Transavia, la compagnie en forme du groupe Air France-KLM © Transavia
Depuis quelques jours, des négociations sur l’expansion de Transavia France, bridée à l’exploitation de 40 appareils maximum, se sont ouvertes entre la direction d’Air France et son Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL).
La question de la reprise de certaines lignes court-courriers et domestiques, opérées par la filiale b[Hop, y a été abordée. ]b
D’après plusieurs sources présentes autour de la table des négociations, il semble néanmoins très peu probable que Transavia, dont les représentants syndicaux approuvent à 97% le déplafonnement de la limite actuelle de 40 avions, viennent empiéter sur les plates-bandes de Hop.
Pour autant, « le développement de Transavia représente une opportunité pour les emplois et les carrières d’Air France. Le SNPL s’engage dans cette négociation avec confiance afin de trouver les modalités d’un accord qui permette à Transavia de devenir un acteur low-cost majeur », a fait savoir le président du SNPL Air France, Guillaume Gestas.
Pour la direction d’Air France, « faire évoluer le périmètre de Transavia France permet à la fois de protéger les parts de marché d'Air France sur son réseau et de positionner Transavia France comme un acteur majeur sur le marché des compagnies low-cost ».
La question de la reprise de certaines lignes court-courriers et domestiques, opérées par la filiale b[Hop, y a été abordée. ]b
D’après plusieurs sources présentes autour de la table des négociations, il semble néanmoins très peu probable que Transavia, dont les représentants syndicaux approuvent à 97% le déplafonnement de la limite actuelle de 40 avions, viennent empiéter sur les plates-bandes de Hop.
Pour autant, « le développement de Transavia représente une opportunité pour les emplois et les carrières d’Air France. Le SNPL s’engage dans cette négociation avec confiance afin de trouver les modalités d’un accord qui permette à Transavia de devenir un acteur low-cost majeur », a fait savoir le président du SNPL Air France, Guillaume Gestas.
Pour la direction d’Air France, « faire évoluer le périmètre de Transavia France permet à la fois de protéger les parts de marché d'Air France sur son réseau et de positionner Transavia France comme un acteur majeur sur le marché des compagnies low-cost ».
Chez Hop, l’inquiétude persiste
Autres articles
-
Air France - KLM : la Taxe Chirac va impacter de 90 à 170M€ le résultat d’exploitation
-
Air France : quelles sont les économies réalisées avec NDC ?
-
Air France et KLM : la surcharge GDS passera à 3€ en janvier
-
Emirates répercute à son tour la taxe de solidarité sans attendre le vote
-
Air France suspend le survol de la Mer Rouge jusqu'à nouvel ordre
« Vouloir développer Transavia, c’est très bien, tant mieux pour eux et leurs pilotes. Mais ce développement va certainement jouer un rôle sur notre avenir. On observe Transavia et tout le groupe Air France qui se développe, et Hop qui s’affaisse toujours plus », prévient de son côté une source syndicale chez Hop.
Car, les temps sont durs pour Air France Hop, dont la flotte continue de baisser. Après l’annonce du retrait de ses ATR-500 dans les prochains mois, la compagnie domestique, issue de la fusion en 2016 de trois anciennes compagnies régionales françaises, n’exploitera plus que 51 appareils.
« On va très vite se retrouver en sur-effectif », nous explique-t-on. Par ailleurs, la direction d’Air France a officialisé un plan de départ volontaires de son personnel au sol dans ses escales de province. Et à partir de septembre prochain, les vols Hop passeront aussi sous code Air France, et les avions seront repeints aux couleurs de la maison-mère.
Une réunion se tiendra ce vendredi 6 juin 2019 entre les directions d’Air France et de Hop, et les représentants SNPL des deux compagnies.
Alors que l’épineuse question de l’intégration des salariés Hop à Air France, déjà demandée officiellement par les pilotes, sera abordée, nul doute que l’avenir de la compagnie domestique devrait commencer à un peu mieux se dessiner.
Car, les temps sont durs pour Air France Hop, dont la flotte continue de baisser. Après l’annonce du retrait de ses ATR-500 dans les prochains mois, la compagnie domestique, issue de la fusion en 2016 de trois anciennes compagnies régionales françaises, n’exploitera plus que 51 appareils.
« On va très vite se retrouver en sur-effectif », nous explique-t-on. Par ailleurs, la direction d’Air France a officialisé un plan de départ volontaires de son personnel au sol dans ses escales de province. Et à partir de septembre prochain, les vols Hop passeront aussi sous code Air France, et les avions seront repeints aux couleurs de la maison-mère.
Une réunion se tiendra ce vendredi 6 juin 2019 entre les directions d’Air France et de Hop, et les représentants SNPL des deux compagnies.
Alors que l’épineuse question de l’intégration des salariés Hop à Air France, déjà demandée officiellement par les pilotes, sera abordée, nul doute que l’avenir de la compagnie domestique devrait commencer à un peu mieux se dessiner.