Près de 300 autocars ont manifesté contre la politique anti-diesel de la ville de Paris. DR lassedesignen-Fotolia.com
Il aura fallu une manifestation pour se faire entendre.
Mardi 20 décembre, près de 300 autocars ont défilé dans les rues de la capitale, pour dénoncer la politique de la mairie de Paris, qui veut bannir tous les véhicules circulant au diesel à partir de 2020.
Un objectif aberrant pour la secrétaire générale de la FNTV, Ingrid Mareschal.
« Cela fait deux ans que les membres de la FNTV attendaient cette mobilisation car nous ne sommes pas écoutés au sein de la mairie. Anne Hidalgo avait toujours refusé de nous recevoir ».
Mais leur mobilisation a porté ses fruits et une délégation de la FNTV a été reçue en fin d’après-midi par Jean-François Martins, adjoint à la Maire de Paris, chargé des questions relatives au tourisme et au transport.
Celui-ci a rappelé l’attachement de la mairie au plan anti-diesel, mais se donne six mois pour mettre en place un calendrier d’application plus progressif.
« C’est une main tendue. Ils savent désormais que nous avons la possibilité de nous mobiliser pour nous faire entendre », poursuit Ingrid Mareschal.
Mardi 20 décembre, près de 300 autocars ont défilé dans les rues de la capitale, pour dénoncer la politique de la mairie de Paris, qui veut bannir tous les véhicules circulant au diesel à partir de 2020.
Un objectif aberrant pour la secrétaire générale de la FNTV, Ingrid Mareschal.
« Cela fait deux ans que les membres de la FNTV attendaient cette mobilisation car nous ne sommes pas écoutés au sein de la mairie. Anne Hidalgo avait toujours refusé de nous recevoir ».
Mais leur mobilisation a porté ses fruits et une délégation de la FNTV a été reçue en fin d’après-midi par Jean-François Martins, adjoint à la Maire de Paris, chargé des questions relatives au tourisme et au transport.
Celui-ci a rappelé l’attachement de la mairie au plan anti-diesel, mais se donne six mois pour mettre en place un calendrier d’application plus progressif.
« C’est une main tendue. Ils savent désormais que nous avons la possibilité de nous mobiliser pour nous faire entendre », poursuit Ingrid Mareschal.
Paris trop cher pour les autocaristes ?
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Jean-François Martins également s’est déclaré lucide sur l’offre d’autocars écologiques qui ne sont pas encore au point.
En effet, les professionnels de la FNTV estiment qu’il n’existe pas aujourd’hui d’alternative au diesel, les technologies pour les autocars de tourisme roulant à l’énergie électrique ou au gaz restant encore au stade expérimental. De plus, ces véhicules pourraient être 30 à 50% plus onéreux.
Quand on sait qu'un autocar coûte entre 250 000 et 300 000 euros et qu’il faut 7 à 8 ans pour l’amortir, on imagine sans peine leurs réticences.
La FNTV regrette aussi l’augmentation des tarifs de stationnement, qui ont déjà été multipliés par 3 en 2015 et devrait encore se renchérir en 2017.
« Ces prix ont des conséquences importantes sur notre chiffre d’affaires. De plus, certaines associations préfèrent ne pas venir visiter Paris, car les voyages deviennent trop chers », explique Jean-Baptiste Maisonneuve, autocariste et vice-président de la FNTV.
Le secteur des autocars conduit chaque année 12.5 millions de visiteurs dans les rues de la capitale, soit environ 1000 cars par jour pour 1.5 millions d’euros de retombées économiques.
« Les politiques sont très prompts à stigmatiser notre mode de transport alors que nous ne pesons que 0.3% des émissions du trafic routier à Paris », précise Ingrid Mareschal.
En effet, les professionnels de la FNTV estiment qu’il n’existe pas aujourd’hui d’alternative au diesel, les technologies pour les autocars de tourisme roulant à l’énergie électrique ou au gaz restant encore au stade expérimental. De plus, ces véhicules pourraient être 30 à 50% plus onéreux.
Quand on sait qu'un autocar coûte entre 250 000 et 300 000 euros et qu’il faut 7 à 8 ans pour l’amortir, on imagine sans peine leurs réticences.
La FNTV regrette aussi l’augmentation des tarifs de stationnement, qui ont déjà été multipliés par 3 en 2015 et devrait encore se renchérir en 2017.
« Ces prix ont des conséquences importantes sur notre chiffre d’affaires. De plus, certaines associations préfèrent ne pas venir visiter Paris, car les voyages deviennent trop chers », explique Jean-Baptiste Maisonneuve, autocariste et vice-président de la FNTV.
Le secteur des autocars conduit chaque année 12.5 millions de visiteurs dans les rues de la capitale, soit environ 1000 cars par jour pour 1.5 millions d’euros de retombées économiques.
« Les politiques sont très prompts à stigmatiser notre mode de transport alors que nous ne pesons que 0.3% des émissions du trafic routier à Paris », précise Ingrid Mareschal.