Selon une enquête menée par la compagnie Delta, 90 % des entreprises ayant répondu au sondage ont l'intention d'augmenter leurs voyages au deuxième trimestre 2024. @depositphotos/rawpixel
En ce début d’année 2024, les voyants sont au vert pour le voyage d’affaires.
Outre Atlantique, la compagnie aérienne Delta annonçait au début du mois des revenus records, portés par la reprise du voyage d'affaires en hausse de 14 % au premier trimestre.
Les revenus des sièges premium étaient en hausse de 10 % par rapport à la même période de l'année dernière. Le succès de sa carte de crédit co-marquée avec American Express explique également ces bons résultats.
Ainsi, Delta a gagné 37 millions de dollars au premier trimestre, se remettant d'une perte de 363 millions de dollars à la même période l'an dernier.
En France, les résultats sont tout aussi satisfaisants !
« Sur le premier trimestre, les transactions en France ont augmenté dans une fourchette de croissance à deux chiffres par rapport à l'année précédente. Cela correspond pleinement à nos attentes », commente Valérie Sasset, directrice générale de BCD Travel.
« Certaines industries ont été plus lentes dans la reprise, nous notons que la reprise est nette depuis le second semestre 2023. Il reste que les entreprises sont très prudentes du fait de l’augmentation des prix », poursuit-elle.
Même satisfaction chez Wagram Voyages : « Nous observons une nette augmentation de notre volume global de plus de 15% sur ce début d'année , hors nouveaux clients. C'est une belle reprise pour le voyage d'affaires avec une augmentation significative des longs courriers entre autres », constate Caroline Perou, directrice associée.
Ailleurs et Bleu Voyages, marques du groupe Marietton Developpement enregistrent également de bons résultats : « Globalement, les quatre premiers mois de l'année sont au-dessus de 2023. C'est plutôt bon », observe David Bernin, directeur général d’Ailleurs et Bleu Voyages.
Outre Atlantique, la compagnie aérienne Delta annonçait au début du mois des revenus records, portés par la reprise du voyage d'affaires en hausse de 14 % au premier trimestre.
Les revenus des sièges premium étaient en hausse de 10 % par rapport à la même période de l'année dernière. Le succès de sa carte de crédit co-marquée avec American Express explique également ces bons résultats.
Ainsi, Delta a gagné 37 millions de dollars au premier trimestre, se remettant d'une perte de 363 millions de dollars à la même période l'an dernier.
En France, les résultats sont tout aussi satisfaisants !
« Sur le premier trimestre, les transactions en France ont augmenté dans une fourchette de croissance à deux chiffres par rapport à l'année précédente. Cela correspond pleinement à nos attentes », commente Valérie Sasset, directrice générale de BCD Travel.
« Certaines industries ont été plus lentes dans la reprise, nous notons que la reprise est nette depuis le second semestre 2023. Il reste que les entreprises sont très prudentes du fait de l’augmentation des prix », poursuit-elle.
Même satisfaction chez Wagram Voyages : « Nous observons une nette augmentation de notre volume global de plus de 15% sur ce début d'année , hors nouveaux clients. C'est une belle reprise pour le voyage d'affaires avec une augmentation significative des longs courriers entre autres », constate Caroline Perou, directrice associée.
Ailleurs et Bleu Voyages, marques du groupe Marietton Developpement enregistrent également de bons résultats : « Globalement, les quatre premiers mois de l'année sont au-dessus de 2023. C'est plutôt bon », observe David Bernin, directeur général d’Ailleurs et Bleu Voyages.
TMC : les perspectives sont bonnes pour le reste de l’année
La bonne dynamique de ce début d’année devrait perdurer les mois à venir.
Selon une enquête menée par la compagnie Delta, 90 % des entreprises ayant répondu au sondage ont l'intention d'augmenter leurs voyages au deuxième trimestre.
« À l'échelle mondiale et pour l'ensemble de l'année, nous prévoyons que les transactions en 2024 atteindront le niveau de 2019, une année plus tôt que ce qui était précédemment prévu par l'industrie », anticipe Valérie Sasset, directrice générale de BCD Travel.
Une très bonne nouvelle pour le secteur !
Lire aussi : Voyage d'affaires : une reprise mondiale plus rapide que prévue ?
« Avec l'arrivée de plusieurs nouveaux clients, nous prévoyons une belle croissance générale pour notre agence cette année. Pour parler du trafic, il semble que les tendances apparues au premier trimestre se poursuivent pour le reste de l'année, ce que valident l'ensemble des clients que nous rencontrons actuellement dans le cadre de leurs bilans annuels », affirme Caroline Perou, directrice associée de Wagram Voyages.
Selon une enquête menée par la compagnie Delta, 90 % des entreprises ayant répondu au sondage ont l'intention d'augmenter leurs voyages au deuxième trimestre.
« À l'échelle mondiale et pour l'ensemble de l'année, nous prévoyons que les transactions en 2024 atteindront le niveau de 2019, une année plus tôt que ce qui était précédemment prévu par l'industrie », anticipe Valérie Sasset, directrice générale de BCD Travel.
Une très bonne nouvelle pour le secteur !
Lire aussi : Voyage d'affaires : une reprise mondiale plus rapide que prévue ?
« Avec l'arrivée de plusieurs nouveaux clients, nous prévoyons une belle croissance générale pour notre agence cette année. Pour parler du trafic, il semble que les tendances apparues au premier trimestre se poursuivent pour le reste de l'année, ce que valident l'ensemble des clients que nous rencontrons actuellement dans le cadre de leurs bilans annuels », affirme Caroline Perou, directrice associée de Wagram Voyages.
Quelles tendances en 2024 pour le voyage d'affaires ?
Parmi les tendances du voyage d’affaires, la durabilité est au centre des préoccupations.
« Deux tiers des acheteurs de voyages considèrent le voyage durable comme étant "très ou extrêmement important ", note Valérie Sasset de BCD Travel. Près de la moitié des acheteurs ont des objectifs formels en place pour rendre les voyages d'affaires plus durables, mais les responsables voyages ont encore beaucoup à faire en raison des développements en matière de durabilité prévus pour 2024, tels que de nouvelles réglementations sur les émissions. »
Lire aussi : RSE : quelles obligations en 2024 pour les entreprises ? 🔑
« Sur le trafic domestique en revanche, nous observons une forte baisse du trafic au profit du train. En ce qui concerne le train, nous constatons une croissance de 10% sur ce début d'année avec de plus en plus de demandes sur des axes européens », observe Caroline Perou de Wagram Voyages.
« Il y a un rebond du déplacement professionnel, sur les 4 premiers mois de l'année, c'est certain. Mais il se génère différemment. J’observe une baisse de l'aérien assez sensible au profit du train. C’est lié à la RSE . Auparavant, la politique voyage imposait l’avion aux trajets de plus de 3 heures, aujourd'hui, c'est plutôt 4 heures », explique David Bernin, directeur général d’Ailleurs et Bleu Voyages.
Quid de l’inflation ?
« L'année dernière, il y a eu 15 à 20% de hausse sur l'aérien. Aujourd'hui, c'est un peu moins vrai. Par rapport à 2023, les tarifs sont identiques. J'ai même plutôt l'impression qu'avec les remplissages des vacances scolaires qui ne sont pas au top, pour cet été, il va y avoir des petites baisses de prix sur l'aérien », poursuit-il.
Le long-courrier n’a pas pour autant disparu des radars.
« La tendance est à la croissance à l'international et notamment sur les longs courriers et en particulier sur l'Asie (Chine & Japon) », voit la directrice associée de Wagram Voyages.
« Deux tiers des acheteurs de voyages considèrent le voyage durable comme étant "très ou extrêmement important ", note Valérie Sasset de BCD Travel. Près de la moitié des acheteurs ont des objectifs formels en place pour rendre les voyages d'affaires plus durables, mais les responsables voyages ont encore beaucoup à faire en raison des développements en matière de durabilité prévus pour 2024, tels que de nouvelles réglementations sur les émissions. »
Lire aussi : RSE : quelles obligations en 2024 pour les entreprises ? 🔑
« Sur le trafic domestique en revanche, nous observons une forte baisse du trafic au profit du train. En ce qui concerne le train, nous constatons une croissance de 10% sur ce début d'année avec de plus en plus de demandes sur des axes européens », observe Caroline Perou de Wagram Voyages.
« Il y a un rebond du déplacement professionnel, sur les 4 premiers mois de l'année, c'est certain. Mais il se génère différemment. J’observe une baisse de l'aérien assez sensible au profit du train. C’est lié à la RSE . Auparavant, la politique voyage imposait l’avion aux trajets de plus de 3 heures, aujourd'hui, c'est plutôt 4 heures », explique David Bernin, directeur général d’Ailleurs et Bleu Voyages.
Quid de l’inflation ?
« L'année dernière, il y a eu 15 à 20% de hausse sur l'aérien. Aujourd'hui, c'est un peu moins vrai. Par rapport à 2023, les tarifs sont identiques. J'ai même plutôt l'impression qu'avec les remplissages des vacances scolaires qui ne sont pas au top, pour cet été, il va y avoir des petites baisses de prix sur l'aérien », poursuit-il.
Le long-courrier n’a pas pour autant disparu des radars.
« La tendance est à la croissance à l'international et notamment sur les longs courriers et en particulier sur l'Asie (Chine & Japon) », voit la directrice associée de Wagram Voyages.
Les JO : opportunité ou menace ?
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15,3 millions de visiteurs sont attendus sur Paris pour les Jeux Olympiques et Paralympiques qui se dérouleront du 26 juillet au 8 septembre 2024.
Difficile pour les professionnels de se positionner entre opportunité et « point noir ».
« Les JO sont d'une part créateurs d'opportunités, nous avons en effet été sollicités pour de nombreuses opérations ponctuelles mais aussi pour l'organisation d'événements d'entreprise sur cette période , souligne Caroline Perou.
En parallèle, nous devons inciter nos clients à anticiper leurs demandes pour que nous puissions effectuer au plus tôt la réservation de transports et d'hébergement car les disponibilités commencent à manquer sur certaines dates.
Les recherches deviennent parfois assez fastidieuses ce qui nous fait considérablement perdre en productivité. L'augmentation significative des coûts de l'hôtellerie sur la période impacte aussi fortement le budget de nos clients et nous sommes beaucoup plus challengés sur ce sujet qu'en dehors de cette période. »
Lire aussi : Voyage d'affaires : l'hôtel, toujours plus cher en 2024 🔑
Bien que les JO commencent pendant une période qui est généralement plus calme pour le voyage d’affaires, les agences de voyages d’affaires recommandent à leurs clients de décaler leurs déplacements.
« Ils vont faire l’expérience de tarifs plus élevés sans parler de l’impact de la masse supplémentaire de touristes attendus sur Paris qui occasionnera probablement des retards dans les transports et du stress additionnel. Nous conseillons aussi de décaler ou de choisir une autre destination que les villes où se passent les épreuves », affirme la directrice générale de BCD Travel.
« Un volume d'affaires va être généré par des clients en compte qui travaillent pour cet événement. En revanche, inévitablement, les JO seront un frein sur les dernières minutes. Nous sensibilisons nos clients à l’anticipation pendant les JO, mais n’avons pas de réaction massive. Nous, professionnels, nous savons qu’il y aura un impact sur le prix des hôtels », analyse David Bernin.
De son côté, si Delta s'attend à une forte demande transatlantique cet été, elle ne parie pas sur les Jeux olympiques de Paris. Le transporteur prévoit que les voyages d'affaires dans la région parisienne diminueront à l'approche des Jeux olympiques.
Difficile pour les professionnels de se positionner entre opportunité et « point noir ».
« Les JO sont d'une part créateurs d'opportunités, nous avons en effet été sollicités pour de nombreuses opérations ponctuelles mais aussi pour l'organisation d'événements d'entreprise sur cette période , souligne Caroline Perou.
En parallèle, nous devons inciter nos clients à anticiper leurs demandes pour que nous puissions effectuer au plus tôt la réservation de transports et d'hébergement car les disponibilités commencent à manquer sur certaines dates.
Les recherches deviennent parfois assez fastidieuses ce qui nous fait considérablement perdre en productivité. L'augmentation significative des coûts de l'hôtellerie sur la période impacte aussi fortement le budget de nos clients et nous sommes beaucoup plus challengés sur ce sujet qu'en dehors de cette période. »
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Bien que les JO commencent pendant une période qui est généralement plus calme pour le voyage d’affaires, les agences de voyages d’affaires recommandent à leurs clients de décaler leurs déplacements.
« Ils vont faire l’expérience de tarifs plus élevés sans parler de l’impact de la masse supplémentaire de touristes attendus sur Paris qui occasionnera probablement des retards dans les transports et du stress additionnel. Nous conseillons aussi de décaler ou de choisir une autre destination que les villes où se passent les épreuves », affirme la directrice générale de BCD Travel.
« Un volume d'affaires va être généré par des clients en compte qui travaillent pour cet événement. En revanche, inévitablement, les JO seront un frein sur les dernières minutes. Nous sensibilisons nos clients à l’anticipation pendant les JO, mais n’avons pas de réaction massive. Nous, professionnels, nous savons qu’il y aura un impact sur le prix des hôtels », analyse David Bernin.
De son côté, si Delta s'attend à une forte demande transatlantique cet été, elle ne parie pas sur les Jeux olympiques de Paris. Le transporteur prévoit que les voyages d'affaires dans la région parisienne diminueront à l'approche des Jeux olympiques.