Transavia s'offre l'équilibre financier pour son 10e anniversaire

Transavia fête ses dix ans en espérant toujours l'équilibre financier...

2007-2017. Transavia, filiale low-cost du Groupe Air France, aura réussi à croitre régulièrement, non sans mal mais du moins avec obstination. Franck Terner, DG d’Air France et Nathalie Stubler, PDG, de Transavia ont soufflé les bougies…

le Mardi 23 Mai 2017

Franck Terner, DG d’Air France et Nathalie Stubler, PDG, de Transavia ont soufflé les bougies… - Photo DG

10 ans, ça s’arrose !

Ce que n’ont pas manqué de faire Franck Terner, directeur général d’Air France, et Nathalie Stubler, PDG de Transavia.

"Transavia, c’est un outil important dans le groupe Air France", indique Franck Terner. La compagnie est en effet le maillon « low cost », principalement axée sur le transport loisirs du Groupe.

Nous n’aurons malheureusement, comme depuis toujours d’ailleurs, pas de résultats financiers de transavia, laquelle, devrait avoir atteint l’équilibre financier en 2016… et le conforter en 2017.

Néanmoins, la compagnie aérienne affiche un taux de croissance, de 17%, demeure la première compagnie low cost au départ de Paris Orly. Elle est reconnue comme étant la low cost préférée des voyageurs français.

40 avions dans la flotte d’ici 2020

Autres articles

Il est vrai que Transavia fait partie de la stratégie d’Air France afin, comme le souligne Franck Terner, "d’occuper l’ensemble du marché".

Ceci en attendant la future arrivée de l’autre compagnie low-costd’Air France, issue du projet Boost…

Résolument tournée vers le transport « loisirs », Transavia entend malgré tout s’ouvrir vers un nouveau segment « affaires », en offrant dorénavant à ses clients le programme Flin Blue d’Air France et un code-share avec sa compagnie-mère.

En ce qui concerne l’opérationnel, Nathalie Stuber entend mener à bien la croissance de sa compagnie : 40 avions dans la flotte d’ici 2020, dont quatre en en 2017, un service « low cost » mais de qualité, une ouverture de plus en plus marquée vers le numérique.

Le tout ponctué de quelques nouvelles destinations au départ de Paris, notamment Beyrouth, à raison de trois vols par semaine dès septembre prochain.

Et, pour faire bonne mesure et "booster" ses ventes, transavia pourra désormais s'appuyer sur la force commerciale d'Air France.

Décidément, on ne change pas une équipe qui gagne ?

Lu 4107 fois

Notez

Commentaires

1.Posté par ArnaudB le 24/05/2017 08:49 | Alerter

Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :

Adresse email (non publiée) * :

Remarque :

Annuler

10 ans sans gagner un seul centime. C'est du dumping même plus déguisé… et une fois que toute les compagnies « vacances » moyen courrier auront disparu (il n’en reste déjà plus beaucoup) le marché sera capté par les low cost.

Air France s’est toujours evertuée à faire disparaître le PAF au profit des Cies étrangère, stratégie implacable !

2.Posté par FCB1962 le 24/05/2017 09:09 | Alerter

Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :

Adresse email (non publiée) * :

Remarque :

Annuler

Derrière cet optimisme de façade, il aurait été bien de rappeler que depuis sa création, la compagnie française n'a jamais gagné d'argent, à l'exception d'un modeste bénéfice d'exploitation d'un million d'euros en 2012. Depuis, les pertes n'ont cessé de se creuser, notamment ces deux dernières années. Si la direction refuse de communiquer les résultats de chacune des deux entités de Transavia (Transavia France et Holland), et se réfugie derrière le retour à l'équilibre de l'ensemble du pôle Transavia, la compagnie française affiche de mauvais résultats. Selon des sources concordantes, les pertes de Transavia sont passées de 16 millions à 40 millions de 2015 à 2016 et les pertes d'exploitation pour 2016 sont de 33 millions.
Soit ( au mieux ) un total de pertes de presque 100 millions sur 3 ans.

Nouveau commentaire :