Il suffit d'appliquer les préceptes de Dard et la compagnie est sauvée. Je vous laisse l'écriture, cher Frédéric et si, de là où vous reposez, vous contemplez cette humanité, regardez la rire en vous lisant ! - DR : Christophe Leroux (Air France)
C'est toujours pareil : quand on aime, on s'intéresse. Parfois avec bienveillance, parfois avec rigueur.
Mais tout ça, c'est de l'amour.
C'est en tout cas ce que je pense pour Air France, mais hélas, je n'ai pas les compétences pour aider à son redressement.
Et pourtant, les difficultés de notre compagnie quasi nationale ne datent pas d'hier…
Mais depuis bien longtemps, à tel point que certains auteurs, et non des moins célèbres, ont émis des idées pour contribuer à combler ses déficits.
Parmi ces auteurs, un "grand", certainement l'un des plus brillants auteurs contemporains. J'ai nommé Frédéric Dard, alias San-Antonio.
Un visionnaire, humaniste, écrivain hors pair (de ce que vous voulez) à qui j'aurai donné des deux mains (et pieds) le Nobel de littérature sans sourciller.
Mais tout ça, c'est de l'amour.
C'est en tout cas ce que je pense pour Air France, mais hélas, je n'ai pas les compétences pour aider à son redressement.
Et pourtant, les difficultés de notre compagnie quasi nationale ne datent pas d'hier…
Mais depuis bien longtemps, à tel point que certains auteurs, et non des moins célèbres, ont émis des idées pour contribuer à combler ses déficits.
Parmi ces auteurs, un "grand", certainement l'un des plus brillants auteurs contemporains. J'ai nommé Frédéric Dard, alias San-Antonio.
Un visionnaire, humaniste, écrivain hors pair (de ce que vous voulez) à qui j'aurai donné des deux mains (et pieds) le Nobel de littérature sans sourciller.
Eh bien cet homme avait déjà à l'époque, des idées afin de pallier les défaillances d'Air France. J'ai trouvé ce passage dans "Les œuvres complètes de San-Antonio", Tome 9*.
Je vous recommande d'ailleurs de vous précipiter chez votre libraire faire l'emplette de ces œuvres, c'est une leçon de vie… et de littérature !
Or donc, je vais céder la plume (bien volontiers) à l'un de mes auteurs préférés. C'était en 1972, Frédéric Dard San-Antonio écrivait ce roman : "T'es beau, tu sais".
Je recommande ce passage à mes nouveaux amis à moi que j'ai d'Air France.
Il suffit d'appliquer les préceptes de Dard et la compagnie est sauvée. Je vous laisse l'écriture, cher Frédéric et si, de là où vous reposez, vous contemplez cette humanité, regardez la rire en vous lisant !
Je vous recommande d'ailleurs de vous précipiter chez votre libraire faire l'emplette de ces œuvres, c'est une leçon de vie… et de littérature !
Or donc, je vais céder la plume (bien volontiers) à l'un de mes auteurs préférés. C'était en 1972, Frédéric Dard San-Antonio écrivait ce roman : "T'es beau, tu sais".
Je recommande ce passage à mes nouveaux amis à moi que j'ai d'Air France.
Il suffit d'appliquer les préceptes de Dard et la compagnie est sauvée. Je vous laisse l'écriture, cher Frédéric et si, de là où vous reposez, vous contemplez cette humanité, regardez la rire en vous lisant !
Autres articles
-
Air Antilles met la pression sur Air France et Corsair !
-
Air France et KLM suspendent (temporairement) Zanzibar en 2025
-
eSIM : un service pour les clients et une source de revenu pour les agences ? [ABO]
-
Censure : les compagnies doivent rembourser la taxe de solidarité !
-
ITA Airways : un mariage qui fait les affaires... d'Air France et easyjet !
"La meilleure façon de tromper l'attente, c'est encore de s'abimer dans le batifolage, non ?
Les hommes qui mettent tout en œuvre pour leur confort physique autant qu'intellectuel n'ont jamais pallié cette carence. Ils subissent encore d'immense zones de poireautage : dans les gares, chez le dentiste, dans les ministères… (…) Je vous prends un avion, par exemple.
On y donne bien des albums à colorier aux mouflets pour leur faire prendre patience et on sert à boire à leurs vieux.
Mais c'est pas suffisant. Je serai dirlo d'Air France, comment je prendrais l'initiative.
La cabine Voluptas, mes gueux. Avec une hôtesse spécialement spécialisée pour t'éponger l'intime, te combler de délicatesses.
A trente mille pieds, prendre le sien, ça doit pas être négligeable, non ? Plus près de toi, mon Dieu ! Le septième ciel en plein ciel ! Et puis un stivouard d'élite pour les dames esseulées.
Un beau brun, nordaf à chibre incassable, toujours disponible. Braguette à cellule photoélectrique. Rien que de passer la main devant, elle s'ouvre.
Dans ces conditions mes frères, on fait Paris-O Calcutta sans absolument s'en rendre compte. Qu'au moment de déverrouiller les ceintures, tout le monde s'exclamerait : "Hein, quoi, déjà ! C'est pas vrai, on survole seulement Aubervilliers !
Y'a gourance ! S'agit d'un poisson d'avril !".
Pour le coup, Air France balaie ses déficits. Enrichit sa flotte. Conçoit le Jet trans-paf tout confort, adapté zézette, avec siège érectable, levier d'éjaculance, capuchon à pipe orientale, sodomiseur d'altitude, gougnoteur de protection.
Le triomphe des transports aériens en commun ! "Le Commandant Beauchibre et sa fine équipe vous souhaitent la bienvenue à bord du Boeinge… (…)"
Et ça continuerait commako dans le déconophone : "Dès que nous aurons atteint notre vitesse de croisade, une partouze apéritive sera organisée à bord.
En attendant, vous êtes priés de consulter les consignes amoureuses qui se trouvent dans une pochette placée face à votre siège"
Et le passage se termine par: "Moi, que voulez-vous, j'ai le tempérament d'un réformateur.
Seulement, je suis trop en avance pour mon époque, comme tous les grands prophètes. Je passe pour un louftingue…"
Ah, si PH Gourgeon avait su lire. Merci, San-Antonio !
*Collection Bouquins chez Robert Laffont
Les hommes qui mettent tout en œuvre pour leur confort physique autant qu'intellectuel n'ont jamais pallié cette carence. Ils subissent encore d'immense zones de poireautage : dans les gares, chez le dentiste, dans les ministères… (…) Je vous prends un avion, par exemple.
On y donne bien des albums à colorier aux mouflets pour leur faire prendre patience et on sert à boire à leurs vieux.
Mais c'est pas suffisant. Je serai dirlo d'Air France, comment je prendrais l'initiative.
La cabine Voluptas, mes gueux. Avec une hôtesse spécialement spécialisée pour t'éponger l'intime, te combler de délicatesses.
A trente mille pieds, prendre le sien, ça doit pas être négligeable, non ? Plus près de toi, mon Dieu ! Le septième ciel en plein ciel ! Et puis un stivouard d'élite pour les dames esseulées.
Un beau brun, nordaf à chibre incassable, toujours disponible. Braguette à cellule photoélectrique. Rien que de passer la main devant, elle s'ouvre.
Dans ces conditions mes frères, on fait Paris-O Calcutta sans absolument s'en rendre compte. Qu'au moment de déverrouiller les ceintures, tout le monde s'exclamerait : "Hein, quoi, déjà ! C'est pas vrai, on survole seulement Aubervilliers !
Y'a gourance ! S'agit d'un poisson d'avril !".
Pour le coup, Air France balaie ses déficits. Enrichit sa flotte. Conçoit le Jet trans-paf tout confort, adapté zézette, avec siège érectable, levier d'éjaculance, capuchon à pipe orientale, sodomiseur d'altitude, gougnoteur de protection.
Le triomphe des transports aériens en commun ! "Le Commandant Beauchibre et sa fine équipe vous souhaitent la bienvenue à bord du Boeinge… (…)"
Et ça continuerait commako dans le déconophone : "Dès que nous aurons atteint notre vitesse de croisade, une partouze apéritive sera organisée à bord.
En attendant, vous êtes priés de consulter les consignes amoureuses qui se trouvent dans une pochette placée face à votre siège"
Et le passage se termine par: "Moi, que voulez-vous, j'ai le tempérament d'un réformateur.
Seulement, je suis trop en avance pour mon époque, comme tous les grands prophètes. Je passe pour un louftingue…"
Ah, si PH Gourgeon avait su lire. Merci, San-Antonio !
*Collection Bouquins chez Robert Laffont