Récemment, un grand patron de l'industrie automobile, Carlos Ghosn en l'occurrence, président de Renault et de Nissan, annonçait que son salaire de Président serait "gelé" jusqu'en 2016.
Ceci à condition que les salariés fassent également un effort. Je résume vite fait, parce que, en fait, le "gel" correspond à la part "variable" du salaire de Monsieur Renault-Nissan. Et ne concerne d'ailleurs que la partie "Renault".
Et finalement, on s'aperçoit que c'est de la petite monnaie… sur un revenu de plus de 10 M€ annuels!
Bon, ben, dans le tourisme, c'est parfois la même chose, tabernacle.
Chez les canadiens, Transat, pour ne pas les citer, c'est, comme Renault, pas la joie non plus au plan des résultats. Transat A.T termine l'exercice avec une perte de 16.7M$, en hausse par rapport à l'année précédente.
Eh bien, par les roupettes du grand caribou (merci, Monsieur Gerra), c'est pas grave.
Comme chez Renault en France, au Canada, on a aussi des solutions, nom d'un chien (pardon, Chien Charly). Les salaires sont gelés, pour tout le monde.
Ceci à condition que les salariés fassent également un effort. Je résume vite fait, parce que, en fait, le "gel" correspond à la part "variable" du salaire de Monsieur Renault-Nissan. Et ne concerne d'ailleurs que la partie "Renault".
Et finalement, on s'aperçoit que c'est de la petite monnaie… sur un revenu de plus de 10 M€ annuels!
Bon, ben, dans le tourisme, c'est parfois la même chose, tabernacle.
Chez les canadiens, Transat, pour ne pas les citer, c'est, comme Renault, pas la joie non plus au plan des résultats. Transat A.T termine l'exercice avec une perte de 16.7M$, en hausse par rapport à l'année précédente.
Eh bien, par les roupettes du grand caribou (merci, Monsieur Gerra), c'est pas grave.
Comme chez Renault en France, au Canada, on a aussi des solutions, nom d'un chien (pardon, Chien Charly). Les salaires sont gelés, pour tout le monde.
Jean-Marc Eustache, le Président "et chef de la direction" de Transat A.T subit aussi le "gel"… qui fait apparaître cependant, une hausse globale de sa rémunération de quelque 12%.
Cherchez l'erreur…
Est-ce bien raisonnable? Si j'en crois la presse canadienne, je cite "Malgré le gel, la rémunération totale potentielle de Jean-Marc Eustache a grimpé de près de 12 % à 2,1 millions de dollars, essentiellement en raison d'une hausse de 32 % de la valeur des octrois à base d'options, qui ont atteint près de 652 000 $.
Son salaire de base a en outre légèrement augmenté, malgré le gel, pour atteindre 822 000 $, parce que l'exercice financier comprenait deux mois en 2011.
M. Eustache a aussi reçu 246 600 $ en octrois à base d'actions, 293 852 $ en valeur du régime de retraite et 65 760 $ pour d'autres rémunérations".
Perso, et que le Grand Caribou me damne, je ne vois aucun inconvénient à devenir riche.
Mais, la question est de savoir si une entreprise qui ne connait plus la rentabilité depuis quelques années maintenant et qui "entend réduire ses coûts", peut se permettre ce genre de fantaisies.
Bien sûr, c'est pas important. Et puis, y'a des frais incompressibles ! Faut virer simplement quelques "personnels pas stratégiques" et, au printemps, quand les neiges auront fondues et que les ours auront terminé leur hibernation, que le caribou reprendra des forces, tout ira mieux.
En attendant, faut survivre avec "seulement" deux millions de dollars. Ah, que c'est dur, quand on se les gèle…
Cherchez l'erreur…
Est-ce bien raisonnable? Si j'en crois la presse canadienne, je cite "Malgré le gel, la rémunération totale potentielle de Jean-Marc Eustache a grimpé de près de 12 % à 2,1 millions de dollars, essentiellement en raison d'une hausse de 32 % de la valeur des octrois à base d'options, qui ont atteint près de 652 000 $.
Son salaire de base a en outre légèrement augmenté, malgré le gel, pour atteindre 822 000 $, parce que l'exercice financier comprenait deux mois en 2011.
M. Eustache a aussi reçu 246 600 $ en octrois à base d'actions, 293 852 $ en valeur du régime de retraite et 65 760 $ pour d'autres rémunérations".
Perso, et que le Grand Caribou me damne, je ne vois aucun inconvénient à devenir riche.
Mais, la question est de savoir si une entreprise qui ne connait plus la rentabilité depuis quelques années maintenant et qui "entend réduire ses coûts", peut se permettre ce genre de fantaisies.
Bien sûr, c'est pas important. Et puis, y'a des frais incompressibles ! Faut virer simplement quelques "personnels pas stratégiques" et, au printemps, quand les neiges auront fondues et que les ours auront terminé leur hibernation, que le caribou reprendra des forces, tout ira mieux.
En attendant, faut survivre avec "seulement" deux millions de dollars. Ah, que c'est dur, quand on se les gèle…
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