Marie-Christine Chaubet Polderman parviendra-t-elle à empêcher la cession de Fram ?
L’enjeu est de taille. Il concerne la vente de Fram à Thomas Cook. Mais la cession pourrait être contrariée si les juges validaient un certain nombre d’éléments avancés par la défenderesse. Flash back.
C’était début décembre 2007 à Paris. Ce jour-là, Marie-Christine Chaubet Polderman, rencontrait Denis Wathier, patron France de Thomas Cook. A l’ordre du jour : le rachat de Fram par le TO allemand.
Et si le voyagiste souhaite rencontrer l’ex-patronne de Fram, c’est qu’il y a un « os » : sans son aval, aucune cession n’est possible.
Et, manque de pot, elle ne veut pas vendre… Elle serait même plutôt prête à racheter l’entreprise familiale. En tout cas, elle se bat bec et ongles pour y parvenir !
Mais comment cela se peut, direz-vous, puisque Mme Chaubet-Polderman ne possède au mieux avec ses proches « que » 46% du capital du Groupe ? Réponse : cela se peut parce que le capital du voyagiste toulousain a été solidement verrouillé. Une véritable forteresse juridique pour empêcher l’entrée d’actionnaires indésirables.
C’était début décembre 2007 à Paris. Ce jour-là, Marie-Christine Chaubet Polderman, rencontrait Denis Wathier, patron France de Thomas Cook. A l’ordre du jour : le rachat de Fram par le TO allemand.
Et si le voyagiste souhaite rencontrer l’ex-patronne de Fram, c’est qu’il y a un « os » : sans son aval, aucune cession n’est possible.
Et, manque de pot, elle ne veut pas vendre… Elle serait même plutôt prête à racheter l’entreprise familiale. En tout cas, elle se bat bec et ongles pour y parvenir !
Mais comment cela se peut, direz-vous, puisque Mme Chaubet-Polderman ne possède au mieux avec ses proches « que » 46% du capital du Groupe ? Réponse : cela se peut parce que le capital du voyagiste toulousain a été solidement verrouillé. Une véritable forteresse juridique pour empêcher l’entrée d’actionnaires indésirables.
un pacte d’actionnaires empêcherait la cession
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La forteresse qui tient sur deux arcs-boutants : un pacte d’actionnaires qui empêcherait la cession du capital à d’autres que les fondateurs et leurs successeurs, ainsi que des droits de vote doubles qui reviennent à la fille du fondateur, feu Philippe Poldermann.
Si Georges Colson parvient, avec le soutien d’Air France (8,6% du capital) a s’emparer du pouvoir fin décembre 2006, c’est qu’il a pu entretemps racheter 21% du capital de l’entreprise à d’autres actionnaires, ce qui porte son total à 40,2%.
Or, c’est là le point d’achoppement, car Marie-Christine Chaubet Polderman, intente aussitôt une action judiciaire afin de faire annuler la cession des titres à son demi-frère. Une action qui dénonce (entre autre) des « irrégularités caractérisées à des règles d’ordre public, à commencer par le prix déclaré à l’administration fiscale pour cette transaction, soit 10 millions d’euros. »
Or, moins d’un an plus tard, tribunal de grande instance de Toulouse donne raison à la plaignante et bloque la cession des actions tant que le litige ne sera pas tranché. Dans son ordonnance il renvoie les plaidoiries au 20 décembre prochain. En attendant, il bloque, de facto, la vente de l’entreprise pendant ce délai ce qui aboutirait à dissimuler « aux tiers acquéreurs les risques d’anéantissement de leurs droits ».
Nous devrions connaître aujourd’hui plus précisément les éléments et les charges à l’encontre des modalités de cession du capital du voyagiste à Georges Colson.
Si Georges Colson parvient, avec le soutien d’Air France (8,6% du capital) a s’emparer du pouvoir fin décembre 2006, c’est qu’il a pu entretemps racheter 21% du capital de l’entreprise à d’autres actionnaires, ce qui porte son total à 40,2%.
Or, c’est là le point d’achoppement, car Marie-Christine Chaubet Polderman, intente aussitôt une action judiciaire afin de faire annuler la cession des titres à son demi-frère. Une action qui dénonce (entre autre) des « irrégularités caractérisées à des règles d’ordre public, à commencer par le prix déclaré à l’administration fiscale pour cette transaction, soit 10 millions d’euros. »
Or, moins d’un an plus tard, tribunal de grande instance de Toulouse donne raison à la plaignante et bloque la cession des actions tant que le litige ne sera pas tranché. Dans son ordonnance il renvoie les plaidoiries au 20 décembre prochain. En attendant, il bloque, de facto, la vente de l’entreprise pendant ce délai ce qui aboutirait à dissimuler « aux tiers acquéreurs les risques d’anéantissement de leurs droits ».
Nous devrions connaître aujourd’hui plus précisément les éléments et les charges à l’encontre des modalités de cession du capital du voyagiste à Georges Colson.