Didier Legault Fraslin, le directeur commercial France avec Edo Friart, le directeur développement international de Volotea espèrent séduire 2,5 millions de voyageurs l'an prochain. DR LAC.
Quel est le secret de Volotea ?
Après seulement deux ans et demi d'exploitation, cette compagnie low-cost d'origine espagnole a réussi à s'implanter sur le marché français en rouvrant notamment des lignes autrefois exploitées par les ancêtres de Hop ! : les transversales.
Des routes qu'on croyait pourtant difficile à rentabiliser.
Et pourtant, Volotea devrait atteindre cette année 1,8 millions de passagers, dont la moitié en France, soit une progression de 30%.
Une belle réussite qu'elle compte pérenniser l'an prochain, en séduisant 2,5 millions de voyageurs pour un chiffre d'affaires attendu de 220 millions d'euros (contre 160 M€ en 2014).
Elle espère d'ailleurs atteindre l'équilibre en 2015. Une performance étonnante lorsqu'on connait l'environnement très concurrentiel du transport aérien en Europe ainsi que toute les taxes qui pèsent sur l'industrie.
Comme d'autres low-cost, Volotea touche des subventions de la part des aéroports, lorsqu'elle ouvre une ligne non exploitée. Des aides marketing et des réductions que la compagnie assure tout à fait légales et approuvées par Bruxelles.
"Ces remises restent minimes comparé au coût de lancement d'une ligne. L'investissement est supporté totalement par la compagnie" remarque Edo Friart, le directeur développement international.
Après seulement deux ans et demi d'exploitation, cette compagnie low-cost d'origine espagnole a réussi à s'implanter sur le marché français en rouvrant notamment des lignes autrefois exploitées par les ancêtres de Hop ! : les transversales.
Des routes qu'on croyait pourtant difficile à rentabiliser.
Et pourtant, Volotea devrait atteindre cette année 1,8 millions de passagers, dont la moitié en France, soit une progression de 30%.
Une belle réussite qu'elle compte pérenniser l'an prochain, en séduisant 2,5 millions de voyageurs pour un chiffre d'affaires attendu de 220 millions d'euros (contre 160 M€ en 2014).
Elle espère d'ailleurs atteindre l'équilibre en 2015. Une performance étonnante lorsqu'on connait l'environnement très concurrentiel du transport aérien en Europe ainsi que toute les taxes qui pèsent sur l'industrie.
Comme d'autres low-cost, Volotea touche des subventions de la part des aéroports, lorsqu'elle ouvre une ligne non exploitée. Des aides marketing et des réductions que la compagnie assure tout à fait légales et approuvées par Bruxelles.
"Ces remises restent minimes comparé au coût de lancement d'une ligne. L'investissement est supporté totalement par la compagnie" remarque Edo Friart, le directeur développement international.
Volotea embauche ses salariés sous contrat français.
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Quant au modèle social, Volotea assure embaucher ses salariés sous contrat français. Elle emploie aujourd'hui 175 personnels navigants, répartis sur ses deux bases de Bordeaux et Nantes.
"On nous jette souvent la pierre sans savoir, alors que nous avons créé presque 200 emplois en France" regrette Edo Friart.
Bien sûr, certains ont déjà critiqué les bas salaires. Mais contrairement à d'autres low-cost, elle paie bien ses charges sociales dans l'Hexagone.
On pourrait également lui reprocher une exploitation très saisonnière, plus facilement rentable qu'une ligne régulière.
Il est vrai que plus de 60% de son activité est réalisée en haute saison. Cependant, elle essaie de pérenniser ses lignes afin de séduire notamment les hommes d'affaires, qui représentent déjà 18% de sa clientèle.
"C'est un chiffre qui nous a surpris car notre réseau n'est pas encore assez développé pour attirer une clientèle business" remarque Didier Legault Fraslin, le directeur commercial France.
Mais son développement est loin d'être terminé. Elle devrait passer de 45 à 65 destinations l'été prochain (voir notre encadré)
Elle ouvre notamment Marseille, installe une base à Strasbourg et lorgne sur Nice et Lyon. "Ce sont bien entendu deux aéroports très importants. Nous finirons bien par nous y implanter, même si la concurrence est déjà rude" assure Edo Friart.
"On nous jette souvent la pierre sans savoir, alors que nous avons créé presque 200 emplois en France" regrette Edo Friart.
Bien sûr, certains ont déjà critiqué les bas salaires. Mais contrairement à d'autres low-cost, elle paie bien ses charges sociales dans l'Hexagone.
On pourrait également lui reprocher une exploitation très saisonnière, plus facilement rentable qu'une ligne régulière.
Il est vrai que plus de 60% de son activité est réalisée en haute saison. Cependant, elle essaie de pérenniser ses lignes afin de séduire notamment les hommes d'affaires, qui représentent déjà 18% de sa clientèle.
"C'est un chiffre qui nous a surpris car notre réseau n'est pas encore assez développé pour attirer une clientèle business" remarque Didier Legault Fraslin, le directeur commercial France.
Mais son développement est loin d'être terminé. Elle devrait passer de 45 à 65 destinations l'été prochain (voir notre encadré)
Elle ouvre notamment Marseille, installe une base à Strasbourg et lorgne sur Nice et Lyon. "Ce sont bien entendu deux aéroports très importants. Nous finirons bien par nous y implanter, même si la concurrence est déjà rude" assure Edo Friart.
Une politique généreuse envers les professionnels du tourisme.
En effet, malgré toutes les taxes qui pèsent sur le secteur, Volotea assure qu'il reste un potentiel de croissance inexploité en France. Le tout étant de trouver les lignes les plus prometteuses.
Elle s'empresse d'ailleurs de les déserter lorsque la concurrence devient trop féroce, comme sur Bordeaux-Lille, où s'est implanté easyJet, en parallèle de Hop!.
"Nous ne voulons pas nous engager dans un combat fratricide et nous avons préféré fermer pour nous redéployer ailleurs. Actuellement, les 2/3 des lignes de notre réseau n'ont pas de concurrent direct" assure Edo Friart.
D'autres villes ont également perdu leur desserte, faute de remplissage. Car Volotea doit veiller à ses coûts et ne peut se permettre d'attendre trop longtemps un retour sur investissement, comme toutes les low-cost.
"Aujourd'hui, c'est le marché qui décide du prix de vente, pas nous. Le seul élément sur lequel nous pouvons agir : ce sont nos coûts. Il faut donc faire attention" poursuit Didier Legault Fraslin.
Une politique qui lui permet de tirer les prix vers le bas, avec un coupon moyen entre 70 et 75 euros.
Un tarif qui varie à la hausse dans les agences de voyages. "C'est un canal qui nous tient à cœur car la recette unitaire y est bien meilleure " remarque Didier Legault Fraslin
Depuis ses débuts, la compagnie a misé sur la distribution B2B en intégrant les GDS et le BSP. Un investissement qui rapporte, avec désormais plus de 30% de l'activité réalisée en agences. Même les TO se sont engagés et représentent 10 à 12% de son activité.
Les professionnels ont accès à des tarifs incluant un bagage en soute, une carte d'embarquement et 24 heures de réflexion avant émission du billet.
Des options payantes lorsqu'on passe en direct sur son site internet.
Comme quoi, il est possible d'être une low-cost tout en soignant son partenariat avec la distribution.
Elle s'empresse d'ailleurs de les déserter lorsque la concurrence devient trop féroce, comme sur Bordeaux-Lille, où s'est implanté easyJet, en parallèle de Hop!.
"Nous ne voulons pas nous engager dans un combat fratricide et nous avons préféré fermer pour nous redéployer ailleurs. Actuellement, les 2/3 des lignes de notre réseau n'ont pas de concurrent direct" assure Edo Friart.
D'autres villes ont également perdu leur desserte, faute de remplissage. Car Volotea doit veiller à ses coûts et ne peut se permettre d'attendre trop longtemps un retour sur investissement, comme toutes les low-cost.
"Aujourd'hui, c'est le marché qui décide du prix de vente, pas nous. Le seul élément sur lequel nous pouvons agir : ce sont nos coûts. Il faut donc faire attention" poursuit Didier Legault Fraslin.
Une politique qui lui permet de tirer les prix vers le bas, avec un coupon moyen entre 70 et 75 euros.
Un tarif qui varie à la hausse dans les agences de voyages. "C'est un canal qui nous tient à cœur car la recette unitaire y est bien meilleure " remarque Didier Legault Fraslin
Depuis ses débuts, la compagnie a misé sur la distribution B2B en intégrant les GDS et le BSP. Un investissement qui rapporte, avec désormais plus de 30% de l'activité réalisée en agences. Même les TO se sont engagés et représentent 10 à 12% de son activité.
Les professionnels ont accès à des tarifs incluant un bagage en soute, une carte d'embarquement et 24 heures de réflexion avant émission du billet.
Des options payantes lorsqu'on passe en direct sur son site internet.
Comme quoi, il est possible d'être une low-cost tout en soignant son partenariat avec la distribution.
Volotéa : des ouvertures tout azimut
La compagnie Volotea poursuit son expansion. A compter du 12 avril prochain, elle lancera la ligne Caen – Bastia avec 2 vols par semaine. La compagnie augmente également ses fréquences vers Ajaccio avec un vol supplémentaire soit trois vols hebdomadaires.
Elle proposera donc 30 000 sièges à la vente, contre 12.500 cette année.
A Toulouse, elle lancera en avril 2015 trois nouvelles liaisons : Palerme, Figari et Palma de Majorque, avec chacune 2 vols par semaine.
En décembre prochain, elle débutera ses opérations sur Venise et Ténérife. Elle proposera ainsi plus de 100 000 sièges à la vente, contre 27.500 sièges en 2014.
A Strasbourg, où elle ouvre une base, on compte 4 nouvelles lignes : Marseille (4 vols par semaine) à partir du 27 novembre, puis Olbia, Figari et Venise, toutes à deux vols hebdomadaires à partir du printemps prochain. En 2014 Volotea prévoit de transporter environ 160.000 passagers puis plus de 240.000 en 2015.
A Bordeaux, ce sont quatre nouvelles lignes dès avril prochain : Brest et Prague avec 2 vols par semaine. Dubrovnik et Corfou, avec 1 vol puis 2 vols. Toulon sera relancé le 29 juin 2015, avec 2 vols par semaine. Enfin, Fuerteventura sera desservie une fois à partir du 21 décembre 2014.
A Nantes, on pourra s'envoler pour Las Palmas une fois par semaine à compter du 20 décembre. Malaga et Split suivront au printemps, avec une a deux dessertes. Soit un total de 550.000 sièges au départ de Nantes.
Enfin n'oublions pas Lille qui aura une ligne sur Figari deux fois par semaine au printemps prochain.
Elle proposera donc 30 000 sièges à la vente, contre 12.500 cette année.
A Toulouse, elle lancera en avril 2015 trois nouvelles liaisons : Palerme, Figari et Palma de Majorque, avec chacune 2 vols par semaine.
En décembre prochain, elle débutera ses opérations sur Venise et Ténérife. Elle proposera ainsi plus de 100 000 sièges à la vente, contre 27.500 sièges en 2014.
A Strasbourg, où elle ouvre une base, on compte 4 nouvelles lignes : Marseille (4 vols par semaine) à partir du 27 novembre, puis Olbia, Figari et Venise, toutes à deux vols hebdomadaires à partir du printemps prochain. En 2014 Volotea prévoit de transporter environ 160.000 passagers puis plus de 240.000 en 2015.
A Bordeaux, ce sont quatre nouvelles lignes dès avril prochain : Brest et Prague avec 2 vols par semaine. Dubrovnik et Corfou, avec 1 vol puis 2 vols. Toulon sera relancé le 29 juin 2015, avec 2 vols par semaine. Enfin, Fuerteventura sera desservie une fois à partir du 21 décembre 2014.
A Nantes, on pourra s'envoler pour Las Palmas une fois par semaine à compter du 20 décembre. Malaga et Split suivront au printemps, avec une a deux dessertes. Soit un total de 550.000 sièges au départ de Nantes.
Enfin n'oublions pas Lille qui aura une ligne sur Figari deux fois par semaine au printemps prochain.