Le Salon de la plongée fermera ses portes, ce lundi 14 janvier 2019. Rendez-vous annuel des passionnés de la plongée sous-marine, il a attiré 60 000 visiteurs en 2018. – DR Salon de la plongée
C’est le dernier jour pour se rendre à la 21e édition du Salon de la plongée sous-marine porte de Versailles, à Paris !
Lancée vendredi 11 janvier 2019, le rendez-vous annuel des passionnés des profondeurs fermera ses portes ce lundi 14 janvier 2019.
L’événement est l'occasion pour les exposants de rencontrer leurs partenaires et clients.
Les professionnels de la plongée sous-marine ne semblent pas connaître la crise.
« L’attrait pour la plongée est toujours d’actualité », confirme Karine Jamin, chef de produit chez le voyagiste Ultramarina.
L’activité est portée par un nombre élevé de repeaters. « + de 50% de notre clientèle », selon Frédéric Pierre, responsable de la communication de H2O Voyage.
Une niche ? Un marché mature ? Les avis divergent. « C’est un marché mature, il y a déjà beaucoup d’offres, mais il reste des lieux à découvrir, de nouveaux produits à dénicher », assure Karine Jamin, d’Ultramarina. Le TO développera notamment sa production à Hawaï.
Un avis que rejoint Jean-Marie Thuault, directeur associé de Spot Evasion. « Il y a beaucoup d’opérateurs, c’est un marché organisé avec des sous-marché : plongée pro en clubs ou plaisir.»
Pour Frédéric Pierre : la plongée sous-marine reste une niche, en bonne forme. Les plongeurs sont des passionnés qui n’hésitent pas à dépenser pour leur hobby et qui laissent de côté les appréhensions des voyageurs lambda.
Lancée vendredi 11 janvier 2019, le rendez-vous annuel des passionnés des profondeurs fermera ses portes ce lundi 14 janvier 2019.
L’événement est l'occasion pour les exposants de rencontrer leurs partenaires et clients.
Les professionnels de la plongée sous-marine ne semblent pas connaître la crise.
« L’attrait pour la plongée est toujours d’actualité », confirme Karine Jamin, chef de produit chez le voyagiste Ultramarina.
L’activité est portée par un nombre élevé de repeaters. « + de 50% de notre clientèle », selon Frédéric Pierre, responsable de la communication de H2O Voyage.
Une niche ? Un marché mature ? Les avis divergent. « C’est un marché mature, il y a déjà beaucoup d’offres, mais il reste des lieux à découvrir, de nouveaux produits à dénicher », assure Karine Jamin, d’Ultramarina. Le TO développera notamment sa production à Hawaï.
Un avis que rejoint Jean-Marie Thuault, directeur associé de Spot Evasion. « Il y a beaucoup d’opérateurs, c’est un marché organisé avec des sous-marché : plongée pro en clubs ou plaisir.»
Pour Frédéric Pierre : la plongée sous-marine reste une niche, en bonne forme. Les plongeurs sont des passionnés qui n’hésitent pas à dépenser pour leur hobby et qui laissent de côté les appréhensions des voyageurs lambda.
L’Egypte confirme attire de nouveau
Boudée par les Français, depuis 2011 et la Révolution du Printemps Arabe, au profit de la Sicile ou des Açores, l'Egypte a sorti la tête de l’eau en 2018.
La tendance devrait se poursuivre en 2019. « Les clients reviennent en mer Rouge. Nos croisières affichent complet, pour 2019, l’année sera marquée par le retour des séjours », affirme la chef de produit du voyagiste Ultramarina.
« L’Egypte est une très belle destination qui a plusieurs atouts pour séduire les Français : proche de la France, on y parle français, et les tarifs sont abordables », résume le responsable de la communication de H2O Voyage.
« Le marché de la plongée est celui qui a été le moins impacté par les événements », affirme l’OT d’Egypte. Le marché de la plongée, comme tout marché de niche est moins sensible à l’actualité géopolitique.
Avant le Printemps Arabe, Fredéric Lompard, à la tête d'un centre de plongée en mer Rouge, accueillait 850 clients par an dans son club de Safaga, au sud d’Hurghada, avant de tomber à 500 en 2015.
« 2018 a vu la reprise timide des vacanciers du balnéaire en Egypte. Nous sommes encore loin des chiffres d’avant la révolution. » Et pour cause, il regrette le peu de desserte vers l’Egypte et attend avec impatience la reprise du tourisme de masse et l’ouverture de lignes aériennes.
Reste que l’attentat du 28 décembre 2018, au Caire, n’a pas freiné les réservations, ni entraîné d’annulations selon les professionnels.
La tendance devrait se poursuivre en 2019. « Les clients reviennent en mer Rouge. Nos croisières affichent complet, pour 2019, l’année sera marquée par le retour des séjours », affirme la chef de produit du voyagiste Ultramarina.
« L’Egypte est une très belle destination qui a plusieurs atouts pour séduire les Français : proche de la France, on y parle français, et les tarifs sont abordables », résume le responsable de la communication de H2O Voyage.
« Le marché de la plongée est celui qui a été le moins impacté par les événements », affirme l’OT d’Egypte. Le marché de la plongée, comme tout marché de niche est moins sensible à l’actualité géopolitique.
Avant le Printemps Arabe, Fredéric Lompard, à la tête d'un centre de plongée en mer Rouge, accueillait 850 clients par an dans son club de Safaga, au sud d’Hurghada, avant de tomber à 500 en 2015.
« 2018 a vu la reprise timide des vacanciers du balnéaire en Egypte. Nous sommes encore loin des chiffres d’avant la révolution. » Et pour cause, il regrette le peu de desserte vers l’Egypte et attend avec impatience la reprise du tourisme de masse et l’ouverture de lignes aériennes.
Reste que l’attentat du 28 décembre 2018, au Caire, n’a pas freiné les réservations, ni entraîné d’annulations selon les professionnels.
L’Asie du Sud, une zone toujours aussi dynamique
En Asie, les Philippines et l’Indonésie tirent leur épingle du jeu. « Il y a une offre large de séjours et de croisières. C’est facile d’y organiser des combinés pour plaire à tous les membres de la famille", remarque Karine Jamin, chef de produit chez le voyagiste Ultramarina.
« Des destinations très compétitives avec une bonne qualité de l’hébergement hôtelier », complète Jean-Marie Thuault, directeur associé de Spot Evasion. Contrairement au Bahamas, qui, selon lui, dispose d’une faible capacité d’accueil et où les prix sont élevés.
Dans l’Océan Indien, Mayotte cherche à donner de la visibilité à son lagon. 30 000 plongées y sont organisées par an, le comité départemental du tourisme de Mayotte veut développer ce segment et affiche un objectif de +10% dans les deux années à venir.
« La capacité d’hébergement est limitée, c’est pourquoi notre objectif est mesuré », explique Michel Madi, directeur du comité départemental du tourisme de Mayotte. Pour palier à ce manque, plusieurs projets hôteliers sont lancés.
Côté aérien, outre Kenya Airways, Air Austral assure deux vols quotidiens via La Réunion et deux vols directs au départ de Paris CDG.
« Des destinations très compétitives avec une bonne qualité de l’hébergement hôtelier », complète Jean-Marie Thuault, directeur associé de Spot Evasion. Contrairement au Bahamas, qui, selon lui, dispose d’une faible capacité d’accueil et où les prix sont élevés.
Dans l’Océan Indien, Mayotte cherche à donner de la visibilité à son lagon. 30 000 plongées y sont organisées par an, le comité départemental du tourisme de Mayotte veut développer ce segment et affiche un objectif de +10% dans les deux années à venir.
« La capacité d’hébergement est limitée, c’est pourquoi notre objectif est mesuré », explique Michel Madi, directeur du comité départemental du tourisme de Mayotte. Pour palier à ce manque, plusieurs projets hôteliers sont lancés.
Côté aérien, outre Kenya Airways, Air Austral assure deux vols quotidiens via La Réunion et deux vols directs au départ de Paris CDG.
Afrique du Sud, Soudan, Groenland…
L’Afrique du Sud se démarque également, ces trois dernières années d’après Natacha Desfeux, directrice commerciale de Subocéa et Dune.
Chez ce TO, la destination correspond à 5% du chiffre d’affaires. « L’Afrique du Sud propose des tarifs attractifs : 1500€ la semaine avec vol, hébergement en bungalow individuel et dix plongées », remarque-t-elle.
Le réceptif Dune, qui appartient au même groupe que Subocéa, ouvrira prochainement un centre de plongée à Djibouti. Le Soudan, « épargné par les problèmes de piraterie », est également prisé par les groupes qui réservent en avance selon la directrice commerciale.
« Le marché reste en croissance », assure Natacha Desfeux. En 2018, Subocéa a fait plonger 7000 clients, soit une progression de 20% par rapport à 2017.
Pour se démarquer, le voyagiste H2O Voyage mise, lui, sur des produits originaux : Groenland, Norvège, Dominique, Afrique du Sud…
Avec 150 000 licenciés et plus de 70 000 brevets de plongée délivrés chaque année, selon les chiffres de la Fédération française d'études et de sports sous-marins (FFESSM), le marché de la plongée sous-marine a encore de beaux jours devant lui.
Chez ce TO, la destination correspond à 5% du chiffre d’affaires. « L’Afrique du Sud propose des tarifs attractifs : 1500€ la semaine avec vol, hébergement en bungalow individuel et dix plongées », remarque-t-elle.
Le réceptif Dune, qui appartient au même groupe que Subocéa, ouvrira prochainement un centre de plongée à Djibouti. Le Soudan, « épargné par les problèmes de piraterie », est également prisé par les groupes qui réservent en avance selon la directrice commerciale.
« Le marché reste en croissance », assure Natacha Desfeux. En 2018, Subocéa a fait plonger 7000 clients, soit une progression de 20% par rapport à 2017.
Pour se démarquer, le voyagiste H2O Voyage mise, lui, sur des produits originaux : Groenland, Norvège, Dominique, Afrique du Sud…
Avec 150 000 licenciés et plus de 70 000 brevets de plongée délivrés chaque année, selon les chiffres de la Fédération française d'études et de sports sous-marins (FFESSM), le marché de la plongée sous-marine a encore de beaux jours devant lui.