Jean-Baptiste Djebarri, Ministre des transports a rappelé dans un communiqué les restrictions mises en place entre la France et le Brésil "au vu de la situation sanitaire préoccupante dans ce pays".
En effet le variant brésilien dit variant P1 inquiète, il serait jugé "plus transmissible", et "plus résistant" aux vaccins selon les experts cités par un article de France Info.
"Afin de ralentir la progression de l’épidémie de COVID-19 et de ses variants dans le monde, tout déplacement international - depuis l’étranger vers la France et de France vers l’étranger - est strictement encadré jusqu’à nouvel ordre" rappelle le communiqué du ministère des Transports.
"Seuls les voyageurs disposant d’un motif impérieux sont autorisés à voyager vers ou depuis un pays étranger."
En effet le variant brésilien dit variant P1 inquiète, il serait jugé "plus transmissible", et "plus résistant" aux vaccins selon les experts cités par un article de France Info.
"Afin de ralentir la progression de l’épidémie de COVID-19 et de ses variants dans le monde, tout déplacement international - depuis l’étranger vers la France et de France vers l’étranger - est strictement encadré jusqu’à nouvel ordre" rappelle le communiqué du ministère des Transports.
"Seuls les voyageurs disposant d’un motif impérieux sont autorisés à voyager vers ou depuis un pays étranger."
Variant brésilien : les mesures en place pour éviter sa propagation
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Le ministre rappelle ainsi les différentes mesures mises en place pour "limiter très fortement" les déplacements depuis le Brésil.
Au départ du Brésil :
Un contrôle strict et ferme est réalisé avant tout embarquement. Chaque personne doit présenter une attestation de test PCR négatif et pour chaque passager, non européen ou non résident européen, une preuve d’un motif impérieux nécessitant une venue en France.
Tout déplacement touristique entre la France et le Brésil, y compris via un autre pays, est formellement interdit dans les deux sens.
A l’arrivée en France :
Les passagers qui présenteraient un test douteux sont systématiquement re-testés à l’arrivée. Et dans la majorité des cas, l’ensemble des passagers des vols venant du Brésil sont resoumis à un test antigénique à leur arrivée en France.
Si un test est positif, la personne a l’obligation de se placer immédiatement en quatorzaine et de réaliser au plus vite un test PCR.
Certaines voix s'élèvent pour que le gouvernement prenne des mesures plus drastiques, notamment de quarantaine, afin d'éviter une recrudescence du variant P1 en France, à l'instar de plusieurs pays européens dont le Portugal qui a suspendu les vols avec le Brésil.
Au départ du Brésil :
Un contrôle strict et ferme est réalisé avant tout embarquement. Chaque personne doit présenter une attestation de test PCR négatif et pour chaque passager, non européen ou non résident européen, une preuve d’un motif impérieux nécessitant une venue en France.
Tout déplacement touristique entre la France et le Brésil, y compris via un autre pays, est formellement interdit dans les deux sens.
A l’arrivée en France :
Les passagers qui présenteraient un test douteux sont systématiquement re-testés à l’arrivée. Et dans la majorité des cas, l’ensemble des passagers des vols venant du Brésil sont resoumis à un test antigénique à leur arrivée en France.
Si un test est positif, la personne a l’obligation de se placer immédiatement en quatorzaine et de réaliser au plus vite un test PCR.
Certaines voix s'élèvent pour que le gouvernement prenne des mesures plus drastiques, notamment de quarantaine, afin d'éviter une recrudescence du variant P1 en France, à l'instar de plusieurs pays européens dont le Portugal qui a suspendu les vols avec le Brésil.
Jean Castex a annoncé la suppression des vols entre la France et le Brésil
Lors d'une intervention à l'Assemblée nationale et alors que la polémique ne cessait d'enfler en France, "Jean Castex a annoncé la suspension et jusqu'à nouvel ordre des liaisons aériennes entre la France et le Brésil," expliquent nos confrères de France Info.
Si la situation sanitaire en France est délicate, au Brésil elle n'arrête pas de se dégrader, en raison d'un variant P1 nettement plus contagieux.
Il peut s’avérer jusqu’à 2,5 fois plus contagieux que la souche originelle, rapporte une étude publiée dans la revue médicale MedRxiv . De plus, le variant brésilien aurait un potentiel de réinfection, compris entre 25 et 61%.
Actuellement peu présent en France, moins de 5% des contaminations, la souche P1 inquiète, car elle pourrait malmener notre campagne de vaccination.
"Ce variant porte la mutation E484K, comme le variant sud-africain, et cette mutation rend la souche qui le porte plus résistante aux vaccins," a rappelé mardi 13 avril, sur France Inter, le professeur Rémi Salomon, président de la commission médicale d'établissement de l'AP-HP.
Si la situation sanitaire en France est délicate, au Brésil elle n'arrête pas de se dégrader, en raison d'un variant P1 nettement plus contagieux.
Il peut s’avérer jusqu’à 2,5 fois plus contagieux que la souche originelle, rapporte une étude publiée dans la revue médicale MedRxiv . De plus, le variant brésilien aurait un potentiel de réinfection, compris entre 25 et 61%.
Actuellement peu présent en France, moins de 5% des contaminations, la souche P1 inquiète, car elle pourrait malmener notre campagne de vaccination.
"Ce variant porte la mutation E484K, comme le variant sud-africain, et cette mutation rend la souche qui le porte plus résistante aux vaccins," a rappelé mardi 13 avril, sur France Inter, le professeur Rémi Salomon, président de la commission médicale d'établissement de l'AP-HP.