CVC, le ''curriculum vitae'' qui va compter pour l'Amérique latine...

Et c’est une belle histoire que celle de CVC. En 1972, Guilherme Paulus et Carlos Vicente Cerchiari s’associent pour créer Viagens CVC. Mais très vite, le second choisit de s’investir dans la politique et devient député.

Guilherme Paulus, lui, prend le contrôle de CVC pour faire, en trente cinq ans, d’une petite entreprise d’autocars de Sao Paulo, un véritable empire du tourisme. Lui et sa famille sont toujours à la tête de l’entreprise et demeurent les actionnaires majoritaire.

Mais CVC est devenu aujourd'hui le premier tour-opérateur brésilien avec une compagnie de croisières faisant naviguer 5 bateaux dont le mythique Pacific Empress ayant servi de cadre à la série « La croisière s’amuse ».

Dans le tour du propriétaire il faut aussi mentionner une compagnie aérienne, WebJet créée il y a deux ans pour répondre aux besoins aériens du groupe, une entreprise de gestion hôtelière, GJP qui compte pour l’instant six établissements au Brésil, et un réseau de 268 agences. CVC est également implanté en Argentine, au Chili et en Uruguay.

L’an dernier, CVC a fait voyager 1,6 millions de clients. Après avoir programmé principalement des destinations latino-américaines, le groupe a ouvert une programmation Europe et Amérique du Nord depuis sept ans.

C’est ainsi qu’en 2007, CVC a envoyé vers l’Europe 58 000 clients groupes et rien que sur la France 10 000 individuels.

De quoi justifier l’ouverture du bureau français qui divise ses activités en deux départements, le réceptif avec une équipe de six personnes et l’outgoing avec également six personnes, le tout sous la direction de Silvia Helena C. Ospital.

C’est avec la saison hiver qui s’ouvre que le TO CVC va faire ses premières preuves sur le marché français. Il produit en marque blanche la programmation Brésil de Marsans mais surtout, CVC a sorti une série de brochures sur les circuits, les séjours dans les grands pôles touristiques et une autre sur les resorts brésiliens. Les destinations Chili, Argentine et Pérou sont également programmées.

Pour l’instant, CVC n’est référencé par aucun réseau mais Lastminute revend ses produits. Au printemps prochain, le système informatique « maison » permettra aux distributeurs d’avoir accès au stock en temps réel et en français sur internet.

Silvia Helena Ospital compte bien engranger 3 000 clients français l’année prochaine. Et ce n’est qu’un début…