Karl Ulrich Garnadt, le PDG de Lufthansa et Andreas Bartels le directeur de la communication présentent la nouvelle livrée des avions d'Eurowings, la nouvelle entité low-cost du groupe allemand. DR-LAC
Eurowings : voici le nom de la nouvelle arme de Lufthansa pour lutter contre les compagnies low-cost.
Les détails de ce projet annoncé en juillet dernier ont été dévoilés, mercredi 4 mars 2015, au salon ITB de Berlin.
Cette marque ombrelle regroupera donc tous les vols point à point en Europe, entièrement opérés par Germanwings depuis janvier 2015, ainsi que les nouvelles lignes long courriers, opérées par la filiale Sun Express.
"Nous devions trouver une solution pour lutter contre la forte concurrence des low-cost et pour retrouver de la croissance" explique Karl Ulrich Garnadt, le PDG.
On connaissait déjà le réseau de Germanwings en Europe. Mais celui de la nouvelle compagnie long courrier vient d'être dévoilé. Elle opérera à partir du 25 octobre 2015 depuis l'aéroport de Cologne/Bonn en Allemagne.
Les détails de ce projet annoncé en juillet dernier ont été dévoilés, mercredi 4 mars 2015, au salon ITB de Berlin.
Cette marque ombrelle regroupera donc tous les vols point à point en Europe, entièrement opérés par Germanwings depuis janvier 2015, ainsi que les nouvelles lignes long courriers, opérées par la filiale Sun Express.
"Nous devions trouver une solution pour lutter contre la forte concurrence des low-cost et pour retrouver de la croissance" explique Karl Ulrich Garnadt, le PDG.
On connaissait déjà le réseau de Germanwings en Europe. Mais celui de la nouvelle compagnie long courrier vient d'être dévoilé. Elle opérera à partir du 25 octobre 2015 depuis l'aéroport de Cologne/Bonn en Allemagne.
Des vols long courrier à partir de 100€ pour Dubai
Autres articles
-
Aérien : La véritable reprise des voyages long-courriers ?
-
Nice, reliée à 10 destinations long-courrier cet été
-
Volotea s'implante en Allemagne via un accord avec Eurowings
-
Lufthansa va annuler plus de 3000 vols en juillet-août
-
M&A ban : cette règle qui bloque les investissements et empoisonne Air France-KLM 🔑
Elle programmera cinq destinations prisées du marché loisirs : Varadero à Cuba, Punta Cana en République Dominicaine, Bangkok et Phuket en Thaïlande, ainsi que Dubaï. Ses vols seront opérés par deux Airbus A330-200 pour commencer, avant de monter à sept appareils au total.
Bien sûr, on reste encore loin des centaines d'avions de Ryanair ou d'easyjet, mais c'est un bon début. D'autant que l'offre devrait rapidement s'étoffer dès l'été 2016, avec peut-être les Etats-Unis ou l'Océan Indien.
Pour lancer les ventes, Eurowings a cassé les prix, avec des vols à partir de 99,99€ pour Dubaï, 199,99€ pour la Thaïlande et 229,99€ pour les Caraïbes, jusqu'au 31 mars prochain. (voir notre encadré sur la grille tarifaire)
Des billets en vente dès à présent sur le site de Germanwings, qui devrait basculer vers le nom d'Eurowings en octobre prochain.
Le groupe peut se permettre d'offrir de tels tarifs grâce aux coûts d'exploitation de sa filiale Sun Express (détenue à moitié avec Turkish Airlines) 40% inférieurs à ceux de Lufthansa et 20% à ceux de Germanwings.
Les économies sont multiples : une flotte unique et récente qui permettra des économies d'échelle, un prix du carburant ultra bas, mais aussi des conditions salariales beaucoup moins avantageuses que celle de la maison mère.
Bien sûr, on reste encore loin des centaines d'avions de Ryanair ou d'easyjet, mais c'est un bon début. D'autant que l'offre devrait rapidement s'étoffer dès l'été 2016, avec peut-être les Etats-Unis ou l'Océan Indien.
Pour lancer les ventes, Eurowings a cassé les prix, avec des vols à partir de 99,99€ pour Dubaï, 199,99€ pour la Thaïlande et 229,99€ pour les Caraïbes, jusqu'au 31 mars prochain. (voir notre encadré sur la grille tarifaire)
Des billets en vente dès à présent sur le site de Germanwings, qui devrait basculer vers le nom d'Eurowings en octobre prochain.
Le groupe peut se permettre d'offrir de tels tarifs grâce aux coûts d'exploitation de sa filiale Sun Express (détenue à moitié avec Turkish Airlines) 40% inférieurs à ceux de Lufthansa et 20% à ceux de Germanwings.
Les économies sont multiples : une flotte unique et récente qui permettra des économies d'échelle, un prix du carburant ultra bas, mais aussi des conditions salariales beaucoup moins avantageuses que celle de la maison mère.
Retrouver des parts de marchés sur le trafic point à point
D'ailleurs, le développement de ce pôle low-cost ne serait pas totalement étranger aux multiples grèves déclenchées par les pilotes de Lufthansa en 2014, qui aura coûté 232 millions d'euros à la compagnie.
La direction assure pourtant qu'il n'y aura pas de transfert de lignes. Elle cite le cas de Vienne, où Eurowings ouvrira sa première base étrangère pour des vols en Europe avec deux A320.
"Nous n'allons pas cannibaliser Austrian. Au contraire, Eurowings va nous permettre de nous redévelopper sur des routes où la compagnie ne pouvait plus opérer faute de rentabilité. Le directeur d'Austrian est d'ailleurs ravi de l'arrivée d'Eurowings dans sa zone", assure Karl Ulrich Garnadt.
Développer un pole low-cost est de toute façon le seul moyen pour retrouver des parts de marchés sur le trafic point à point, grignoté année après année par ses concurrentes à bas coûts.
Et le groupe espère bien rendre Eurowings profitable d'ici 2017.
"Il s'agit d'avoir le bon produit, le bon avion pour la bonne clientèle" insiste le PDG.
Un discours et une stratégie qui rappellent ceux d'Alexandre de Juniac, le PDG d'Air France-KLM.
Mais si Eurowings offre à Lufthansa l'occasion de lutter à armes égales contre les low-cost grâce à ses coûts d'exploitation ultra compétitifs, ce n'est pas encore le cas d'Air France avec Transavia et Hop !
La direction assure pourtant qu'il n'y aura pas de transfert de lignes. Elle cite le cas de Vienne, où Eurowings ouvrira sa première base étrangère pour des vols en Europe avec deux A320.
"Nous n'allons pas cannibaliser Austrian. Au contraire, Eurowings va nous permettre de nous redévelopper sur des routes où la compagnie ne pouvait plus opérer faute de rentabilité. Le directeur d'Austrian est d'ailleurs ravi de l'arrivée d'Eurowings dans sa zone", assure Karl Ulrich Garnadt.
Développer un pole low-cost est de toute façon le seul moyen pour retrouver des parts de marchés sur le trafic point à point, grignoté année après année par ses concurrentes à bas coûts.
Et le groupe espère bien rendre Eurowings profitable d'ici 2017.
"Il s'agit d'avoir le bon produit, le bon avion pour la bonne clientèle" insiste le PDG.
Un discours et une stratégie qui rappellent ceux d'Alexandre de Juniac, le PDG d'Air France-KLM.
Mais si Eurowings offre à Lufthansa l'occasion de lutter à armes égales contre les low-cost grâce à ses coûts d'exploitation ultra compétitifs, ce n'est pas encore le cas d'Air France avec Transavia et Hop !
Eurowings : quels services pour un tarif low-cost ?
Les billets d'Eurowings sont mis en vente directement sur le site internet, avec une grille tarifaire très simple et similaire pour les clients directs ou les agences de voyages.
"Nous pourrions intégrer les GDS, mais cette chaîne de distribution est très coûteuse pour une structure aussi low-cost" remarque Jens Bischof, le responsable des ventes et du marketing de Lufthansa.
Si tout le monde pourra bénéficier du service de divertissement, ceux qui choisissent le tarif basique devront souvent mettre la main au porte-monnaie.
Ce premier prix ne comprend qu'un seul bagage cabine mais pas de repas. Le siège de 30 pouces s'inclinera de 10 cm.
Le deuxième niveau (smart) inclura un bagage de 23 kilos en soute, un plateau repas et l'accès au lounge.
Pour ces deux classes tarifaires, une option "more comfort " permettra de bénéficier d'un siège avec plus d'espaces pour les jambes (34 pouces) et plus inclinable (15 cm).
La dernière classe (Best) offrira deux bagages en soute, un service de restauration à la carte, mais surtout des sièges similaires à ceux de la cabine Premium Economy de Lufthansa (que nous avions testée ici.
"Nous pourrions intégrer les GDS, mais cette chaîne de distribution est très coûteuse pour une structure aussi low-cost" remarque Jens Bischof, le responsable des ventes et du marketing de Lufthansa.
Si tout le monde pourra bénéficier du service de divertissement, ceux qui choisissent le tarif basique devront souvent mettre la main au porte-monnaie.
Ce premier prix ne comprend qu'un seul bagage cabine mais pas de repas. Le siège de 30 pouces s'inclinera de 10 cm.
Le deuxième niveau (smart) inclura un bagage de 23 kilos en soute, un plateau repas et l'accès au lounge.
Pour ces deux classes tarifaires, une option "more comfort " permettra de bénéficier d'un siège avec plus d'espaces pour les jambes (34 pouces) et plus inclinable (15 cm).
La dernière classe (Best) offrira deux bagages en soute, un service de restauration à la carte, mais surtout des sièges similaires à ceux de la cabine Premium Economy de Lufthansa (que nous avions testée ici.