La Commission européenne des voyages (ETC) a publié le "Baromètre des voyages à longue distance" - Depositphotos @VisualGeneration
Les signaux d'alerte sont régulièrement lancés par les professionnels du tourisme et les observateurs de la vie économique : la demande va-t-elle continuer sur ce rythme, alors que l'inflation ne faiblit pas ?
C'est une question dont personne n'a la réponse, mais qui figure dans toutes les conférences du secteur.
"Les clients ont la possibilité d'arbitrer défavorablement sur les dépenses de confort. Le contexte n'est pas trop optimiste avec la hausse des dépenses essentielles, nous pensons au carburant et à la facture énergétique.
La dépense de confort qu'est le voyage pourrait être écartée," nous expliquait Thierry Millon, le Directeur des études d'Altares, le jour de la publication du nouveau rapport sur les défaillances en France.
Malheureusement cette analyse pourrait bien se matérialiser dans les semaines à venir. Notons, tout de même que si l'été 2022 a été bon, la demande a été moindre, les chiffres sont gonflés par un panier moyen plus conséquent.
La Commission européenne des voyages (ETC) a publié le Baromètre des voyages à longue distance, pour la période allant de septembre à décembre 2022. Et le constat ne prête pas vraiment à l'optimisme.
C'est une question dont personne n'a la réponse, mais qui figure dans toutes les conférences du secteur.
"Les clients ont la possibilité d'arbitrer défavorablement sur les dépenses de confort. Le contexte n'est pas trop optimiste avec la hausse des dépenses essentielles, nous pensons au carburant et à la facture énergétique.
La dépense de confort qu'est le voyage pourrait être écartée," nous expliquait Thierry Millon, le Directeur des études d'Altares, le jour de la publication du nouveau rapport sur les défaillances en France.
Malheureusement cette analyse pourrait bien se matérialiser dans les semaines à venir. Notons, tout de même que si l'été 2022 a été bon, la demande a été moindre, les chiffres sont gonflés par un panier moyen plus conséquent.
La Commission européenne des voyages (ETC) a publié le Baromètre des voyages à longue distance, pour la période allant de septembre à décembre 2022. Et le constat ne prête pas vraiment à l'optimisme.
Un arbitrage défavorable en faveur du voyage en raison du coût de la vie
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"Le rapport révèle que l'appétit pour les voyages à l'étranger au cours des derniers mois de 2022 s'est amélioré.
Le Brésil, le Canada et les États-Unis affichant la plus forte hausse de l'indice de ce sentiment par rapport à l'été. Cependant, le désir de visiter l'Europe a stagné sur les principaux marchés," révèle l'étude.
Malgré un euro qui dévisse par rapport au dollar, les visiteurs seraient moins enclins à visiter le vieux continent, où le font par opportunisme.
A lire : Hausse du dollar : quelles conséquences sur le tourisme ?
Ce n'est pas le seul enseignement du baromètre. Alors que l'inflation ne faiblit pas vraiment à travers le globe, les consommateurs ont tendance à arbitrer en défaveur du voyage.
"La crise du coût de la vie devant avoir un impact désastreux sur le budget des ménages dans le monde entier cet hiver, les finances personnelles sont devenues la principale raison pour laquelle les personnes interrogées (24 %) décident de ne pas voyager sur de longues distances," précise le rapport.
Les préoccupations financières affaiblissent le sentiment de voyage aux États-Unis.
Si la conjoncture économique ne prête pas à un grand optimisme, le covid représente toujours un blocage pour 19% des personnes sondées, notamment pour se rendre en Asie.
"Ce dernier Baromètre des voyages long-courriers reflète les impacts négatifs que l'augmentation du coût de la vie a sur la capacité des gens à voyager à l'international.
Il est probable que les finances personnelles modifieront de manière significative les choix de voyage des gens dans les mois à venir - c'est une situation que l'ETC et ses membres s'engagent à suivre de près et à traiter," affirme Luís Araújo, président de l'ETC.
Le Brésil, le Canada et les États-Unis affichant la plus forte hausse de l'indice de ce sentiment par rapport à l'été. Cependant, le désir de visiter l'Europe a stagné sur les principaux marchés," révèle l'étude.
Malgré un euro qui dévisse par rapport au dollar, les visiteurs seraient moins enclins à visiter le vieux continent, où le font par opportunisme.
A lire : Hausse du dollar : quelles conséquences sur le tourisme ?
Ce n'est pas le seul enseignement du baromètre. Alors que l'inflation ne faiblit pas vraiment à travers le globe, les consommateurs ont tendance à arbitrer en défaveur du voyage.
"La crise du coût de la vie devant avoir un impact désastreux sur le budget des ménages dans le monde entier cet hiver, les finances personnelles sont devenues la principale raison pour laquelle les personnes interrogées (24 %) décident de ne pas voyager sur de longues distances," précise le rapport.
Les préoccupations financières affaiblissent le sentiment de voyage aux États-Unis.
Si la conjoncture économique ne prête pas à un grand optimisme, le covid représente toujours un blocage pour 19% des personnes sondées, notamment pour se rendre en Asie.
"Ce dernier Baromètre des voyages long-courriers reflète les impacts négatifs que l'augmentation du coût de la vie a sur la capacité des gens à voyager à l'international.
Il est probable que les finances personnelles modifieront de manière significative les choix de voyage des gens dans les mois à venir - c'est une situation que l'ETC et ses membres s'engagent à suivre de près et à traiter," affirme Luís Araújo, président de l'ETC.