Nouvelle distribution aérienne : Iata s'en va-t-en guerre contre les GDS !

"Le NDC (New Distribution Capability) n'est pas un nouveau système, c'est un standard", annonce d'emblée Yanick Hoyles, directeur du projet éponyme.

"Ce n'est que la modernisation de 40 ans de passé".

Et de rappeler les différentes évolutions technologiques des compagnies aériennes, de la création des premiers CRS, transformés par la globalisation et la mondialisation en GDS, la création du e-ticket, et surtout l'importance indispensable d'Internet maintenant.

Seul problème, entre GDS et Internet, il existe clairement une incompatibilité, non seulement d'humeur, mais de technique.

Mais, grâce à IATA, le vide pourra désormais être comblé par la mise en place du NDC.

Outre toutes les possibilités classiques de réservation par les GDS, le NDC, (au standard XML) va offrir aux agences de voyages des possibilités infinies: ventes des produits "auxiliaires" (ancillaries services), personnalisation du client, tarifs en temps réel et selon les désirs du client, utilisation très simple.

Bref, quasi la panacée pour la distribution, car, selon Yanick Hoyles, "NDC simplifie et contribue à un langage unique. Et tout y est"

D'autant que, poursuit le patron du projet, "tout est transparent, simple et permet aussi une certaine compétitivité entre les compagnies aériennes".

Il est vrai qu'à voir la démonstration, tout parait très simple et facile d'utilisation (voir la photo de la page d'accueil. Avec une fonction plutôt intéressante, constituée sous la forme d'un comparateur entre toutes les compagnies… Et des tarifs par conséquent !

"En fait", reconnait Yanick Hoyles, ces nouveaux standards vont permettre à l'agent de voyage de s'intéresser encore plus à son client et de lui vendre exactement ce qu'il désire: non seulement un trajet, mais aussi des prestations supplémentaires, selon ses goûts et son budget !

Et c'est vrai: sur le papier, le projet est fort intéressant, c'est même une évolution majeure dans les système de distribution aériens.

Seule inquiétude toutefois pour les agences de voyages : les compagnies aériennes ne seront-elles pas tentées de "récupérer" les données clients des agences à leur profit… et songer éventuellement, grâce à ces nouveaux "standards" à développer leurs ventes directes ?

La question est posée… malgré les dénégations de IATA !