Où donc est passé James Uzan, le président de Travel Team ?
De nombreux tour-opérateurs, groupistes, voyagistes et agences de voyages se posent la question et aimeraient avoir la réponse.
En effet, le groupe accuserait des retards de paiements importants et son dirigeant reste injoignable. Nous avons, nous aussi, tenté de le contacter, mais sans succès. Même ses équipes sont sans nouvelles depuis 48h.
Tout a commencé ce début de semaine où des clients se sont retrouvés plantés par ce groupiste. Fondé en 2004, il travaille à la fois en B2B et en B2C.
Parmi ses clients donc, des agences de voyages et des tour-opérateurs comme Voyamar. "James Uzan est quelqu'un de très bien, nous travaillons avec lui depuis de nombreuses années, commente Aurélien Aufort, directeur général du groupe Marietton.
Quand nous avons lancé Voyamar, nous nous appuyions sur leur production pour notre offre long-courrier. Aujourd'hui beaucoup moins, mais c'est toujours un intermédiaire mais sur très peu de produit."
Du moins, il l'était jusqu'à hier. "Depuis quelques jours, il semble que le patron ait abandonné le navire et je ne sais pas pour quelle raison. Nous avons dû payer directement les fournisseurs sur place pour assurer les départs de nos clients.
Ses équipes sont présentes et très professionnelles, elles nous aident au mieux", poursuit Aurélien Aufort.
De nombreux tour-opérateurs, groupistes, voyagistes et agences de voyages se posent la question et aimeraient avoir la réponse.
En effet, le groupe accuserait des retards de paiements importants et son dirigeant reste injoignable. Nous avons, nous aussi, tenté de le contacter, mais sans succès. Même ses équipes sont sans nouvelles depuis 48h.
Tout a commencé ce début de semaine où des clients se sont retrouvés plantés par ce groupiste. Fondé en 2004, il travaille à la fois en B2B et en B2C.
Parmi ses clients donc, des agences de voyages et des tour-opérateurs comme Voyamar. "James Uzan est quelqu'un de très bien, nous travaillons avec lui depuis de nombreuses années, commente Aurélien Aufort, directeur général du groupe Marietton.
Quand nous avons lancé Voyamar, nous nous appuyions sur leur production pour notre offre long-courrier. Aujourd'hui beaucoup moins, mais c'est toujours un intermédiaire mais sur très peu de produit."
Du moins, il l'était jusqu'à hier. "Depuis quelques jours, il semble que le patron ait abandonné le navire et je ne sais pas pour quelle raison. Nous avons dû payer directement les fournisseurs sur place pour assurer les départs de nos clients.
Ses équipes sont présentes et très professionnelles, elles nous aident au mieux", poursuit Aurélien Aufort.
Plusieurs ardoises chez des réceptifs
Chez Time Tours, qui travaillait de manière ponctuelle sur le Mexique, c'est le même topo.
"Nous avons dû payer le réceptif mexicain pour un groupe de huit personnes", indique Bruno Berrebi, son PDG.
Preuve que le sujet est pris au sérieux, il a été abordé à l'occasion du Conseil d'administration des Entreprises du Voyages Ile-de-France, plusieurs opérateurs de la région étant concernés.
Pourtant, à cette heure, Travel Team n'a engagé aucune procédure collective auprès du Tribunal de Commerce.
Au siège à Montreuil, les équipes sont toujours en place et nous le précisent : "nous ne sommes pas en état de cessation des paiements, nous gérons les clients", confirme une salariée.
Une situation qui n'empêche pas les fournisseurs de Travel Team de prendre également des mesures.
"Travel Team me doit plus de 400 000€ pour des prestations réparties entre avril et octobre 2019, et cela fait deux semaines que je n'ai plus de réponse du directeur financier, nous confie un réceptif asiatique, qui préfère conserver l'anonymat.
J'ai donc décidé de prévenir directement les agences de voyages que je n'assurerai pas leurs prestations, sauf si elles me payent". Depuis, son téléphone ne cesse de sonner.
"Nous avons dû payer le réceptif mexicain pour un groupe de huit personnes", indique Bruno Berrebi, son PDG.
Preuve que le sujet est pris au sérieux, il a été abordé à l'occasion du Conseil d'administration des Entreprises du Voyages Ile-de-France, plusieurs opérateurs de la région étant concernés.
Pourtant, à cette heure, Travel Team n'a engagé aucune procédure collective auprès du Tribunal de Commerce.
Au siège à Montreuil, les équipes sont toujours en place et nous le précisent : "nous ne sommes pas en état de cessation des paiements, nous gérons les clients", confirme une salariée.
Une situation qui n'empêche pas les fournisseurs de Travel Team de prendre également des mesures.
"Travel Team me doit plus de 400 000€ pour des prestations réparties entre avril et octobre 2019, et cela fait deux semaines que je n'ai plus de réponse du directeur financier, nous confie un réceptif asiatique, qui préfère conserver l'anonymat.
J'ai donc décidé de prévenir directement les agences de voyages que je n'assurerai pas leurs prestations, sauf si elles me payent". Depuis, son téléphone ne cesse de sonner.
Le groupiste toujours en ordre de marche
Idem du côté Papaya Maya, réceptif mexicain, dont les factures de septembre et octobre n'ont pas été honorées : "Nous avons deux groupes sur place, le séjour se déroule normalement pour les clients mais nous avons demandé aux agences de payer les prestations pour qu'elles soient assurées".
D'autres réceptifs sont dans la même situation en Asie et sur le continent américain. En Afrique du Sud, un DMC a également demandé le règlement directement aux agences pour assurer un départ prévu le 21 novembre 2019.
Un groupiste qui fournit des prestations sur le Canada attend aussi ses règlements.
Pour l'heure, les équipes assurent la continuité pour assurer les départs dans les meilleures conditions.
Il semble pourtant que l'engrenage soit lancé. Les partenaires sont sur le pont et tentent de trouver des alternatives.
Travel Team, est un groupiste adhérent de l'APST.
Affaire à suivre ?
D'autres réceptifs sont dans la même situation en Asie et sur le continent américain. En Afrique du Sud, un DMC a également demandé le règlement directement aux agences pour assurer un départ prévu le 21 novembre 2019.
Un groupiste qui fournit des prestations sur le Canada attend aussi ses règlements.
Pour l'heure, les équipes assurent la continuité pour assurer les départs dans les meilleures conditions.
Il semble pourtant que l'engrenage soit lancé. Les partenaires sont sur le pont et tentent de trouver des alternatives.
Travel Team, est un groupiste adhérent de l'APST.
Affaire à suivre ?