Moins glamour que la Côte d’Azur, mais plus intenses en paysages, les vallées de l’arrière-pays niçois font la jonction entre Méditerranée et Alpes du Sud - Photo : J.-.F.R.
Aller dans la Roya, c’est partir un peu… en Italie.
Jusqu’en 1870, la vallée est rattachée au Comté de Nice, partie du Duché de Savoie dont Chambéry puis Turin sont les capitales.
Enrichie par le commerce du sel, la Roya participe à l’élan Baroque qui prévaut outre-Alpes.
Au 19e s., la mode se concrétise avec l’installation d’orgues orchestraux italiens dans les églises. Voilà un bon motif pour parcourir la vallée, 60 km au nord de Nice.
A Sospel, Saorge, Breil-sur-Roya, Fontan, Tende et La Brigue, les églises abritent des merveilles acoustiques aux buffets protégés de rideaux rouges. Des scènes de théâtre. Stucs, dorures et boiseries y rivalisent d’art démonstratif.
Ce n’est pas l’unique intérêt de la Roya. Saorge, à lui seul, vaut le déplacement. Amphithéâtre de maisons étagées à flanc de versant, la commune semble suspendue dans le vide. Ne l’a-t-on pas surnommé le « village tibétain » ?
Au petit matin, grimper et dévaler ruelles, escaliers et calades est un pur plaisir. Plus haut, voici Tende, où s’arrêtent des trains français et italiens sur la ligne Nice-Turin.
Un détour à La Brigue s’impose aussi. C’est le « dernier » village français. Il ne fut en effet rattaché à notre pays qu’en 1947. En parcourant le dédale de ruelles qui le compose, on peut entendre parler brigasque, la langue occitano-ligure du secteur.
Lire aussi : France : des idées d’activités sportives ou de découverte dans les Parcs nationaux
Jusqu’en 1870, la vallée est rattachée au Comté de Nice, partie du Duché de Savoie dont Chambéry puis Turin sont les capitales.
Enrichie par le commerce du sel, la Roya participe à l’élan Baroque qui prévaut outre-Alpes.
Au 19e s., la mode se concrétise avec l’installation d’orgues orchestraux italiens dans les églises. Voilà un bon motif pour parcourir la vallée, 60 km au nord de Nice.
A Sospel, Saorge, Breil-sur-Roya, Fontan, Tende et La Brigue, les églises abritent des merveilles acoustiques aux buffets protégés de rideaux rouges. Des scènes de théâtre. Stucs, dorures et boiseries y rivalisent d’art démonstratif.
Ce n’est pas l’unique intérêt de la Roya. Saorge, à lui seul, vaut le déplacement. Amphithéâtre de maisons étagées à flanc de versant, la commune semble suspendue dans le vide. Ne l’a-t-on pas surnommé le « village tibétain » ?
Au petit matin, grimper et dévaler ruelles, escaliers et calades est un pur plaisir. Plus haut, voici Tende, où s’arrêtent des trains français et italiens sur la ligne Nice-Turin.
Un détour à La Brigue s’impose aussi. C’est le « dernier » village français. Il ne fut en effet rattaché à notre pays qu’en 1947. En parcourant le dédale de ruelles qui le compose, on peut entendre parler brigasque, la langue occitano-ligure du secteur.
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Décor ultra minéral
Autres articles
Direction la vallée de la Vésubie. Tristement dans l’actualité à l’automne 2020 lors des inondations catastrophiques qui l’ont touchée, elle continue à panser ses plaies.
C’est l’occasion de la soutenir en rendant hommage à ses trésors de nature. En été, automne ou hiver, la vallée regorge d’activités : VTT, via ferrata, tyrolienne, canyoning, parapente… et ski dans les stations de La Colmiane ou du Boréon.
Située en lisière du Parc national du Mercantour, la Tinée s’ouvre sur la vallée de la Gordolasque, au décor ultra minéral, et sur le sanctuaire de la Madone de Fenestre. Les deux sont des hauts lieux de randonnées pédestres, au cours desquelles le chamois s’invite parfois au bord du chemin.
En famille, le Parc Alpha est aussi inévitable. Au bout de la vallée de la Vésubie, trois meutes de loups y vivent en semi-liberté. Des affûts permettent de les observer.
En complément des activités outdoor, Saint-Martin-Vésubie abrite l’étonnant Vesúbia Mountain Park, un équipement 100% indoor consacré aux sports de montagne.
Il propose un inédit espace de canyoning, un circuit spéléo, un immense mur d’escalade, des spots de grimpe ludique, un parcours aventure et un espace détente avec piscine, bains à remous, salle fitness, sauna et hammam.
Lire aussi : Bien-être, concerts, activités indoor : l’hiver en montagne… loin du ski !
C’est l’occasion de la soutenir en rendant hommage à ses trésors de nature. En été, automne ou hiver, la vallée regorge d’activités : VTT, via ferrata, tyrolienne, canyoning, parapente… et ski dans les stations de La Colmiane ou du Boréon.
Située en lisière du Parc national du Mercantour, la Tinée s’ouvre sur la vallée de la Gordolasque, au décor ultra minéral, et sur le sanctuaire de la Madone de Fenestre. Les deux sont des hauts lieux de randonnées pédestres, au cours desquelles le chamois s’invite parfois au bord du chemin.
En famille, le Parc Alpha est aussi inévitable. Au bout de la vallée de la Vésubie, trois meutes de loups y vivent en semi-liberté. Des affûts permettent de les observer.
En complément des activités outdoor, Saint-Martin-Vésubie abrite l’étonnant Vesúbia Mountain Park, un équipement 100% indoor consacré aux sports de montagne.
Il propose un inédit espace de canyoning, un circuit spéléo, un immense mur d’escalade, des spots de grimpe ludique, un parcours aventure et un espace détente avec piscine, bains à remous, salle fitness, sauna et hammam.
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La Bonette, plus haut col routier d’Europe
Des trois, la Tinée est la vallée qui pénètre le plus profondément le massif alpin.
Depuis Utelle, où elle se jette dans le Var (50 km au nord de Nice), la rivière remonte sur près de 95 km jusqu’au col de la Bonette, sous lequel elle prend sa source.
En chemin, des trésors de villages perchés (Bairols, Clans, Ilonse…), des façades et des intérieurs peints (à La Tour-sur-Tinée, Saint-Dalmas-le-Selvage, dans les chapelles de Roubion et d’Auron…) et la plus grande station de ski des Alpes-Maritimes, Isola 2000.
A 2 802 mètres d’altitude, séparant la Tinée de l’Ubaye, la Bonette est aussi le plus haut col routier d’Europe. Ses paysages exceptionnels lui confèrent un statut unique dans le monde alpin.
Depuis Utelle, où elle se jette dans le Var (50 km au nord de Nice), la rivière remonte sur près de 95 km jusqu’au col de la Bonette, sous lequel elle prend sa source.
En chemin, des trésors de villages perchés (Bairols, Clans, Ilonse…), des façades et des intérieurs peints (à La Tour-sur-Tinée, Saint-Dalmas-le-Selvage, dans les chapelles de Roubion et d’Auron…) et la plus grande station de ski des Alpes-Maritimes, Isola 2000.
A 2 802 mètres d’altitude, séparant la Tinée de l’Ubaye, la Bonette est aussi le plus haut col routier d’Europe. Ses paysages exceptionnels lui confèrent un statut unique dans le monde alpin.
Pratique
- Alpes-Maritimes Tourisme
Auberge Saint-Martin
La Brigue
04 93 53 97 15
hotel-la-brigue.fr
Du charme et de l’authenticité pour cette auberge de village centenaire de la vallée de la Roya. Chambres doubles à partir de 58 € ou 114 € en demi-pension.
La Maison du Petit Bois
Saint-Martin-Vésubie
06 09 57 35 16
lamaisondupetitbois.fr
Une maison d’hôtes en pierre de taille, avec jardin fleuri et arboré. Au choix : quatre chambres d’hôtes, une maisonnette, un rez-de-jardin et un studio. A partir de 75 € la nuit.
Hôtel-restaurant Le Régalivou
Saint-Etienne-de-Tinée
04 93 02 49 00
leregalivou.nicebiz.fr
Ouvert toute l’année, cet hôtel familial aux chambres simples sert une bonne cuisine régionale. A partir de 45 € la nuit.
Auberge Saint-Martin
La Brigue
04 93 53 97 15
hotel-la-brigue.fr
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Saint-Martin-Vésubie
06 09 57 35 16
lamaisondupetitbois.fr
Une maison d’hôtes en pierre de taille, avec jardin fleuri et arboré. Au choix : quatre chambres d’hôtes, une maisonnette, un rez-de-jardin et un studio. A partir de 75 € la nuit.
Hôtel-restaurant Le Régalivou
Saint-Etienne-de-Tinée
04 93 02 49 00
leregalivou.nicebiz.fr
Ouvert toute l’année, cet hôtel familial aux chambres simples sert une bonne cuisine régionale. A partir de 45 € la nuit.
![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
