Pour une fois, et ce depuis le début de la crise qui secoue le voyagiste, les pouvoirs publics surveillent attentivement l'évolution de la situation. - DR
C'est maintenant un secret de polichinelle, Fram, le seul tour-opérateur encore français doit absolument "survivre" et reprendre du poil de la bête.
Pour ce faire, selon Daniel Cohen son actuel Président, il faudra trouver, rapidement, entre 30 et 40 millions d'euros. Afin de redonner un second souffle à l'entreprise et la doter de moyens modernes, indispensables.
Et, si la situation est loin d'être désespérée, rien n'est encore gagné. Les résultats 2012, qui devraient être présentés à l'Assemblée Générale des actionnaires le 20 juin prochain, ne sont pas bons.
Loin de là, et les pertes sont encore conséquentes. Autre sujet de préoccupation, l'échéance d'un prêt de 10 millions, accordé par un consortium de banques, arrive à échéance à la fin du mois.
Il semblerait, malgré les efforts de Daniel Cohen, que les banques ne soient pas décidées à accorder de sursis à l'entreprise… qui ne pourra pas, dans l'état actuel des choses, honorer le règlement de sa dette.
Rien n'est cependant perdu, bien au contraire.
Pour une fois, et ce depuis le début de la crise qui secoue le voyagiste, les pouvoirs publics surveillent attentivement l'évolution de la situation.
Il est vrai que, tant sur le plan social que sur le plan économique, la chute d'un géant français dans le monde du tourisme serait une catastrophe.
Pour ce faire, selon Daniel Cohen son actuel Président, il faudra trouver, rapidement, entre 30 et 40 millions d'euros. Afin de redonner un second souffle à l'entreprise et la doter de moyens modernes, indispensables.
Et, si la situation est loin d'être désespérée, rien n'est encore gagné. Les résultats 2012, qui devraient être présentés à l'Assemblée Générale des actionnaires le 20 juin prochain, ne sont pas bons.
Loin de là, et les pertes sont encore conséquentes. Autre sujet de préoccupation, l'échéance d'un prêt de 10 millions, accordé par un consortium de banques, arrive à échéance à la fin du mois.
Il semblerait, malgré les efforts de Daniel Cohen, que les banques ne soient pas décidées à accorder de sursis à l'entreprise… qui ne pourra pas, dans l'état actuel des choses, honorer le règlement de sa dette.
Rien n'est cependant perdu, bien au contraire.
Pour une fois, et ce depuis le début de la crise qui secoue le voyagiste, les pouvoirs publics surveillent attentivement l'évolution de la situation.
Il est vrai que, tant sur le plan social que sur le plan économique, la chute d'un géant français dans le monde du tourisme serait une catastrophe.
Des investisseurs intéressés
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Une catastrophe qui pourrait avoir des répercussions considérables au sein de l'ensemble de la profession.
Pour les distributeurs, Fram est, qu'on le veuille ou non, un vecteur encore indispensable. D'autant que la marque remporte auprès du public un franc succès.
Pour l'APST, la disparition du TO serait également très grave. "Il est vrai, reconnait Raoul Nabet, que nous suivons avec attention l'évolution de Fram.
Pour l'APST, toutefois, si le TO devait s'arrêter, ce serait une situation grave mais nous avons les moyens d'y faire face. Mais ce serait un coup assez rude et je crois savoir que tout sera fait pour l'éviter".
Effectivement, selon nos informations, il semblerait que les pouvoirs publics soient décidés à "donner un coup de pouce" au voyagiste.
Et que la Caisse des Dépôts et Consignation, qui suit le dossier attentivement depuis quelques mois pourrait intervenir, vraisemblablement par le biais d'un prêt, le temps de "calmer" les banquiers et de négocier la vente du TO, d'ici la fin de l'année.
Parce qu'il est clair que, même si la situation est précaire, le TO représente encore une valeur sure, à condition bien évidemment de se restructurer entièrement et surtout… de se moderniser !
Une entreprise qui possède quand même des actifs immobiliers estimés à environ 120M€, un potentiel de 400.000 clients "vierges" de toutes considérations économiques concernant le voyagiste, ça vaut le coup.
Et même s'il faut vendre quelques hôtels pour assurer le passage et conforter la trésorerie, c'est un piètre sacrifice. D'autant que, là aussi, quelques investisseurs semblent prêts à intervenir.
Selon nos informations, Jean-Robert Reznik, bien connu de la profession, aurait montré son intérêt à la reprise d'un certain nombre de biens immobiliers au Maroc ou en Tunisie, par le biais de son fonds d'investissement Nirvana, spécialisé sur le "développement des résidences touristiques"… un peu partout dans le monde. Mais particulièrement au Maroc !
Pour les distributeurs, Fram est, qu'on le veuille ou non, un vecteur encore indispensable. D'autant que la marque remporte auprès du public un franc succès.
Pour l'APST, la disparition du TO serait également très grave. "Il est vrai, reconnait Raoul Nabet, que nous suivons avec attention l'évolution de Fram.
Pour l'APST, toutefois, si le TO devait s'arrêter, ce serait une situation grave mais nous avons les moyens d'y faire face. Mais ce serait un coup assez rude et je crois savoir que tout sera fait pour l'éviter".
Effectivement, selon nos informations, il semblerait que les pouvoirs publics soient décidés à "donner un coup de pouce" au voyagiste.
Et que la Caisse des Dépôts et Consignation, qui suit le dossier attentivement depuis quelques mois pourrait intervenir, vraisemblablement par le biais d'un prêt, le temps de "calmer" les banquiers et de négocier la vente du TO, d'ici la fin de l'année.
Parce qu'il est clair que, même si la situation est précaire, le TO représente encore une valeur sure, à condition bien évidemment de se restructurer entièrement et surtout… de se moderniser !
Une entreprise qui possède quand même des actifs immobiliers estimés à environ 120M€, un potentiel de 400.000 clients "vierges" de toutes considérations économiques concernant le voyagiste, ça vaut le coup.
Et même s'il faut vendre quelques hôtels pour assurer le passage et conforter la trésorerie, c'est un piètre sacrifice. D'autant que, là aussi, quelques investisseurs semblent prêts à intervenir.
Selon nos informations, Jean-Robert Reznik, bien connu de la profession, aurait montré son intérêt à la reprise d'un certain nombre de biens immobiliers au Maroc ou en Tunisie, par le biais de son fonds d'investissement Nirvana, spécialisé sur le "développement des résidences touristiques"… un peu partout dans le monde. Mais particulièrement au Maroc !
Quid d'une concurrence déloyale?
Selon toutes probabilités, Fram sera vendue dans le courant de l'été 2013, au plus tard d'ici la fin de l'année.
Reste cependant un léger problème qui pourrait surgir en cas d'intervention de l'état (via la Caisse de Dépôts) qui pourrait être considéré par Bruxelles et surtout ses principaux concurrents comme une distorsion à la concurrence.
Ce qui, selon nos informations, pourrait être effectivement le cas et qui ne laisserait pas indifférent les grands groupes, que ce soit Thomas Cook, TUI ou Transat par exemple.
C'est dans cette optique que Daniel Cohen et son équipe vont devoir jouer serré !
Reste cependant un léger problème qui pourrait surgir en cas d'intervention de l'état (via la Caisse de Dépôts) qui pourrait être considéré par Bruxelles et surtout ses principaux concurrents comme une distorsion à la concurrence.
Ce qui, selon nos informations, pourrait être effectivement le cas et qui ne laisserait pas indifférent les grands groupes, que ce soit Thomas Cook, TUI ou Transat par exemple.
C'est dans cette optique que Daniel Cohen et son équipe vont devoir jouer serré !