Désormais, le chef de l’Etat, coincé entre les exigences sanitaires, économiques et politiques, est en première ligne. Son pari est d’autant plus audacieux que les retards de livraison des laboratoires n’augurent pas d’une campagne de vaccination très agile... /crédit DepositPhoto
Désormais, les choses sont claires et nettes : en dehors de l’Europe (fortement déconseillée depuis ce dimanche), les Français sont priés de rester à la maison pour les vacances de février.
Les motifs impérieux qui ont suivi pour les Antilles, ont aussi mis définitivement hors circuit les Dom-Tom.
C’est un coup très dur à la fois pour les voyagistes mais aussi pour les compagnies aériennes.
Les premiers ont dû annuler en catastrophe les séjours jusqu’au 15 février inclus. De leur côté, les agences de voyages face à des annulations en cascade, font de leur mieux pour faire revenir en catastrophe leurs clients. Avec les contraintes supplémentaires que l’on connaît et notamment le PCR au retour et la septaine en prime.
Quant aux transporteurs, ceux qui desservent les Caraïbes, une fois rapatriés les Français en séjour dans l’Outremer, il leur restera les ailes et les yeux pour pleurer.
Voilà qui ne devrait pas arranger les affaires d’Air France, Air Caraïbes et de Corsair, à peine convalescente.
Car, quand on regarde globalement la situation, il n’est quasiment plus possible de voyager en dehors du pays. L’Europe, confrontée à la flambée du variant anglais, offre bien peu d’issues.
Beaucoup de destinations exigent maintenant des septaines à l’arrivée pouvant aller jusqu’à 14 jours, comme l’Allemagne ou l’Autriche.
Les motifs impérieux qui ont suivi pour les Antilles, ont aussi mis définitivement hors circuit les Dom-Tom.
C’est un coup très dur à la fois pour les voyagistes mais aussi pour les compagnies aériennes.
Les premiers ont dû annuler en catastrophe les séjours jusqu’au 15 février inclus. De leur côté, les agences de voyages face à des annulations en cascade, font de leur mieux pour faire revenir en catastrophe leurs clients. Avec les contraintes supplémentaires que l’on connaît et notamment le PCR au retour et la septaine en prime.
Quant aux transporteurs, ceux qui desservent les Caraïbes, une fois rapatriés les Français en séjour dans l’Outremer, il leur restera les ailes et les yeux pour pleurer.
Voilà qui ne devrait pas arranger les affaires d’Air France, Air Caraïbes et de Corsair, à peine convalescente.
Car, quand on regarde globalement la situation, il n’est quasiment plus possible de voyager en dehors du pays. L’Europe, confrontée à la flambée du variant anglais, offre bien peu d’issues.
Beaucoup de destinations exigent maintenant des septaines à l’arrivée pouvant aller jusqu’à 14 jours, comme l’Allemagne ou l’Autriche.
Beaucoup de destinations européennes exigent des septaines
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Des restrictions qui douchent l’espoir des candidats au voyage, quels qu’ils soient. Même les plus opiniâtres...
Bien entendu, on peut se poser la question du bien fondé de ce véritable black out. La brutalité du procédé surprend, alors que la profession fait face à une crise sans précédent.
Et ce d’autant plus que ce reconfinement qui nous pendait au nez, on s’y était plus ou moins résignés.
Psychologiquement, il était “pré-accepté”, après le formatage médiatique dont il faisait l’objet depuis plusieurs semaines.
Nous avons gagné un sursis, mais le remède n’est-il pas pire que le mal ?
Quitte à boucler les Français derrière les grilles de l'Hexagone, ne valait-il pas mieux reconfiner ? Et en encaisser le bénéfice immédiat ?
Cette indécision latente que l’on sent et qui oscille en permanence entre couvre-feu, reconfinement, restrictions de déplacement, devient insupportable à nos compatriotes.
Les grandes surfaces tout à coup sont pointées du doigt, alors que les petites commerces recouvrent leurs notes de noblesse. Les Pouvoirs publics viennent de se rendre compte de leur c… ! Il était temps, entre nous...
Jusqu’à ces derniers jours personne ne contrôlait les innombrables voyageurs en voiture qui, tous les jours, traversent les frontières. Et d’ailleurs, est-ce quelque chose d'envisageable ?
Bien entendu, on peut se poser la question du bien fondé de ce véritable black out. La brutalité du procédé surprend, alors que la profession fait face à une crise sans précédent.
Et ce d’autant plus que ce reconfinement qui nous pendait au nez, on s’y était plus ou moins résignés.
Psychologiquement, il était “pré-accepté”, après le formatage médiatique dont il faisait l’objet depuis plusieurs semaines.
Nous avons gagné un sursis, mais le remède n’est-il pas pire que le mal ?
Quitte à boucler les Français derrière les grilles de l'Hexagone, ne valait-il pas mieux reconfiner ? Et en encaisser le bénéfice immédiat ?
Cette indécision latente que l’on sent et qui oscille en permanence entre couvre-feu, reconfinement, restrictions de déplacement, devient insupportable à nos compatriotes.
Les grandes surfaces tout à coup sont pointées du doigt, alors que les petites commerces recouvrent leurs notes de noblesse. Les Pouvoirs publics viennent de se rendre compte de leur c… ! Il était temps, entre nous...
Jusqu’à ces derniers jours personne ne contrôlait les innombrables voyageurs en voiture qui, tous les jours, traversent les frontières. Et d’ailleurs, est-ce quelque chose d'envisageable ?
Les Français fatigués des contradictions de la stratégie gouvernementale
Alors pourquoi s’acharner sur les quelques milliers de passagers qui prennent encore l’avion pour prendre quelques jours de repos bien mérités après cette période calamiteuse ?
Oui, les Français ont le moral en berne. Ils sont fatigués des contradictions de la stratégie gouvernementale en matière de gestion de la pandémie. Oui, le flou artistique et le pilotage à vue ont franchi les bornes et n’ont plus de limites.
La crainte de ce sentiment, a amené Emmanuel Macron à exclure le reconfinement. Contre l’avis du Conseil scientifique et même de celui de plusieurs ministres dont OLivier Véran, ministre de la Santé qui estimait le couvre feu “insuffisant” dans la situation actuelle.
Désormais, le chef de l’Etat, coincé entre les exigences sanitaires, économiques et politiques, est en première ligne. Son pari est d’autant plus audacieux que Marine Le Pen est en embuscade pour les prochaines présidentielles à quasi égalité avec l'actuel chef de l'état ( Macron 52%/ Le Pen 48%) (*).
Allons-nous vers un 3e confinement (dur, celui-là) en mars au cas où le variant anglais, qui fait craindre une épidémie dans l’épidémie, se montrerait intraitable ?
Au fur et à mesure des semaines et des mois, le postulat (louable) de ne laisser rien ni personne au bord de la route, pourrait voler en éclats face aux réalités économiques et à la récession.
Qu’on le veuille ou non, l’économie reprendra ses droits ou alors nous allons tous mourir… en bonne santé !
(*) Enquête Harris Interactive pour L’Opinion et CommStrat, réalisée en ligne, les 19 et 20 janvier 2021. Échantillon de 1 403 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, comprenant 976 personnes inscrites sur les listes électorales. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et comportement électoral antérieur de l’interviewé(e).
Oui, les Français ont le moral en berne. Ils sont fatigués des contradictions de la stratégie gouvernementale en matière de gestion de la pandémie. Oui, le flou artistique et le pilotage à vue ont franchi les bornes et n’ont plus de limites.
La crainte de ce sentiment, a amené Emmanuel Macron à exclure le reconfinement. Contre l’avis du Conseil scientifique et même de celui de plusieurs ministres dont OLivier Véran, ministre de la Santé qui estimait le couvre feu “insuffisant” dans la situation actuelle.
Désormais, le chef de l’Etat, coincé entre les exigences sanitaires, économiques et politiques, est en première ligne. Son pari est d’autant plus audacieux que Marine Le Pen est en embuscade pour les prochaines présidentielles à quasi égalité avec l'actuel chef de l'état ( Macron 52%/ Le Pen 48%) (*).
Allons-nous vers un 3e confinement (dur, celui-là) en mars au cas où le variant anglais, qui fait craindre une épidémie dans l’épidémie, se montrerait intraitable ?
Au fur et à mesure des semaines et des mois, le postulat (louable) de ne laisser rien ni personne au bord de la route, pourrait voler en éclats face aux réalités économiques et à la récession.
Qu’on le veuille ou non, l’économie reprendra ses droits ou alors nous allons tous mourir… en bonne santé !
(*) Enquête Harris Interactive pour L’Opinion et CommStrat, réalisée en ligne, les 19 et 20 janvier 2021. Échantillon de 1 403 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, comprenant 976 personnes inscrites sur les listes électorales. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et comportement électoral antérieur de l’interviewé(e).
Quel est votre avis sur l'absence de reconfinement
Votre avis nous intéresse. Pensez-vous aussi qu'il fallait, tant qu'à faire, opter pour le reconfinement plutôt que pour des mesures restreignant le voyage et les déplacements ? Un reconfinement est-il inévitable à terme ?
Ce serait plutôt une bonne ou une mauvaise chose ?
Exprimez-vous ci-dessous et laissez-nous vos commentaires.
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Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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