bat entre compagnies aériennes sur les Antilles, sur New-York… Je suis persuadé qu’il faut faire autre chose. Desservir en direct de nouvelles villes chinoises est une priorité pour le tourisme français ! », poursuit Laurent Magnin.
Et pour cause, sur ses vols vers la Chine, la compagnie compte quasiment exclusivement sur les tour-opérateurs chinois pour lui remplir ses avions, comme c’est déjà le cas sur la ligne vers Jinan.
Dans les prochaines semaines, plusieurs annonces concernant plus globalement la recomposition du réseau d’XL devraient intervenir.
Un retrait des Antilles ou de certaines destinations américaines ? S’il est trop tôt pour en parler, le P-DG annonce déjà un « redéploiement sur les Etats-Unis », ou encore la fermeture des vols Marseille-La Réunion ce début d’année, l’ouverture d’une ligne Paris-La Réunion et un doublement des fréquences entre Lyon et l’île de l’océan Indien.
La grande bagarre des low-cost long-courriers
Affaiblie depuis 2016 par la concurrence des low-cost long-courriers sur Paris, la compagnie n’avait d’autres choix que de réagir, poursuit son président.
« Maintenant, la messe est terminée, on va s’aligner sur le tarif des autres. Nous mettrons en place, à partir de mars, un tarif sans bagage, notamment pour garder notre clientèle jeune », révèle-t-il.
« Nos tarifs d’appel seront bientôt aussi bas que nos petits camarades de Norwegian ou Level », assure-t-il aussi, précisant enfin qu’un tarif sans repas verra sans doute le jour également dans le futur.
Ce vif virage stratégique doit permettre à la compagnie d’atteindre en chiffre d’affaires de 400 millions d’euros d’ici à 2020, alors qu’il se situe actuellement autour des 245 millions d’euros.
« Maintenant, la messe est terminée, on va s’aligner sur le tarif des autres. Nous mettrons en place, à partir de mars, un tarif sans bagage, notamment pour garder notre clientèle jeune », révèle-t-il.
« Nos tarifs d’appel seront bientôt aussi bas que nos petits camarades de Norwegian ou Level », assure-t-il aussi, précisant enfin qu’un tarif sans repas verra sans doute le jour également dans le futur.
Ce vif virage stratégique doit permettre à la compagnie d’atteindre en chiffre d’affaires de 400 millions d’euros d’ici à 2020, alors qu’il se situe actuellement autour des 245 millions d’euros.