Jacques Bankir s'élève contre la construction de Notre-Dame-des-Landes. © Frédéric Massard - Fotolia.com
Jacques Bankir, ancien président de la compagnie Régional, s'inquiète de l'acharnement du gouvernement sur le dossier de Notre-Dame-des-Landes.
Dans une lettre envoyée au Président de la République, il s'interroge sur les raisons d'un tel aveuglement concernant un projet qui aurait, selon lui, perdu tous ses soutiens.
Ce n'est pas la première fois qu'il prend la parole sur le sujet.
Il s'est régulièrement exprimé, notamment dans le quotidien Les Echos ou encore dans Ouest France.
Il remet ainsi en cause la pertinence de cet aéroport de la taille de Londres-Heathrow, soit 1 200 hectares et deux pistes pour traiter "peut-être 7 millions de passagers alors que Heathrow en traite 70 millions".
Dans une lettre envoyée au Président de la République, il s'interroge sur les raisons d'un tel aveuglement concernant un projet qui aurait, selon lui, perdu tous ses soutiens.
Ce n'est pas la première fois qu'il prend la parole sur le sujet.
Il s'est régulièrement exprimé, notamment dans le quotidien Les Echos ou encore dans Ouest France.
Il remet ainsi en cause la pertinence de cet aéroport de la taille de Londres-Heathrow, soit 1 200 hectares et deux pistes pour traiter "peut-être 7 millions de passagers alors que Heathrow en traite 70 millions".
L'aéroport aurait perdu tous ses soutiens
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Il assure que des dizaines de personnes, professionnels de l'aérien, lui ont témoigné leur soutien. "Dans la profession, personne n’est dupe quant à l’absurdité du projet".
Même Air France aurait très diplomatiquement indiqué ne pas vraiment croire au marché.
Quant à Vinci, le groupe ne semble plus vraiment pressé de lancer les travaux.
"Le président de Vinci a dit en gros : « nous ferons ce que veut l’Etat », autrement dit, nous avons assez de pain sur la planche et n’en sommes pas à un projet près", poursuit Jacques Bankir.
Il estime que, mis à part les riverains de Nantes Atlantique, dérangés par le bruit, plus personne ne souhaite entamer la construction de cet aéroport.
"J’espère donc que notre pays évitera le ridicule de lancer Notre-Dame-des-Landes l’année où elle reçoit le monde à Paris pour discuter climat et environnement".
Reste à savoir si son appel sera entendu.
Même Air France aurait très diplomatiquement indiqué ne pas vraiment croire au marché.
Quant à Vinci, le groupe ne semble plus vraiment pressé de lancer les travaux.
"Le président de Vinci a dit en gros : « nous ferons ce que veut l’Etat », autrement dit, nous avons assez de pain sur la planche et n’en sommes pas à un projet près", poursuit Jacques Bankir.
Il estime que, mis à part les riverains de Nantes Atlantique, dérangés par le bruit, plus personne ne souhaite entamer la construction de cet aéroport.
"J’espère donc que notre pays évitera le ridicule de lancer Notre-Dame-des-Landes l’année où elle reçoit le monde à Paris pour discuter climat et environnement".
Reste à savoir si son appel sera entendu.