Plus de 400 adhérents, chefs d’entreprises et collaborateurs, étaient venus de toutes les régions de France - Manor avait financé le transport - pour rencontrer leurs fournisseurs référencés. Ils étaient 67 exposants dont les partenaires informatiques (Amadeus, IGA, Perinfo), les transporteurs nationaux (Air France, SNCF), les loueurs de voitures (Avis, Europcar, Hertz) ainsi que la Banque HSBC et Generali/Europ-Assistance.
9 fournisseurs étaient restés sur liste d’attente par manque de place. 312 déjeuners ont été servis dans une ambiance à la fois studieuse et décontractée. Et la question s’est posée sur l’avenir – probable, improbable ? – des grands salons professionnels.
Le réseau Manor fête en 2007 son 21e anniversaire. Jean Korcia qui fut l’un des membre fondateurs en assure la présidence depuis six ans et pour encore près de trois ans. Hier, devant le succès de son premier workshop il était un homme heureux et l’affichait ouvertement.
9 fournisseurs étaient restés sur liste d’attente par manque de place. 312 déjeuners ont été servis dans une ambiance à la fois studieuse et décontractée. Et la question s’est posée sur l’avenir – probable, improbable ? – des grands salons professionnels.
Le réseau Manor fête en 2007 son 21e anniversaire. Jean Korcia qui fut l’un des membre fondateurs en assure la présidence depuis six ans et pour encore près de trois ans. Hier, devant le succès de son premier workshop il était un homme heureux et l’affichait ouvertement.
« Kuoni, Donatello, Marsans 'déréférencés' ? Un simple malentendu qui sera résolu »
TourMag.com. Que représente aujourd’hui le réseau Manor ?
Jean Korcia. Avec le Cediv, 380 points de vente représentant 170 licences dont 110 pour le Cediv. Cela représente globalement plus de 1 500 salariés. En 2007, nous prévoyons atteindre un volume d’affaires de 1,500 milliard d’euros. Notre activité se partage entre la billetterie à hauteur de 62 % et le tourisme à 38 %.
T.M.com - En juillet prochain cela fera un an que 110 adhérents Cediv (sur 130) ont rejoint Manor. Que pèse le Cediv pour vous ?
J.K. Entre 15 et 17 % de notre activité globale. L’apport de Cediv a dynamisé notre activité loisirs et tourisme. Nous considérons les membres du Cediv comme un « mini réseau » à l’intérieur de Manor. Il est représenté au sein de notre conseil d’administration par une présidente ès qualité, Adriana Minchella. Certains membres du Cediv ne sont pas Iata. C’est la raison pour laquelle ils ne sont pas Manor.
T.M.com - Quelles sont vos différences par rapport aux autres réseaux volontaires ?
J.K. Chez Manor on gagne plus car tout est distribué. Nos frais de fonctionnement sont extrêmement limités. Nous négocions avec nos fournisseurs comme tous les réseaux et au pire, nos accords, nos incentives et nos rémunérations sont comme les autres.
Nous avons un service de formation, un service juridique grâce au Cediv, un service « tourisme » qui négocie avec les producteurs, un autre qui négocie avec les aériens. Toutes ces démarches sont animées par des administrateurs bénévoles. Nos frais de fonctionnement sont payés à 95 % par les cotisations. 5 % sont réservés à l’organisation d’incentives. Nous n’avons pas de centrale de paiement, un poste qui coûte très cher.
T.M.com - Une centrale de paiement éviterait à vos adhérents de payer certains fournisseurs avant le départ des clients…
J.K. Nos fournisseurs nous font confiance et nous n’avons jamais eu de problèmes d’impayés à gérer. Vous savez, pour entrer dans Manor il faut avoir un bilan bénéficiaire pendant plus de deux ans. De plus nous réglons les incentives à nos adhérents deux fois par an. Nous pourrions si le cas se présentait avoir cette garantie.
T.M.com - Où en sont vos relations avec les fournisseurs « déréférencés » Kuoni, Donatello, Marsans ?
T.M.com - Il s’agit d’un malentendu qui, j’en suis convaincu, sera rapidement résolu. En assemblée générale nous avions décidé de restreindre la liste de nos fournisseurs. En ce qui concerne Kuoni pour des raisons internes, nous avions simplement décidé de reporter la décision. Un écho de presse a alimenté une polémique. Avec Marsans tout devrait également rentrer dans l’ordre. De son côté Donatello n’a pas voulu tenir compte de Cediv. Il voulait des incentives à deux vitesses ce que j’ai refusé. Je ne suis pas un homme de conflit et je souhaite renouer nos relations à l’occasion de prochaines négociations.
T.M.com - Avez-vous de nouveaux fournisseurs référencés ?
J.K. J’ai instauré des négociations avec des TO régionaux, ce que nous n’avions jamais fait. Parmi eux, Empreinte, Plein Vent, Symphonie Voyages, Voyageurs Associés, Voyamar.
T.M.com - Parlons de votre portail Multi TO…
J.K. Nous sommes toujours en négociation avec Amadeus. A la suite des ratés avec Selectour et d’autres réseaux, je préfère différer et attendre de nouveaux produits. Si j’investis c’est pour que ce soit rentable. Mes adhérents me suivent. Il y a chez nous une véritable solidarité.
T.M.com - Le réseau Manor est-il appelé à se développer encore ?
J.K. Avec les structures actuelles nous ne pouvons pas dépasser les 400 points de vente, un chiffre que nous pouvons atteindre d’ici fin 2007. Au-delà, il faudrait réfléchir à de nouvelles structures.
T.M.com - Avez-vous l’intention de vous présenter aux futures élections du SNAV comme représentant des réseaux volontaires ?
J.K. Je préfère me consacrer à Manor.
T.M.com - Votre impression sur ce premier workshop ?
J.K. Il a marché au-delà de mes espérances. Je suis très satisfait de ce premier salon et extrêmement sensible à la réactivité des adhérents.