Alors que la COP 26 se prépare, que le réchauffement climatique fait toutes les Unes à travers le monde, la durabilité de l'industrie touristique est engagée.
"Si nous ne faisons rien, j'ai peur que dans 10 ans, il n'y ait plus de tourisme parce que la situation a dégénéré.
C'est un peu comme de vouloir toujours viser la croissance, sauf que si elle nous mène dans le mur, il faut changer de modèle," analysait pour TourMaG.com, Julien Etchanchu, responsable des pratiques durables chez Advito.
Kombo, anciennement SoBus, propose dorénavant à ses clients de compenser leurs émissions de CO2.
Au départ la plateforme ne proposait que des lignes de bus, mais elle a dernièrement ajouté une offre aérienne.
“Quand on sait que les constructeurs d’avion prévoient deux fois plus d’avions dans le ciel dans 20 ans, il faut faire quelque chose dès maintenant !
Avec nos équipes, nous avons tenté à notre échelle de trouver une solution avec un système de contrepartie des émissions carbone issues des trajets en avion de nos clients”, explique Matthieu Marquenet, co-fondateur de Kombo.
"Si nous ne faisons rien, j'ai peur que dans 10 ans, il n'y ait plus de tourisme parce que la situation a dégénéré.
C'est un peu comme de vouloir toujours viser la croissance, sauf que si elle nous mène dans le mur, il faut changer de modèle," analysait pour TourMaG.com, Julien Etchanchu, responsable des pratiques durables chez Advito.
Kombo, anciennement SoBus, propose dorénavant à ses clients de compenser leurs émissions de CO2.
Au départ la plateforme ne proposait que des lignes de bus, mais elle a dernièrement ajouté une offre aérienne.
“Quand on sait que les constructeurs d’avion prévoient deux fois plus d’avions dans le ciel dans 20 ans, il faut faire quelque chose dès maintenant !
Avec nos équipes, nous avons tenté à notre échelle de trouver une solution avec un système de contrepartie des émissions carbone issues des trajets en avion de nos clients”, explique Matthieu Marquenet, co-fondateur de Kombo.
Kombo a choisi Tree-Nation
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Avant de compenser, il est nécessaire de connaître le montant des émissions.
La plateforme a mis en ligne un nouveau service, au moment de l’achat du billet.
Les utilisateurs seront informés de la quantité de CO2 émise par leur trajet. Les quantités peuvent être impressionnantes : 1,8 tonne sur un aller-retour entre Paris et New York, c'est-à-dire le poids d’une voiture.
Et quasiment ce qu'un humain devra émettre sur toute l'année d'ici 2050, si nous voulons limiter le réchauffement à + 2 °C.
Une fois que l'importance de l'émission de CO2 est dévoilé, les clients peuvent choisir de planter le nombre d’arbres nécessaire pour absorber ce CO2, sur une durée d’un an.
Pour un Paris-New York aller-retour, il faudra débourser 90€ pour absorber les 1,8 tonne, en 1 an. Car plus on veut absorber rapidement ses émissions de CO2, plus il faut planter d’arbres.
Pour planter les arbres, Kombo travaille avec Tree-Nation, une ONG belge grâce à laquelle plus de 11,3 millions d'arbres ont été plantés depuis 2006.
La plateforme a mis en ligne un nouveau service, au moment de l’achat du billet.
Les utilisateurs seront informés de la quantité de CO2 émise par leur trajet. Les quantités peuvent être impressionnantes : 1,8 tonne sur un aller-retour entre Paris et New York, c'est-à-dire le poids d’une voiture.
Et quasiment ce qu'un humain devra émettre sur toute l'année d'ici 2050, si nous voulons limiter le réchauffement à + 2 °C.
Une fois que l'importance de l'émission de CO2 est dévoilé, les clients peuvent choisir de planter le nombre d’arbres nécessaire pour absorber ce CO2, sur une durée d’un an.
Pour un Paris-New York aller-retour, il faudra débourser 90€ pour absorber les 1,8 tonne, en 1 an. Car plus on veut absorber rapidement ses émissions de CO2, plus il faut planter d’arbres.
Pour planter les arbres, Kombo travaille avec Tree-Nation, une ONG belge grâce à laquelle plus de 11,3 millions d'arbres ont été plantés depuis 2006.