Elisabeth Borne, ministre auprès du ministre d'Etat de la Transition écologique chargée des Transports - Photo Gouvernement.fr
Comme me le disait un vieux camarade, cet interview « vaut son pesant de cacahuètes »...
Elisabeth Borne vient en effet d’annoncer la seule chose concrète, à notre confrère de la Tribune (que je salue au passage, il a dû se marrer), à savoir la date des prochaines Assises du Transport aérien, qui se tiendront le 20 mars prochain… jusqu’en septembre 2018 !
Il faudra bien en effet six mois, si tout va bien, pour tenter d’arriver à combler le vide abyssal manifesté par les pouvoirs publics concernant le transport aérien français.
Et, accessoirement, la défense de ce pavillon, lequel risque de se mettre en borne, pardon, en berne assez vite si l’on ne réagit pas enfin !
Objectif Performance, tel est le thème de ces Assises, lesquelles, je le rappelle seront menées « afin de préparer une stratégie nationale du transport aérien ».
Bon, une fois cela dit, tout est quasiment dit. Certes, dans son interview, madame Borne convient que le secteur pèse des milliards d’euros et représente plus de 100.000 emplois, mais pour le reste, bof.
Certes, la croissance du transport aérien est constante, seulement le trafic aérien français n’en capte que 10%. Et encore.
Elisabeth Borne vient en effet d’annoncer la seule chose concrète, à notre confrère de la Tribune (que je salue au passage, il a dû se marrer), à savoir la date des prochaines Assises du Transport aérien, qui se tiendront le 20 mars prochain… jusqu’en septembre 2018 !
Il faudra bien en effet six mois, si tout va bien, pour tenter d’arriver à combler le vide abyssal manifesté par les pouvoirs publics concernant le transport aérien français.
Et, accessoirement, la défense de ce pavillon, lequel risque de se mettre en borne, pardon, en berne assez vite si l’on ne réagit pas enfin !
Objectif Performance, tel est le thème de ces Assises, lesquelles, je le rappelle seront menées « afin de préparer une stratégie nationale du transport aérien ».
Bon, une fois cela dit, tout est quasiment dit. Certes, dans son interview, madame Borne convient que le secteur pèse des milliards d’euros et représente plus de 100.000 emplois, mais pour le reste, bof.
Certes, la croissance du transport aérien est constante, seulement le trafic aérien français n’en capte que 10%. Et encore.
Dominique Gobert - DR
Très franchement, ces Assises risquent d’être assez cocasses.
Pour les professionnels du transport aérien, lesquels espèrent enfin bénéficier d’un appui des pouvoirs publics afin de pouvoir lutter à armes égales avec leurs compétiteurs, va falloir ruser les gars.
Ainsi, lorsque mon confrère demande à madame Borne ce qu’elle compte faire sur l’écart de charges sociales entre les compagnies française et les autres, elle convient que c’est un « sujet sensible (…) sur lesquels nous n’allons pas renverser la table.
Mais je suis ouverte à ce que nous reprenions la question avec l’ensemble des acteurs et que nous l’examinions » !
Sur la question de la sécurité dans les aéroports, c’est un magnifique botté en touche (super d’ailleurs), de même que sur les mésententes entre syndicats et dirigeants des transporteurs aériens. En sous-jacent, la lutte profonde entre le SNPL et Air France notamment.
Pareil pour Dame Borne, beau dégagement et re-sortie en touche : « le jeu se joue forcément à deux » ! Quant aux augmentations manifestées par les syndicats d’Air France « il faut que chacun fasse preuve de responsabilité ».
Va-t’en comprendre Charles !
Le fin du fin va aussi aux réflexions d’Elisabeth Borne à la question de mon confrère sur la « gestion » de l’état entre les aéroports et les compagnies aériennes, notamment avec ADP, qui lui rapporte de solides dividendes. J’ai eu beau relire la réponse, je n’ai rien compris : « C’est important de partager les enjeux avec les différents acteurs et nous aurons évidemment à les partager au sein du gouvernement » !
Chouette.
Pour les professionnels du transport aérien, lesquels espèrent enfin bénéficier d’un appui des pouvoirs publics afin de pouvoir lutter à armes égales avec leurs compétiteurs, va falloir ruser les gars.
Ainsi, lorsque mon confrère demande à madame Borne ce qu’elle compte faire sur l’écart de charges sociales entre les compagnies française et les autres, elle convient que c’est un « sujet sensible (…) sur lesquels nous n’allons pas renverser la table.
Mais je suis ouverte à ce que nous reprenions la question avec l’ensemble des acteurs et que nous l’examinions » !
Sur la question de la sécurité dans les aéroports, c’est un magnifique botté en touche (super d’ailleurs), de même que sur les mésententes entre syndicats et dirigeants des transporteurs aériens. En sous-jacent, la lutte profonde entre le SNPL et Air France notamment.
Pareil pour Dame Borne, beau dégagement et re-sortie en touche : « le jeu se joue forcément à deux » ! Quant aux augmentations manifestées par les syndicats d’Air France « il faut que chacun fasse preuve de responsabilité ».
Va-t’en comprendre Charles !
Le fin du fin va aussi aux réflexions d’Elisabeth Borne à la question de mon confrère sur la « gestion » de l’état entre les aéroports et les compagnies aériennes, notamment avec ADP, qui lui rapporte de solides dividendes. J’ai eu beau relire la réponse, je n’ai rien compris : « C’est important de partager les enjeux avec les différents acteurs et nous aurons évidemment à les partager au sein du gouvernement » !
Chouette.
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Allez, une dernière pour la route, sur la connectivité des territoires. Figurez-vous que madame Borne est très sensible à la desserte d’Aurillac, fort jolie bourgade au demeurant et que je cite, « s’il n’y avait pas de liaisons aériennes d’aménagement du territoire pour Aurillac, ce serait absolument dramatique pour le maintien des entreprises qui y sont implantées » !
Mais, comme le dit Madame Borne, ce sujet « me tient à cœur dans la mesure où l’on voit bien que pour assurer le développement de ces villes, le maintien de l’emploi, des entreprises, il faut des liaisons aériennes. »
Sûrement, Dame Elisabeth. Maintenir autour des quelques grosses bourgades, par exemples Nîmes et Montpellier, (40 kilomètres entre les deux), deux aéroports, c’est bien à cou sûr ?
Allez, pour les Assises, va falloir s’assoir surement sur bien des espoirs, du moins du côté des pavillons français.
D’autant que le SNPL entend être de la partie…
Mais, comme le dit Madame Borne, ce sujet « me tient à cœur dans la mesure où l’on voit bien que pour assurer le développement de ces villes, le maintien de l’emploi, des entreprises, il faut des liaisons aériennes. »
Sûrement, Dame Elisabeth. Maintenir autour des quelques grosses bourgades, par exemples Nîmes et Montpellier, (40 kilomètres entre les deux), deux aéroports, c’est bien à cou sûr ?
Allez, pour les Assises, va falloir s’assoir surement sur bien des espoirs, du moins du côté des pavillons français.
D’autant que le SNPL entend être de la partie…