Le budget moyen est donc en baisse, à 1979 euros cette année, contre 2078 € en 2014. Dans le détail, 31% des foyers, soit 10 millions de Français dépenseront moins de 1000€ et sont de fait exclus de l’hébergement marchand © coco - Fotolia.com
Bonne nouvelle : les Français repartent en vacances.
D’après l’étude réalisée par le cabinet Protourisme auprès de 3000 vacanciers, les intentions de départ progressent de 3 points, avec 63% des Français qui envisagent de prendre le large cette année, soit 41.8 millions de personnes.
Cette reprise est essentiellement due au retour des classes moyennes, des provinciaux et plus globalement des ménages à plus faibles revenus, qui comptent majoritairement séjourner en famille ou chez des amis.
Seul 43% des vacanciers réserveront un hébergement marchand. En deux ans, les hébergeurs ont ainsi perdu 10 millions de nuitée marchandes, selon les chiffres du ministère du tourisme.
Par conséquent, cette hausse des départs ne devrait pas profiter aux professionnels du tourisme, notamment aux hôteliers.
"Les opérateurs devront rivaliser d’ingéniosité pour séduire ces clients en s’appuyant notamment sur le yield management afin de conquérir des parts de marché" explique Didier Arino, le directeur du cabinet Protourisme.
Le budget moyen est donc en baisse, à 1979 euros cette année, contre 2078 € en 2014. Dans le détail, 31% des foyers, soit 10 millions de Français dépenseront moins de 1000€ et sont de fait exclus de l’hébergement marchand.
31% dépenseront entre 1000 et 2000€ et 38% prévoient de dépenser au-delà de 2000€. A noter que 4.3 millions de Français ont un budget supérieur à 3500€.
Au final, seuls 2/3 tablent sur un budget similaire à l’an passé.
D’après l’étude réalisée par le cabinet Protourisme auprès de 3000 vacanciers, les intentions de départ progressent de 3 points, avec 63% des Français qui envisagent de prendre le large cette année, soit 41.8 millions de personnes.
Cette reprise est essentiellement due au retour des classes moyennes, des provinciaux et plus globalement des ménages à plus faibles revenus, qui comptent majoritairement séjourner en famille ou chez des amis.
Seul 43% des vacanciers réserveront un hébergement marchand. En deux ans, les hébergeurs ont ainsi perdu 10 millions de nuitée marchandes, selon les chiffres du ministère du tourisme.
Par conséquent, cette hausse des départs ne devrait pas profiter aux professionnels du tourisme, notamment aux hôteliers.
"Les opérateurs devront rivaliser d’ingéniosité pour séduire ces clients en s’appuyant notamment sur le yield management afin de conquérir des parts de marché" explique Didier Arino, le directeur du cabinet Protourisme.
Le budget moyen est donc en baisse, à 1979 euros cette année, contre 2078 € en 2014. Dans le détail, 31% des foyers, soit 10 millions de Français dépenseront moins de 1000€ et sont de fait exclus de l’hébergement marchand.
31% dépenseront entre 1000 et 2000€ et 38% prévoient de dépenser au-delà de 2000€. A noter que 4.3 millions de Français ont un budget supérieur à 3500€.
Au final, seuls 2/3 tablent sur un budget similaire à l’an passé.
Les agences de voyages ne profiteront pas de la reprise.
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Concernant les vacances d’été, près de 46% des Français envisagent de partir, avec un budget moyen de 1273€, en baisse de 3%.
Une chute encore une fois liée au recul des séjours marchands, qui concernera moins de 30% des partants.
Ces derniers dépenseront 1560€ pour dix jours de vacances en moyenne.
Du coté des destinations, PACA et le Languedoc Roussillon restent en tête des régions les plus visitées, suivie par la Bretagne, qui grimpe sur le podium à la faveur d’une bonne météo l’été dernier.
Environ 7 millions de Français partiront hors de nos frontières : 5.2 millions en moyen courrier et 1.3 millions en long courrier.
Ils se rendront Espagne, en Italie et en Grèce, un trio gagnant immuable depuis déjà plus années. Ces pays renforcent leur part de marché face aux destinations du Maghreb, toujours en petite forme.
Ce retour des clientèles modeste et ces faibles taux de départs à l’étranger n’augurent rien de bon pour les agences de voyages.
"Le nombre de vacanciers qui utilisent les agences de voyages est de plus en plus faible" confirme Didier Arino. "Certains ne savent même plus s’ils sont passés par une agence de voyage ou par un comparateur en ligne pour réserver leur séjour".
Il va donc falloir redoubler d’efforts pour cibler et conquérir les Français qui auront besoin des services d’un professionnel du tourisme pour partir en voyage.
Une chute encore une fois liée au recul des séjours marchands, qui concernera moins de 30% des partants.
Ces derniers dépenseront 1560€ pour dix jours de vacances en moyenne.
Du coté des destinations, PACA et le Languedoc Roussillon restent en tête des régions les plus visitées, suivie par la Bretagne, qui grimpe sur le podium à la faveur d’une bonne météo l’été dernier.
Environ 7 millions de Français partiront hors de nos frontières : 5.2 millions en moyen courrier et 1.3 millions en long courrier.
Ils se rendront Espagne, en Italie et en Grèce, un trio gagnant immuable depuis déjà plus années. Ces pays renforcent leur part de marché face aux destinations du Maghreb, toujours en petite forme.
Ce retour des clientèles modeste et ces faibles taux de départs à l’étranger n’augurent rien de bon pour les agences de voyages.
"Le nombre de vacanciers qui utilisent les agences de voyages est de plus en plus faible" confirme Didier Arino. "Certains ne savent même plus s’ils sont passés par une agence de voyage ou par un comparateur en ligne pour réserver leur séjour".
Il va donc falloir redoubler d’efforts pour cibler et conquérir les Français qui auront besoin des services d’un professionnel du tourisme pour partir en voyage.