Languedoc-Roussillon : les projets fleurissent autour du tourisme culturel

Si la viticulture reste une priorité pour Georges Frêche qui ne "pourra sauver que ce qui peut l'être", le tourisme et ses richesses, non délocalisables, constituera l'axe fort de sa politique.

Au-delà des actions engagées (pôles touristiques, formation et apprentissage notamment en matière d'hôtellerie-restauration…), les efforts seront dirigés vers le développement du tourisme culturel et particulièrement son volet "Musée".

Cette politique générant une nouvelle clientèle, l'implantation d'une hôtellerie haut de gamme sera favorisée. Il est prêt à soutenir une quinzaine de projets, particulièrement dans des villes en manque de capacité (Mende, Lodève, Nîmes…).

Pour mener à bien ce programme, Georges Frêche table sur les capacités financières dégagées à partir de 2012, par la diminution du budget consacré à la construction des lycées.

A l'entrée sud de la ville, un bâtiment construit par un des dix meilleurs architectes mondiaux, présentera la collection de vestiges romains du Musée Lapidaire, la seconde en importance après celle du Vatican. Ouverture 2014.

La Cité de Carcassonne devrait bénéficier, en partenariat avec l'Etat, la Ville, le Département, d'un programme de la réhabilitation des remparts sur 10 ans.

Des travaux d'accessibilité et d'amélioration de l'accueil seront engagés pour les châteaux cathares, pouvant aller jusqu'à la réalisation d’un téléphérique (intégré au paysage) pour accéder à Peyrepertuse.

Conscient du professionnalisme et l'efficacité de cette société (Culturespaces gère les monuments romains de Nîmes et 12 sites et musées en France et Belgique) spécialiste européen de la gestion déléguée de Monuments et Musées, Georges Frêche espère rallier à ses vues le président du Conseil Général du Gard.

Un deuxième Musée de la romanité sera implanté à Nîmes et la Cité d'Aigues-Mortes bénéficiera d'un programme de réhabilitation.

Après d'importants travaux, le Musée Fleury de Lodève poursuivra sa politique de grandes expositions et deviendra un établissement Public de Coopération Culturelle.

Racheté par la Région, le Musée d'Art Contemporain de Sérignan, poursuivra son développement et enrichira ses collections. Par contre, celui de Montpellier est en “stand-by”, enjeu d'une discussion plus globale avec la Ville.

Georges Frêche devrait rencontrer l'évêque de Mende pour discuter de l'avenir des bâtiments, qui pourraient à terme, abriter et présenter au public une des plus importantes collections d'archives religieuses de France (2014).

Georges Frêche verrait bien au sein du Château Royal, un Musée de l'impressionnisme à Collioure, après en avoir discuter avec les collectivités concernées.

Autre idée, récupérer la Forteresse de Salses (aujourd'hui propriété de l'Etat), pour la restaurer et y installer un musée d'importance nationale (thème à définir).

Grâce à l'achat d'une maison mitoyenne et après d'importants travaux, le Musée de Céret devrait voir en 2014, sa superficie augmentée de 50%.