Le bon Président Hollande, notre chef de la France, a remis à Akbar al-Baker, PDG de Qatar Airways, la Croix d'Officier de la Légion d'honneur.Tant qu'on y est on pourrait aussi décorer James Hogan, le patron d'Etihad, concurrente de Qatar Airways. Parce que, après tout, c'est Etihad qui semble vouloir donner un coup de main à notre Air France - DR
Et là où y'a de la gêne, y'a pas de plaisir !
C'est vendredi dernier, en toute discrétion faut-il croire, que le bon Président Hollande, notre chef de la France, a remis à Akbar al-Baker, PDG de Qatar Airways, la Croix d'Officier de la Légion d'honneur.
Quand je dis en toute discrétion, c'est pas une rumeur. Rien n'était inscrit à l'agenda du Président et le PDG de la compagnie aérienne s'est bien gardé de communiquer.
Et je ne pense pas que le président d'Air France, Alexandre de Juniac ait été invité à la cérémonie qui s'est quand même déroulée dans le prestigieux salon des Ambassadeurs à l'Elysée.
Bon, d'accord, Qatar Airways possède une grosse flotte d'aéroplanes, composée essentiellement d'Airbus.
Bon, d'accord, Qatar a bien l'intention de desservir certains aéroports français (et pourquoi pas, en racheter quelques-uns, vu la frénésie de nos dirigeants à fourguer ces plateformes).
C'est vendredi dernier, en toute discrétion faut-il croire, que le bon Président Hollande, notre chef de la France, a remis à Akbar al-Baker, PDG de Qatar Airways, la Croix d'Officier de la Légion d'honneur.
Quand je dis en toute discrétion, c'est pas une rumeur. Rien n'était inscrit à l'agenda du Président et le PDG de la compagnie aérienne s'est bien gardé de communiquer.
Et je ne pense pas que le président d'Air France, Alexandre de Juniac ait été invité à la cérémonie qui s'est quand même déroulée dans le prestigieux salon des Ambassadeurs à l'Elysée.
Bon, d'accord, Qatar Airways possède une grosse flotte d'aéroplanes, composée essentiellement d'Airbus.
Bon, d'accord, Qatar a bien l'intention de desservir certains aéroports français (et pourquoi pas, en racheter quelques-uns, vu la frénésie de nos dirigeants à fourguer ces plateformes).
Bon, d'accord, Qatar Airways mène une lutte quasi frontale avec Air France.
Et bon, d'accord, le Qatar est un pays "ami" qui ne ménage pas ses dollars pétrolifères pour intervenir dans notre économie et racheter tout ce qui se présente.
Encore que, pour le moment, c'est plutôt dans les hôtels de luxe et les footballeux que la Qatarie investit…
Et puis, le Qatar, c'est aussi une amie de longue date de notre ancien président, celui qui rêve de son job de dans deux ans…
Et puis, Qatar Airways, au moins, n'a pas l'intention de se passer des GDS !
Tout ceci est-il réellement sérieux ? Je me le demande, lorsque l'on sait comment sont traités les personnels de la compagnie aérienne. Que les émigrés qui sont importés au Qatar afin de construire les infrastructures du pays sont traités comme des esclaves et que les droits de l'homme ne sont que balivernes et billevesées…
Et que, finalement, la Légion d'Honneur, ça vaut pas grand-chose… Mais c'est un autre problème.
Et bon, d'accord, le Qatar est un pays "ami" qui ne ménage pas ses dollars pétrolifères pour intervenir dans notre économie et racheter tout ce qui se présente.
Encore que, pour le moment, c'est plutôt dans les hôtels de luxe et les footballeux que la Qatarie investit…
Et puis, le Qatar, c'est aussi une amie de longue date de notre ancien président, celui qui rêve de son job de dans deux ans…
Et puis, Qatar Airways, au moins, n'a pas l'intention de se passer des GDS !
Tout ceci est-il réellement sérieux ? Je me le demande, lorsque l'on sait comment sont traités les personnels de la compagnie aérienne. Que les émigrés qui sont importés au Qatar afin de construire les infrastructures du pays sont traités comme des esclaves et que les droits de l'homme ne sont que balivernes et billevesées…
Et que, finalement, la Légion d'Honneur, ça vaut pas grand-chose… Mais c'est un autre problème.
Tant qu'on y est on pourrait aussi décorer James Hogan, le patron d'Etihad, concurrente de Qatar Airways. Parce que, après tout, c'est Etihad qui semble vouloir donner un coup de main à notre Air France.
Cette dernière, après avoir souffler le chaud et le froid vis-à-vis d'Air France, semble décidée subitement à renforcer sa collaboration. C'est en effet lors de l'Assemblée Générale de Iata, tenue à Miami ces derniers jours, que James Hogan a annoncé un renforcement de la collaboration entre Air France et Etihad.
Notamment, en termes de partages de codes, pour le moment sur des routes entre Abu Dhabi et les principales capitales européennes. Sans toutefois mentionner des ouvertures vers les Etats Unis… mais sait-on jamais.
En revanche, et c'est surement ce que recherche Air France, pas de projets de participation financière d'Etihad chez Air France. Du moins pas officiellement… Mais, comme le confiait James Hogan à nos confrères d'Air Journal, "il est impossible de dire qu'il n'y aura pas", (dans un futur pas si lointain, ndDG) une quelconque participation financière d'Etihad chez Air France.
Une façon comme une autre de, petit à petit, tenter un passage en douceur dans la grande comédie du transport aérien mondial. Et, accessoirement, de faire taire les mauvaises langues qui hurlent contre les "aides indues" qu'accordent les Etats du Golfe à leurs compagnies aériennes.
Mais notre bon président ne filera pas pour autant la Légion d'Honneur à James Hogan.
Il est australien !
Cette dernière, après avoir souffler le chaud et le froid vis-à-vis d'Air France, semble décidée subitement à renforcer sa collaboration. C'est en effet lors de l'Assemblée Générale de Iata, tenue à Miami ces derniers jours, que James Hogan a annoncé un renforcement de la collaboration entre Air France et Etihad.
Notamment, en termes de partages de codes, pour le moment sur des routes entre Abu Dhabi et les principales capitales européennes. Sans toutefois mentionner des ouvertures vers les Etats Unis… mais sait-on jamais.
En revanche, et c'est surement ce que recherche Air France, pas de projets de participation financière d'Etihad chez Air France. Du moins pas officiellement… Mais, comme le confiait James Hogan à nos confrères d'Air Journal, "il est impossible de dire qu'il n'y aura pas", (dans un futur pas si lointain, ndDG) une quelconque participation financière d'Etihad chez Air France.
Une façon comme une autre de, petit à petit, tenter un passage en douceur dans la grande comédie du transport aérien mondial. Et, accessoirement, de faire taire les mauvaises langues qui hurlent contre les "aides indues" qu'accordent les Etats du Golfe à leurs compagnies aériennes.
Mais notre bon président ne filera pas pour autant la Légion d'Honneur à James Hogan.
Il est australien !