Ce vendredi 8 mars 2019, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des Transports a présenté la Stratégie nationale pour le transport aérien (SNTA) proposée par le Gouvernement, suite aux Assises de l'aérien. - CL
Après une année de travaux, groupes, tables rondes et colloques partout en France, les assises de l’aérien lancées il y a un an ont pris fin ce mardi 8 mars 2019.
Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, en charge des Transports, a présenté la stratégie nationale pour le transport aérien (SNTA) proposée par le gouvernement.
Quatre axes stratégiques ont été retenus pour ce plan à horizon 2025.
Le Conseil supérieur de l’aviation civile (CSAC) s’est vu confier la mission de suivi de la mise en œuvre de la stratégie.
Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, en charge des Transports, a présenté la stratégie nationale pour le transport aérien (SNTA) proposée par le gouvernement.
Quatre axes stratégiques ont été retenus pour ce plan à horizon 2025.
Le Conseil supérieur de l’aviation civile (CSAC) s’est vu confier la mission de suivi de la mise en œuvre de la stratégie.
Un transport aérien durable
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Premier axe de ce plan : accélérer la transition écologique face à la forte croissance du transport aérien mondial. Malgré la prévision de croissance du trafic aérien de 5% par an, l’objectif est de stabiliser les émissions de CO2 au même niveau à partir de 2020.
L’ambition est d’accélérer la décarbonisation du transport aérien, des actions seront également mises en place pour maîtriser les impacts en termes de bruit et de qualité de l’air autour des plateformes aéroportuaires.
Enfin, l’Etat va débloquer 135 millions d’euros sur cinq ans, dans le cadre du Grand plan d’investissement, pour construire les avions et la technologie de demain.
L’ambition est d’accélérer la décarbonisation du transport aérien, des actions seront également mises en place pour maîtriser les impacts en termes de bruit et de qualité de l’air autour des plateformes aéroportuaires.
Enfin, l’Etat va débloquer 135 millions d’euros sur cinq ans, dans le cadre du Grand plan d’investissement, pour construire les avions et la technologie de demain.
Face à une croissance accrue, un transport aérien français plus performant
Le pavillon français n’a que trop peu bénéficié de la reprise du trafic des dernières années, selon le diagnostic économique posé. La volonté du gouvernement est d’assurer les conditions favorisant la performance économique et sociale du transport aérien.
Premier point, l’aménagement de la taxe d’aéroport permettra une baisse de charge de 118 millions d’euros au profit des compagnies opérant en France.
Autre mesure, allègement des contraintes administratives et opérationnelles. Une cinquantaine de mesures ont d’ores et déjà été publiées ou le seront prochainement, telles que la baisse de la taxe d’aéroport pour les passagers en correspondance, ou la mise en place d’un portail de paiement des taxes aéronautiques en ligne.
Côté emploi, la ministre a rappelé les difficultés de recrutement auxquelles fait face l’industrie. « 25% des effectifs partiront en retraite dans les dix années à venir. 22 000 emplois seront à pouvoir d’ici à 2030 », a-t-elle rappelé.
Un engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) est pris. L’Etat propose également de lancer la négociation d’une convention collective couvrant le secteur aérien, ainsi que de renforcer les actions de contrôle et de lutte contre la fraude.
Premier point, l’aménagement de la taxe d’aéroport permettra une baisse de charge de 118 millions d’euros au profit des compagnies opérant en France.
Autre mesure, allègement des contraintes administratives et opérationnelles. Une cinquantaine de mesures ont d’ores et déjà été publiées ou le seront prochainement, telles que la baisse de la taxe d’aéroport pour les passagers en correspondance, ou la mise en place d’un portail de paiement des taxes aéronautiques en ligne.
Côté emploi, la ministre a rappelé les difficultés de recrutement auxquelles fait face l’industrie. « 25% des effectifs partiront en retraite dans les dix années à venir. 22 000 emplois seront à pouvoir d’ici à 2030 », a-t-elle rappelé.
Un engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) est pris. L’Etat propose également de lancer la négociation d’une convention collective couvrant le secteur aérien, ainsi que de renforcer les actions de contrôle et de lutte contre la fraude.
Mobilité : Des connexions aériennes complémentaires
« Outil de mobilité au service des territoires, le transport aérien doit apporter la connectivité qui répond au mieux aux besoins des passagers et de ces territoires », a souligné Elisabeth Borne. L’Etat a mis en place un plan de financement complémentaire de 15 millions d’euros pour les lignes d’aménagement du territoire (LAT).
A l’international, des négociations bilatérales avec la Chine, la Russie et l’Inde ont permis d’aboutir à une augmentation du nombre de routes régionales. D’autres négociations sont prévues. Les Régions seront associées aux discussions.
Toujours dans cet objectif d’accroître la mobilité, une fois par an, une conférence de consultation par bassin sur les sujets d’attractivité et de connectivité aérienne sera organisée. Elle réunira les services de préfecture, les instances représentatives du tourisme, les collectivités territoriales, les CCI et les acteurs socio-économiques, dont les aéroports et compagnies aériennes.
Enfin, l’Etat étendra les dispenses de visa DOM et COM pour les titulaires de visas Schengen , afin de faciliter les formalités des touristes souhaitant rejoindre l’outre-mer.
A l’international, des négociations bilatérales avec la Chine, la Russie et l’Inde ont permis d’aboutir à une augmentation du nombre de routes régionales. D’autres négociations sont prévues. Les Régions seront associées aux discussions.
Toujours dans cet objectif d’accroître la mobilité, une fois par an, une conférence de consultation par bassin sur les sujets d’attractivité et de connectivité aérienne sera organisée. Elle réunira les services de préfecture, les instances représentatives du tourisme, les collectivités territoriales, les CCI et les acteurs socio-économiques, dont les aéroports et compagnies aériennes.
Enfin, l’Etat étendra les dispenses de visa DOM et COM pour les titulaires de visas Schengen , afin de faciliter les formalités des touristes souhaitant rejoindre l’outre-mer.
Préparer le transport aérien de demain
Afin de faire face aux évolutions du secteur, l’objectif de la SNTA est de mener une politique en faveur de l’innovation technologique et organisationnelle, mais aussi de gérer les cybermenaces.
Le programme de formation du personnel sera accentué. Des solutions innovantes, notamment dans le domaine du contrôle des bagages, du fret, du courrier et du personnel seront lancées.
Les moyens concernant la lutte contre la menace terroriste seront renforcés. Un nouveau laboratoire permettra par exemple d’évaluer les technologies de détection des explosifs.
Enfin, le parcours passager sera fluidifié. Le gouvernement s’est engagé à réduire le temps d’attente au passage aux frontières. Des actions concrètes sont déjà en place, comme la fin du double contrôle de sécurité pour les passagers entre Saint-Pierre-et-Miquelon et Mayotte ou l’utilisation des sas parafe pour les mineurs à partir de 12 ans.
Le programme de formation du personnel sera accentué. Des solutions innovantes, notamment dans le domaine du contrôle des bagages, du fret, du courrier et du personnel seront lancées.
Les moyens concernant la lutte contre la menace terroriste seront renforcés. Un nouveau laboratoire permettra par exemple d’évaluer les technologies de détection des explosifs.
Enfin, le parcours passager sera fluidifié. Le gouvernement s’est engagé à réduire le temps d’attente au passage aux frontières. Des actions concrètes sont déjà en place, comme la fin du double contrôle de sécurité pour les passagers entre Saint-Pierre-et-Miquelon et Mayotte ou l’utilisation des sas parafe pour les mineurs à partir de 12 ans.