A Madagascar, Salaün mène une vraie action solidaire… et touristique !

Michel Salaün, président du groupe qui porte son nom, est un voyagiste un peu atypique. Il a une sainte horreur des clichés ou des faux semblants, c’est un homme d’affaires redoutable et il a des convictions.

Particulièrement lorsqu’il s’agit de « tourisme durable » ou « solidaire », ce qui ne veut pas dire grand-chose, mais qui représente un véritable intérêt pour le tourisme en général et certaines destinations plus défavorisées.

Salaün Holidays fait partie de ces quelques opérateurs de voyages français à avoir satisfait aux exigences d’ATR et obtenu son label.

Car le TO, en toute discrétion, contribue à des actions de tourisme solidaire (et humanitaire) sur quelque (pour l’instant) six destinations, notamment au Vietnam, au Pérou, en Inde, en Afrique du Sud, en Ouzbékistan et très récemment à Madagascar.

C’est au cours d’un bref voyage de presse que les participants ont pu découvrir (parfois avec beaucoup d’émotion), les actions entreprises.

Car le voyagiste œuvre en collaboration avec plusieurs associations.

Ainsi, à Madagascar plusieurs projets sont en cours de développement, notamment un vaste projet de reforestation mené en partenariat avec Air France, très impliquée également.

C’est une ONG (Agrisud International) qui supervise cette action, consistant à planter quelque 240 000 arbres autour du lac Itasy, une vaste zone située au centre de l’île, pour obtenir, d'ici 3 ans, 108 000 arbres en situation stable.

En partenariat également avec Eco Tree et Air France, Michel Salaün, qui rappelle que ses clients volent en très large majorité grâce aux aéroplanes d’Air France, est tout à fait conscient que l’avion contribue pour beaucoup aux émissions de carbone, « qu’il est nécessaire » de compenser.

Mais le voyagiste, qui consacre un budget annuel conséquent à son tourisme solidaire (environ 150 000€), a décidé de se consacrer un peu plus au développement de Madagascar, en partenariat cette fois avec une association bretonne, « Amitié Madagascar Bretagne ».

Comme nous avons pu le découvrir, l’eau, sur cette île, n’arrive pas partout, particulièrement dans ces petits villages souvent dénués de beaucoup de choses.

Et donc AMB se consacre à amener, grâce à des puits qu’elle creuse, l’eau vers certains endroits « stratégiques », tels un orphelinat, un lycée ou encore une coopérative laitière.

Sans oublier cet endroit particulièrement étonnant que cet atelier de ferronnerie d’art, dans lequel Dieudonné et Violetta « prennent sous leur aile » de nombreux démunis afin de leur apprendre (et de les encourager) à vivre de leur travail.

Pour Salaün, il est important que le tourisme serve aussi à la rencontre entre ses clients et les populations locales.

Ils n’en seront que plus enclins à comprendre les réalités, parfois douloureuses, des destinations (environ une bonne centaine) que leur propose le voyagiste.

A signaler, parmi les circuits sur l’île, « Madagascar Autrement » qui emmène les participants durant une journée à la découverte de ces actions humanitaires.

D’ailleurs, sur les destinations où le groupe Salaün mène une action « solidaire », 20€ par personne sont consacrés au budget de ces opérations !